Où était la 4e DB le 21 août 1944

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Stevenot Gilbert N.
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Où était la 4e DB le 21 août 1944

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[quote="dusty49"][quote="Stevenot Gilbert N."]
Merci Yves, je suis en retard, mais je vais faire deux articles par jour, pour me rattapper. ** Les Américains m'avaient mis en quarantaine, j'avais oublié mon mot de passe**, Mais ça m'est arrivé. J'aimerais bien que tu donnes tes impressions sur la traduction de la lettre de von Manteuffel, que 'ai placé dans Bataille des Ardennes. A bientôt Yves CDLT.[/quote]

C'est où, je n'ai pas trouvé ? Sur un autre forum ?

Yves.[/quote]

Bonsoir Yves

C'est dans la bataille des Ardennes. Tu la trouveras, c'est une très bonne et rare lettre. Je peux te faire parvenir une copie de l'original si tu le désires CDLT
Invité

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Je vous la met.
Traduction de sa lettre du 1 août 1964.adressée à un journal américain

Mon appréciation sur l' U.S.Army durant la Bataille des Ardennes 1944,1945.
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Diessen/ Amersee, le 23 Février 1969.

Dear Mr John E. Bratten,


Même l'ancien ennemi apprécie hautement la valeur des troupes américaines engagées à Bastogne et à St.Vith durant l'offensive des Ardennes de 1944 à 1945.
Du point de vue allemand, et selon le mien propre, la conduite des engagements de l'armée des Etats-Unis, était d'un niveau sans égal,dans tout le théâtre des opérations en Europe.
La dévouement des soldats américains et leur courageuse défense introduisait la phase finale de la défaite de l'armée allemande dans l'Europe de l'ouest, et la réplique qui s'ensuivit nous amenait à l'ultime défaite.
Les armes n'ont pas joué le rôle décisif dans cette grande bataille, mais tous les participants, à tous les niveaux de commande, commandants, officiers et soldats de toutes les branches, dans leur inébranlable confiance en leurs chefs, dont ils se sentaient proches et qui, réciproquement, leur témoignaient un réel sentiment de camaraderie à leurs troupes.
Une fois encore la preuve était manifeste que la guerre des armes joue un rôle accessoire et de support, et que le centre de gravité est situé dans d'autres sphères, à savoir, celles des politiques, des économies et de la psycologie.
Les facteurs moraux sont d'une importance primordiale, car les batailles sont gagnées dans le coeur des hommes de Bastogne et de St.Vith, en étant un exemple frappant.
En conséquence, les semaines dramatiques de décembre occupent un rôle important, quand l'Histoire de l'armée américaine de la deuxiième guerre mondiale est en train de s'écrire.
Le courage des hommes et la commande des troupes, furent du point de vue allemand, de l'ordre le plus élévé.
J'ai lu les engagements, de votre division dans la bataille des Ardenes, dans le livre de Hugh M.Cole.
Avec mes meilleurs égards et mes meilleures amitiés.
Stevenot Gilbert N.
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La 4e Division blindée le 15 septembre 1944.
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Bien que le CCA eut pénétré les lignes ennemies au-delà de la tête de pont de la 80e Division d'infanterie, trois jours auparavant, la 80e n'avait pas pu poursuivre son avancée et il devenait nécessaire pour le CCA, d'envoyer un contingent de ses forces pour l'aider. Une Task Force sous le commandant du Major Kimsy, composée d'un bataillon d'infanterie et d'une compagnie de tanks, tout en escortant un convoi de 600 prisonniers, s'avançait vers St.Genevieve, et apportait son aide à la 80e, nettoyant des petits groupes isolés, qui nous ont tenus occupés toute la journée. Nous capturions 293 prisonniers, 35 ennemis furent tués, 4 autos blindées, 158 autres véhicules, et trois armes de gros calibres furent capturés ou détruits. La majorité de ces pertes étaient infligées en s'emparant des colonnes ennemies s'évadant de Nancy et que nous tenions sous nos tirs. Nos pertes s'élevaient à 4 blesés, mais nous perdions deux tanks dans la mêlée.
