Lundi 17 juillet 1944

La bataille de Normandie jour après jour

Au sud-ouest de Caen, l’opération Atlantic débute et les forces de la 2e division d’infanterie canadienne attaquent en direction de Louvigny, appuyées par l’aviation et l’artillerie alliée. Ils se battent courageusement face aux soldats allemands des 1ère et 12e divisions S.S. Panzer, qui résistent le plus souvent jusqu’à la mort. Le village de Louvigny est atteint mais les Canadiens sont sévèrement accrochés aux abords de la localité. Les Allemands contre-attaquent et reprennent le village, après de furieux combats. Après s’être repliés, les Alliés retournent à l’assaut et progressent mètre par mètre en direction de Louvigny, subissant de lourdes pertes.

Les combats au nord de Saint-Lô, dans le Cotentin, se poursuivent. De très violents combats ont lieu dans les environs de la hauteur de Martinville, au nord de La Madeleine et dans les faubourgs de Saint-Lô. Les Américains sont stoppés devant cette crête qui résiste malgré toutes les attaques du 116e régiment d’infanterie de la 29e division d’infanterie. Les combats sont d’une violence extrême et les belligérants doivent à la fois attaquer et défendre, tandis que les pertes sont très élevées. Les chasseurs alliés doivent appuyer au plus près les fantassins américains qui sont très fragilisés par les semaines de combats précédentes. La 35e division d’infanterie américaine attaque les positions ouest du 2e Fallschirmjäger-Korps qui tombent les unes après les autres. Le Major Howie, commandant le 3e bataillon du 116e régiment, est tué par l’explosion d’un obus tiré par un mortier allemand. Son corps sera déposé le lendemain, 18 juillet, sur les ruines de l’église Sainte-Croix dans Saint-Lô. Un drapeau américain est déposé sur sa dépouille, entourée de fleurs, alors que les combats se poursuivent.

Le maréchal Rommel, alors qu’il se trouve en route vers son quartier général situé au château de La Roche-Guyon, est repéré puis pris en chasse par des aviateurs alliés pilotant des Spitfire.
Le chauffeur de la voiture est tué lors de l’attaque et Rommel est gravement blessé. L’épave de la voiture est repérée plus tard par un mécanicien allemand qui conduit les blessés dans le village de Livarot, où ils reçoivent les premiers soins.

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Auteur : Marc Laurenceau – Reproduction soumise à l’autorisation de l’auteur – Contact Webmaster