Journal du D-DAY au 8 mai 1945
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C'est un Carrier...
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Ok,je demandais car de devant on dirait la face d'un Churchill...en miniature....
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Journal du D-DAY au 8mai 1945
Ta déjà vu un churchill pareille toi ?
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LE 7 JUILLET 1944
Début du voyage du général de gaulle aux Etats-Unis.
Il s'entretient à plusieurs reprises avec le président roosevelt qui lui précise que c'est le général Eisenhower qui décidera quand telle ou telle partie du térritoire français pourra passer sous l'administration civile.
L'assassinat d'Henriot provoque une nouvelle soif de représailles.Sur ordre de Himmler?Georges Mandel (interné à buchenwald) est transféré en france par avion.George Mandel est écroué à la prison de la santé.
Début du voyage du général de gaulle aux Etats-Unis.
Il s'entretient à plusieurs reprises avec le président roosevelt qui lui précise que c'est le général Eisenhower qui décidera quand telle ou telle partie du térritoire français pourra passer sous l'administration civile.
L'assassinat d'Henriot provoque une nouvelle soif de représailles.Sur ordre de Himmler?Georges Mandel (interné à buchenwald) est transféré en france par avion.George Mandel est écroué à la prison de la santé.
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Journal du D-DAY au 8mai 1945
petite erreur!!metter ca sur le compte du
6 juillet 1944
6 juillet 1944
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LE 7 JUILLET 1944
knipping le coadjuteur de Darmand,prenait livraison du prisonnier Mandel en présence d'un officier allemand,sous prétexte de le conduire au château des brosses,son nouveau lieu de détention.Mandel prit place dans une voiture avec quatre miliciens nommés Boero,Néroni,Lambert et Mansuy.Knipping et l'officier se retirèrent laissant à leurs hommes de main le soin d'accomplir l'ignoble besogne.Mandel ne se faisait pas d'illusion sur l'issue du voyage."Mourir,n'est rien,dit-il,ce que je regrette,c'est de mourir avant d'avoir vu la libération de mon pays et la restauration de la république."
Le cortège s'arrêta dans la fôret fontainebleau.
"C'est moi qui tire le mieux,je me charge de le descendre",déclara Mansuy et il tira une rafale de mitraillette sur Georges Mandel,puis l'acheva de deux balles.
Le 16 juillet,la presse publiait un communiqué annonçant que Mandel avait été tué par des maquisards au cours d'un raid ayant pour but de le libérer.Pour créditer cette fable,les milliciens avaient pris la précaution de cribler de balles leurs propres voitures.¨Pour éviter le poteau d'exécution,Mansuy se convertit en résistant à la libération.Il aurait trouvé la mort le 26 aout lors d'un combat contre les allemands près de l'hôtel de ville à Paris.
Georges Mandel.
knipping le coadjuteur de Darmand,prenait livraison du prisonnier Mandel en présence d'un officier allemand,sous prétexte de le conduire au château des brosses,son nouveau lieu de détention.Mandel prit place dans une voiture avec quatre miliciens nommés Boero,Néroni,Lambert et Mansuy.Knipping et l'officier se retirèrent laissant à leurs hommes de main le soin d'accomplir l'ignoble besogne.Mandel ne se faisait pas d'illusion sur l'issue du voyage."Mourir,n'est rien,dit-il,ce que je regrette,c'est de mourir avant d'avoir vu la libération de mon pays et la restauration de la république."
Le cortège s'arrêta dans la fôret fontainebleau.
"C'est moi qui tire le mieux,je me charge de le descendre",déclara Mansuy et il tira une rafale de mitraillette sur Georges Mandel,puis l'acheva de deux balles.
Le 16 juillet,la presse publiait un communiqué annonçant que Mandel avait été tué par des maquisards au cours d'un raid ayant pour but de le libérer.Pour créditer cette fable,les milliciens avaient pris la précaution de cribler de balles leurs propres voitures.¨Pour éviter le poteau d'exécution,Mansuy se convertit en résistant à la libération.Il aurait trouvé la mort le 26 aout lors d'un combat contre les allemands près de l'hôtel de ville à Paris.
Georges Mandel.
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LE 7 JUILLET 1944
En Italie, la 5ème armée américaine avance le long de la côte. La 34ème division américaine s'empare de Pignano.
Aux États-Unis, la conférence monétaire internationale se poursuit à Bretton Woods. Le président de la France libre, le général Charles de Gaulle, poursuit ses entretiens avec des représentants américains.
Sur le front de l'Est, les forces finlandaises complètent leur repli sur la ligne U, au nord du lac Ladoga. En Biélorussie, l'encerclement des 9ème et 4ème armées allemandes se resserrent.
Dans les îles Mariannes, à Saipan, le reste de la garnison japonaise, environ 3,000 hommes, lance l'assaut sur les lignes américaines situées au sud du village Makunsha. Les forces japonaises subissent de lourdes pertes et doivent se replier.
En Italie, la 5ème armée américaine avance le long de la côte. La 34ème division américaine s'empare de Pignano.
Aux États-Unis, la conférence monétaire internationale se poursuit à Bretton Woods. Le président de la France libre, le général Charles de Gaulle, poursuit ses entretiens avec des représentants américains.