Un convoi d'ambulances transportant des blessés américains et allemands suivait les effectifs du major Kimsey est présumé capturé vers midi, mais tout s'est bien déroulé et tous les blessés étaient arrivés dans un hôpital américain.
Un Colonel SS capturé par le CCA fut interrogé et témoigna sa reconnaissance à la division en s'exprtimant en ces termes "" Je serais heureux de connaître le commandant de cette division et je suis certain qu'il appartient à la 3e Armée de Patton. Le général Patton représente pour les Américains, ce que Rommel représente pour l'Armée allemande, le commandant m'expliquerait comment cette armée fut capable de mener à bonne fin une telle avancée, qui dans bien des cas, nous a pris complètement à l'improviste.
Le CCB, après avoir rencontré un lourd barrage d'artillerie, préparait son assaut pour protéger la traversée du canal du Rhin de la Marne, à Crenix et Maixe. L'ennemi se défendant sur la rive opposée avec de lourdes mitrailleuses, des feux d'artillerie et de mortiers, combinés en embuscades, pour nous empécher de construire notre tête de pont en deux points. Un peloton du 8e Tank Battaillon, aidé par des éléments de la 35e Division d'Infanterie assurait la traversée et établissait une tête de pont à Somenviller, à 3 kms à l'est. Au cours de la nuit les hommes du génie construisirent des ponts à cet endroit, en préparation d'une traversée plus importante le lendemain. Bien que l'activité de l'ennemi fut toute relative, le 25e de Cavalry continuait à patrouiller et faisait écran entre la Meurthe et la Moselle sur la ligne Bayon- Gerberviler.
Stevenot Gilbert N.
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Stevenot Gilbert N.
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La 4e Division blindée le 16 septembre 1944.
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Le CCA donne ordre au Lt Col Abrams de se rendre dans les environs de Maixe en vue de coordonner les forces de son contingent avec le CCB et d'effectuer la traversée du canal du Rhin de la Marne. Ils rencontrent une faible résistance de plus ou moins 7 canons anti-tank et 2OO fantassins. Les canons furent vite réduits au silence et les fantassins se ruérent dans une attaque rapide et après avoir atteint le canal à Maixe, se dirigèrent vers le nord pour gagner Lezey, à travers Arracourt, exécutant de la sorte un encerclement complet. Les contingents de Kimsey, qui avaient fait halte dans leur marche pour reprendre St.Geneviere et établi le contact avec la 80e Division, sont allés de l'avant vers leurs objectifs vers 15.00. Les troupes ont ensuite gagné leur bivouac près d'Arracourt, n'ayant pas été capables d'accompagner l'attaque conjointe pour pénétrer les forces ennemies. En réalisant leur objectif les troupes de Kimsey, perdaient deux hommes et 10 blessés, tout en détruisant 7 tanks et en perdant deux des leurs, et capturant 150 prisonniers.
Le reste du groupe de combat, continuait à bloquer les routes venant de Nancy en mitraillant les colonnes ennemies qui tentaient de s'échapper. Le total des prisonniers s'élevait à 433, 200 furent tués, un tank démoli, 53 véhicules divers, et 9 armes de gros calibre. Avec un terrain partiellemnt dégagé par le CCA, le CCB traversait le canal et faisait son entrée dans Haracourt; y rencontrant une faible résistance. Continuant la marche vers Courbesseaux, le CCB faisait face à une résistance plus déterminée. Les éléments avancés rencontraient un feu d'armes légères et des tirs anti-tank, et furent contraints de céder du terrain. Après avoir effectué un puissant tir d'artillerie une compagnie de tanks moyens, appuyée par l'infanterie, prirent la ville d'assaut. Un total de 21 canons de 20 à 88 mm furent détruits rien que dans les environs de Remerville. La capture de 65 prisonniers et un nombre non déterminé de tués, et ça arrive rarement, sans aucune perte dans nos forces d'attaque.
Le CCR, qui se composait du 10e d'Inf, du 36e Tank Bat, du 704e Tank Destoyer Bat, et du 696e Field Art, s'ébranlait de Crantenoy vers 14.30, avec pour mission de s'emparer de Lunéville. La ville fut atteinte et les troupes y entraient vers 20.00, sans rencontrer de résistance. La ville devenait un poste avancé et il y eut un contact établi avec l'ennemi au nord-est dans les environs de la forêt de Barroy.

