toubib

Omaha Beach est le second des deux secteurs de débarquement américains. Longue de 5,9 kilomètres, cette plage est située à 12 kilomètres à l'Est de Utah Beach.

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Olivier
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toubib

Message non lu par Olivier »

Oui, cela confirme ce que j'ai lu. Il fallait effectivement beaucoup de courage pour être infirmiers, dans tous les camps.
J'aurai bien voulu avoir des chiffres sur le pourcentage de blessés ou tués dans ce corps particulier. Onze inifirmiers avec la "Medal of Honor", cela doit faire pas mal de pertes tout au long de la guerre...
Autre question : combien de personnel médical était attaché aux petits détachement, genre une compagnie ?
Si quelqu'un a des infos...
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toubib

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les paras US les appelaient "Angels of mercy".
Olivier
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toubib

Message non lu par Olivier »

Question basique : y avait-il des infirmières au front ou bien étaient-elles cantonnées dans les hôpitaux à l'arrière ?
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thierry
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toubib

Message non lu par thierry »

Une question très pertinente....Il est évident que tous les détachements du service médical de toute armée confondue reste une source de réconfort pour chaque homme qui s'est retrouvé en première ligne!
Les moyens et l époque dans laquelle ils ont travaillé reste tributaire des résultats obtenus...Il n est pas possible de soigner correctement un homme s'ils sont privés de leurs moyens ou infrastructures mais,ils sont tjr restés professionnels jusqu'au delà de leurs moyens au risque de leur vie!!!!!
Voir l 'article que j avais établi sur le capitaine Al "pete" Suez qui était agé d à peine 27 ans mais risquait sa vie sur le territoire conquis pour sauver chaque vie humAIne!
Il perdra la sienne après avoir une denière fois essayer de sauver des blessés dans les Ardennes en laissant femme et enfants...
Qui osera encore dire s'ils étaient véritablement utiles????
Il n 'est qu'un exemple...mais ils sont des centaines.
thierry
cendy60
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toubib

Message non lu par cendy60 »

clayroger a écrit : Pour ce qui est des médecins, qui ont débarqué avec leurs hopitaux de campagne le 7 juin et après,
je ne suis pas d'accord,
voir le livre de Michel De Trez, "The Way We Were, "Doc" Daniel B. McIlvoy", des infirmiers, equipe chirurgical, et meme dentistes ont sauté sur la normandie emportant avec eux tout le matériel d'hopital, il etait prévu qu'ilpuisse fonctionner en autonomie pour 3 jours ( à verfier je suis pas tres sur du delai),
deux hopitaux de campagne ont d'ailleurs etait installé un à ste mere , un juste à cote.

il est dit aussi que les hommes de troupe etait bien souvent obligé d'arreter les doc car il sautait d'un blesse à un autre sans se soucier de ce qui se passait autour.
Olivier
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toubib

Message non lu par Olivier »

Je partage effectivement l'avis de Thierry.
Pour ce qui concerne le personnel de santé sur la Normandie le 6 juin, c'est vrai que je n'ai pas beaucoup d'informations. Dans les ouvrages Heimdall parlant du débarquement, on trouve plusieurs chapitres sur la constitution de petits hôpitaux de campagne, souvent dans des granges, quelques fois dans des bâtisses en pierre. Même dans le livre de Cornélius Ryan on ne lit pas beaucoup de choses concernant le déploiement des médecins et infirmiers. C'est difficile de savoir à quoi s'en tenir.

En tout cas, ils ont fait de leur mieux, dans les deux camps, avec le peu de matériel dont ils disposaient, et cela a sûrement été vrai tout au long de la guerre. Même pendant le débarquement de Provence, c'était des conditions difficiles, d'après ce que j'ai lu. A croire que la santé passait après tout le reste.
Marc Laurenceau
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toubib

Message non lu par Marc Laurenceau »

Cette question est à mon avis à mettre en relation avec la présence d'aumoniers au combat. Les soldats n'étaient pas tous croyants, mais la présence d'un aumônier a été le plus souvent appréciée par ces frères d'armes qui dans bien des occasions comparaient justement ce personnage à leur "père".

Si leur présence au combat et en particulier en première ligne de feu était rare, le hasard de la guerre les y a tout de même conduit et à l'instar des "docs", bien des aumôniers ont fait preuve d'un grand courage n'hésitant pas à risquer leur vie pour accomplir les derniers sacrements ou soigner un blesser quand le besoin se présentait.

Si cela vous intéresse, je ne peux que vous conseiller l'autobiographie de René de Naurois qui fut aumônier de la France Libre et qui a notamment vécu le débarquement à Sword Beach (lien : http://www.dday-overlord.com/livres_debarquement_veterans.htm ).

Cordialement.
Marc Laurenceau
Webmaster du site DDay-Overlord et du forum
Auteur du livre Jour J Heure par Heure

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thierry
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toubib

Message non lu par thierry »

Ce petit extrait émouvant peut résumer l'utilité du personnel médical même s'Il s'éloigne des côtes normandes et se passe à Bastogne!

