Bonjour
je viens de terminer la lecture de ce livre, à recommander
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juste un écart avec l'auteur à ce sujet:
-page 30
« les Alliés bombardent la batterie (de la pointe du Hoc) le 25 avril et le 22 mai 1944. Lors de cette dernière attaque, un des canons est détruit »
Et page 123
« Seul un canon détruit par le bombardement du 22 avril, est resté dans son encuvement »
Non, pour le 22 avril ou le 22 mai, voir ici : référence pages 69 à 71 de :
http://www.flickr.com/photos/mlq/6325464382/
Le 25 avril 1944 à 17H55, la formation de bombardiers des Alliés s'était approchée en venant du sud, depuis la terre, et elle avait survolé le point d'appui en trois vagues. Les bombes de la première vague touchèrent la propriété Guelinel, détruisirent les bâtiments et la baraque de la cantine construite en annexe. La deuxième et la troisième vague bombardèrent violemment les installations militaires de la Pointe du Hoc. Au cours de cette action (selon les déclarations de Benno Müller et d'Emil Kaufmann qui apprit cela de camarades), deux des encuvements furent totalement mis en pièces et trois des six canons à long tube gravement endommagés, l'un d'eux totalement détruit (la H.K.B de la Pointe du Hoc a été, avec la M.K.B de Longues-sur-Mer et de Marcouf, la position la plus fréquemment bombardée sur toute la côte de l'invasion).
Afin d'empêcher d'autres dommages aux canons par des bombardements, dans la nuit du 25 au 26 avril, les pièces sont enlevées des encuvements et transportées avec les quatre chevaux dans une position reculée à 1 300 m, située dans un chemin creux étroit, en bordure d'une petite plantation de pommiers. Là, elles sont installées sous des arbres et, dans les jours qui suivirent, prêtes à tirer. (Emil Kaufmann et Albin Wienand ont déclaré qu'ils ont rencontré plus tard des camarades leur ayant raconté qu'il s'était ensuite avéré que les deux canons endommagés ne pouvaient plus être réparés; cela sera confirmé par Benno Müller.
Mais pour le moment, ils restèrent dans cette position dans le chemin creux.) Pour rendre relativement invisibles les cinq pièces depuis les airs et les soustraire à l'observation ennemie, elles ont été recouvertes de filets de camouflage accrochés aux arbres. Même les servants de la batterie devaient accomplir là dorénavant leur service. Comme il fallait s'attendre à ce que le point d'appui soit encore observé par des avions de reconnaissance, le commandant de batterie a fait immédiatement construire des pièces factices avec des poteaux télégraphiques dans les encuvements relativement intacts.