PS: Je traduis tous les textes le plus fidèlement possible, sans essayer de faire des pages plus littéraires. J'essaye d'éliminer le mot ennemi, qui revient trop souvent et de rendre le récit réaliste
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Stevenot Gilbert N.
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La 4e Division blindée le 17 septembre 1944.
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Le QG de la Division se déplace de Crantenoy à 09.00, traverse la Moselle à Bayon et déménage vers un nouvel endroit près de Anthelput, y arrive vers 13.00. Il y avait peu d'activités dans le secteur du CCA. Le 53e Inf remarquait une colonne ennemie qui battait en retraite et on l'a canardée copieusement. Ils nous ont renvoyé la balle, ces pourris, mais les 21 véhicules du convoi furent détruits, 9! prisonniers furent capturés et 10 tués. Des préparations sont en cours pour un mouvement vers le nord et le départ est prévu pour le 19 septembre. Le CCB se prépare pour une attaque à venir dans les environs de Courbessaux. Une résistance considérable fut rencontrée en cet endroit, parsemé de mines et de barrages de routes et aussi épaulée par l'artillerie et des tirs de mortiers. L'activité des patrouilles était au sommet ces jour-là et au moins lors de la rencontre d'une patrouille amie, nous nous tirions l'un sur l'autre par erreur. Ces choses ne devraient jamais arriver. La zone entière de Courbesseaux à Mazerulles était éclaircie, mais l'enemi nous tirait dessus, dans notre collonne en marche, mais une escarmouche qui lui a coûté la perte de 2 Tanks Mark VI, 5 camions, 10 véhicules divers, 9 canons de 40mm, 4 canons anti-aériens de 37mm, 6 canons anti-tank, 16 mortiers de 8Omm, 125 hommes capturés, 200 tués et blessés.
Le restant de la 15e Panzer Division tentait de déloger le CCR de Lunéville. La bataille fut engagée par le 35e Tank Bat qui détruisait 2 half-tracks et trois canons anti-tank. Les Allemands perdaient 75 tués et 16 prisonniers. LE 35e Tank Bat quant à lui accusait 2 tués et 15 blessés et un tank moyen
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Guile
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Le 53e Inf remarquait une colonne ennemie qui battait en retraite et on l'a canardée copieusement. Ils nous ont renvoyé la balle, ces pourris
Cette remarque m'a fait beaucoup rire :P !
et nous nous tirions l'un sur l'autre par erreur
Vous voulez dire en croyant que c'était une patrouille ennemie ?

Sinon, c'est toujours un plaisir de vous lire Gilbert !
Stevenot Gilbert N.
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Guillaume a écrit :
Le 53e Inf remarquait une colonne ennemie qui battait en retraite et on l'a canardée copieusement. Ils nous ont renvoyé la balle, ces pourris
Cette remarque m'a fait beaucoup rire :P !
et nous nous tirions l'un sur l'autre par erreur
Vous voulez dire en croyant que c'était une patrouille ennemie ?