L'hôpital de campagne du 326 Cie Medic Aéroportée avec son 3ème groupe chirurgical auxiliaire avait été capturé le 19 décembre sur son site d'installation à 10 km de Bastogne.
Avec la perte de ces 150 hommes les troupes aéroportées se trouvaient dans une situation critique lorsqu'il s'agit de donner des soins à des soldats qui souffraient d 'un froid extrême car pneumonie,bronchite et pieds gelés étaient monnaie courante!
Des postes de secours furent installés à l'église St Pierre de Bastogne mais aussi dans des garages,manèges ....
Avant la fin du siège on recensera plus de 1500 blessés.
Le capt John T. Prior officier du 20 Médic bat blindé avait évacué ses blessés vers Noville alors que la 10 ème blindée et lE 1 bat 506 s'étaient repliées vers des positions plus defendables.
Le capt PRIOR s'est alors installé dans la rue principale de Bastogne mais 2 jours plus tard le nombre croissant l obligea à prendre possession d'un batiment à 3 étages.
Imossible de chauffer ce garage ,le travail se faisait 24 heures sur 24 ...et le plasma gelait!
Il se chargeait de plus de 100 patients dont au moins une trentaine étaient des blessés graves atteins au ventre ou la tête et qui devaient juste attendre la mort lentement....Pas d'opération possible,ni d'éther,de scalpels!
Les blessés alités furent pris en charge le 21 décembre par 2 infirmières ,Renée Lemaire et une infirmière noire de l'ex Congo belge.
L' infirmière congolaise s'occupait des cas grâves comme les hémorragies et Renée Lemaire réconfortait,nourrissait et distribuait les médicaments.
(sulfamides et plasma)
La présence des 2 filles était primordiale pour le réconfort moral car bientôt la situation médicale s'aggrave et il n 'est plus possible de traiter de simles blessures.
Prior se rendit au QG divisionnaire du chirurgien de la 101 ème qui était dans une ancienne caserne de l'armée belge pour essayer d'améliorer la situation et là,le Major Douglas Davidson
assura qu'il était imossible vu le temps et les Allemands d'nvoyer une équipe chirurgicale aéroportée;"ils ont l 'habitude d'être encerclés"a-t-il dit?
Et l incroyable se trouvait aussi là...Dans ce hall,plus de 600 paras sur des brancards!!!!!!
Un prêtre des troupes parachutistes errait d'allée en allée(armé d'un pistolet)
Il n'y avait plus d'hygiène,la gangrène...l horreur!
La proosition du major Davidson d'échanger 2 américains contre un allemand fût refusée par le médic Allemand.
Le capitaine Ryan Bernard médecin du 3 bat 506 PIR se souvient que le second échelon d'aide médicale s'écroula à la suite de la perte de ce dernier poste de campagne.
Le capitaine S.C. Feiler organisera le départements des blessés ambulatoires vers la ville où les malheureux seront soignés dans des caves ,des magasins...Et envelopés dans des parachutes pour les abriter du froid jusqu'à la fin du siège....

Ce lignes résumées sont le témoignage de membres du service médical du merveilleus ouvrage de GEORGE KOSKIMAKI et s'intitule "Les Bâtards battus de Bastognes.

Il est précisé que le capitaine Feiler n a même pas été médaillé pour son initiative de transport ambulatoire vers les divers endroits dans Bastogne.
Lire ce petit article reste je pense,un bel hommage à rendre à ces prêtres,médecins et bénévoles qui avec de faibles moyens ont tenter de faire "sourire"le visage agonisant de tous ces malheureux!
thierry
Olivier
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toubib

Message non lu par Olivier »

Témoignage poignant et très intéressant. Merci. Cela montre bien que la médecine sur le front n'est pas une sinécure. Surtout en cas d'encerclement.
J'ai quand même l'impression qu'à l'époque du débarquement la dotation en matériels et personnels médicals n'était pas très importante. Quelqu'un a des infos sur le sujet ?
Par ailleurs, merci Marc, c'est vrai que l'on ne parle jamais des prêtres et autres pasteurs qui pourtant étaient bien là, avec sûrement une influence très positive sur les troupes. J'aime bien la petite scène de "Band of Brother" (l'épisode de la prise de Carentan) où l'on voit un homme d'église bénir les mourrant... En reconstitution, il faudrait aussi prévoir des prêtres.
A+
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thierry
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toubib

Message non lu par thierry »

Olivier a écrit :Témoignage poignant et très intéressant. Merci. Cela montre bien que la médecine sur le front n'est pas une sinécure. Surtout en cas d'encerclement.
J'ai quand même l'impression qu'à l'époque du débarquement la dotation en matériel et personnel médical n'était pas très importante. Quelqu'un a des infos sur le sujet ?
Par ailleurs, merci Marc, c'est vrai que l'on ne parle jamais des prêtres et autres pasteurs qui pourtant étaient bien là, avec sûrement une influence très positive sur les troupes. J'aime bien la petite scène de "Band of Brother" (l'épisode de la prise de Carentan) où l'on voit un homme d'église bénir les mourrant... En reconstitution, il faudrait aussi prévoir des prêtres.
A+
Je me suis toutefois demandé comment se fait il que ce prêtre était armé?
Rien n a été précisé dans le livre!
Encore un débat intéressant...
En ce qui concerne l'équipement des équipes chirurgicales,je pense qu'elles devaient être bien équipées et dotées de spécialistes compétant comme chirurgiens et dentistes,mais si comme à Bastogne toute une équipe entière est faite prisonnière avec armes et bagages en arrivant...Il ne reste que le minimum pour attribuer les soins!
Sur Flickr,plus de 2500 superbes images sur la Normandie sont à disposition des amateurs et on y retrouve de superbes photos qui nous montrent l'hôpital de campagne de Carentan.
On s'aperçoit que sil'espace,les hommes et les moyens ne font pas defaut,ils étaient très bien équipés.
thierry
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