Sinon, c'est toujours un plaisir de vous lire Gilbert !
Bonjour Guillaume,

Je te remercie Guillaume pour l'intérêt que tu portes à mes récits. Ca arrivait parfois, qu'ils se tiraient dessus, heureux quand ils rataient la cible. Il suffisait qu'un mariol soit en tête de peloton avec un casque d'allemand sur la tête, où qu'une patrouille ne soit pas supposée être dans le secteur. La surprise. Le whishy ! Dans un secteur, un garde m'apperçoit et sans demander mon mot de passe, tire une balle qui ne passe pas loin. Je l'ai interpellé et l'ais fait relever de ses fonctions sur le champ. De plus les Américains prenaient des gardes polonais ou autres, des civils en uniforme et qui avaient à peine des notions d'anglais.
Heureusement que celui-là était mauvais tireur. Amitiés.
Stevenot Gilbert N.
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La 4e Division blindée le 18 septembre 1944.
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Le Hqs de la Division se déplaçait de Athelute traversait le canal vers Haraucourt et fermait son bivouac vers 20.00. Ce jour était calme,peu d'activité dans le secteur du CCA.
Vers midi, sur ordre de la Division, un Corps d'armée, composé d'une compagnie de tanks, d'une compagnie d'infanterie, d'un bataillon d'artillerie et d'un peloton de Tanks Destroyers, sous le commandement du Major Hunter se rendait à Lunveville pour prêter main forte au Combat Command Reserve, qui était confronté à une puissante attaque de tanks.
L'autre seule activité au CCA survenait vers 23.00, au moment où un élément avancé du 37e Bat de tanks annonçait qu'une colonne, non identifiée, s'approchait et tentait d'entrer dans le bivouac, ce qui nous plaçait en pleine ligne de front. Une reconnaissance opérée par quelques fantassins nous affirmait que la colonne était allemande. Le 94e Field Art Bat amenait une concentration dans leur flanc, y détruisant 10 véhicules, tuant 2 ennemis, et 65 priosonniers étaient capturés dans le combat.
Le CCB, comprenait encore l'important contingent du Col Conley et de Withers, qui faisait mouvement au nord de Château Salins.
Le contigent de Withers rencontrait de petites routes bien défendues. Le feu de l'ennemi était intense et la résistance pleine de fougue. Bien qu'il faisait presque noir, l'infanterie se décidait à passer à l'attaque et de prendre la ville d'assaut et sous un feu extrêmement nourri, ils entraient dans les faubourgs de la ville. La vigueur de l'attaque avait complètement mis l'ennemi en déséquilibre et nos forces aboutissaient à une rapide victoire, avec très peu de pertes encourrues. L'ennemi continuait sa pression pour défendre le reste de la ville mais il fut incapable de déloger nos troupes.
Le contingent de Conley atteignait son bivouac près de Fresnes sans incident vers 14.05. Dès la première lueur du jour les Allemands attaquaient les positions du Combat Command Reserve à Lunéville à partir du sud-est avec une force de 15 tanks appuyée de 2OO fantassins. Ils se sont taillés leur chemin dans le secteur sud-est de la ville mais le CCR continuait de maintenir le restant. A 16.00 le contingent de Hunter arrivait pour renforcer le secteur. Un feu de soutien défensif et de renfort du 183e Field Art Bat Group venait en aide du CCR renforcé en reconduisant la majorité des Allemands hors de la ville et en repoussant toutes les attaques ultérieures. Le 25e Cavalry, relevé de sa mission de filtrage et de dépistage au sud, traversait le canal à Maixe et se dirigait vers la zone de rassemblement au nord de Arracourt, en vue de préparer une nouvelle mission de reconnaissance dans la Zone du Corps d'armée vers Sarreguemines. Au cours de cette opération qui avait pour but de joindre nos deux têtes de pont nos pertes en personnel s'élevaient à 19 tués, 54 blessés et 19 manquants.
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Guile
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Dans un secteur, un garde m'apperçoit et sans demander mon mot de passe, tire une balle qui ne passe pas loin.
Ca doit surprendre sur le moment !
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