Sur le front de l'Est, les forces finlandaises complètent leur repli sur la ligne U, au nord du lac Ladoga. En Biélorussie, l'encerclement des 9ème et 4ème armées allemandes se resserrent.
Dans les îles Mariannes, à Saipan, le reste de la garnison japonaise, environ 3,000 hommes, lance l'assaut sur les lignes américaines situées au sud du village Makunsha. Les forces japonaises subissent de lourdes pertes et doivent se replier.
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Journal du D-DAY au 8mai 1945
c'est une super idée !
Journal du D-DAY au 8mai 1945
10 juillet 1944
De Berlin, Hitler refuse une requête du feld-maréchal Model, commandant du groupe d'armée centre terriblement affaibli, qui demande le repli du groupe d'armées nord derrière Dvina. Le but est de soutenir le groupe d'armées centre et prévenir que le groupe d'armée nord soit coupé en deux par l'avancée des soviétiques dans les Baltiques.
En Normandie, le 8ème corps britannique débute de nouvelles attaques en direction de Evrecy. Eterville et Caen sont libérées.
De Berlin, Hitler refuse une requête du feld-maréchal Model, commandant du groupe d'armée centre terriblement affaibli, qui demande le repli du groupe d'armées nord derrière Dvina. Le but est de soutenir le groupe d'armées centre et prévenir que le groupe d'armée nord soit coupé en deux par l'avancée des soviétiques dans les Baltiques.
En Normandie, le 8ème corps britannique débute de nouvelles attaques en direction de Evrecy. Eterville et Caen sont libérées.
Sous chaque croix blanche du cimetière Américain de Colleville-sur-Mer ( Normandie) , dort un morceau de Liberté.
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LE 10 JUILLET 1944
François Ledoyen
3° Division d'infanterie Canadienne
Carpiquet, Normandie, France
Le 10 juillet 1944
Cher père,
Je vous écris pour vous signaler notre victoire sur les Allemands à Caen et vous raconter une histoire incroyable.
Après deux essais manqués nous avons enfin réussi à nous emparer de Caen pas plus tard qu'hier. Notre objectif du Débarquement a enfin été atteint après plus d'un mois de batailles ininterrompues et sanglantes.
Ce paysage magnifique de la France décrit dans les livres et qu'ont connu nos lointains ancêtres ne montre plus aujourd'hui que tristesse et désolation.
Si vous voyiez, cher père, toutes ces ruines et ces sols détruits par les bombes ! Caen n'est plus qu'une ville fantôme aux ruines fumantes. C'est dans ce décor sinistre que nous progressons, jour après jour, heure après heure en espérant que les balles qui sifflent à nos oreilles et les obus qui tombent ne seront pas pour nous.
Contrairement à l'accueil souvent délirant des habitants des petits villages que nous avons délivrés, j'ai rencontré depuis notre arrivée près de Caen beaucoup de visages hagards. Nous découvrons quelquefois dans certaines maisons, ou ce qu'il en reste, des habitants traumatisés et muets. Le plus difficile à supporter, outre la peur d'être tué à chaque instant, c'est le grand nombre de cadavres atrocement brûlés ou mutilés que plus personne ne vient chercher.
Au milieu de tout ce chaos, j'ai entendu des pleurs d'enfant. Je suis allé voir ce que c'était et j'ai trouvé une fillette en larmes au milieu de ce qui avait dû être autrefois une maison. Elle semblait abandonnée et complètement désorientée. Naturellement je l'ai prise dans mes bras pour l'emmener dans un endroit plus sûr que cette maison des environs de la gare. Le fait que je porte une enfant dans les bras n'a pas arrêté un tireur embusqué.
J'ai été touché à l'épaule par une balle et je n'ai pas réussi à garder mon équilibre. Je serais sûrement mort, et la petite fille aussi, si un résistant n'était venu à notre secours. Nous sommes donc retournés tous les trois à l'arrière où après avoir donner la petite à une infirmière j'ai dû attendre quatre heures avec mon sauveur, blessé lui aussi. Nos blessures étant jugées superficielles, nos cas n'ont pas été traités en urgence, les brûlés et les grands mutilés passant en priorité.
Mon sauveur se prénomme Pierre Dehail comme nos voisins. Il m'a dit avoir eu des ancêtres qui ont émigré au Québec en 1804. Peut-être est-il cousin avec nos voisins et cette coïncidence nous a rapprochés encore plus au cours de cette après-midi passée dans les pleurs et les gémissements. Il est jeune comme moi mais toute sa famille a disparue dans les bombardements.
Il faut que j'écrive à Angela pour la rassurer sur moi.
Affectueusement.
Votre fils : François
François Ledoyen
3° Division d'infanterie Canadienne
Carpiquet, Normandie, France
Le 10 juillet 1944
Cher père,
Je vous écris pour vous signaler notre victoire sur les Allemands à Caen et vous raconter une histoire incroyable.
Après deux essais manqués nous avons enfin réussi à nous emparer de Caen pas plus tard qu'hier. Notre objectif du Débarquement a enfin été atteint après plus d'un mois de batailles ininterrompues et sanglantes.
Ce paysage magnifique de la France décrit dans les livres et qu'ont connu nos lointains ancêtres ne montre plus aujourd'hui que tristesse et désolation.
Si vous voyiez, cher père, toutes ces ruines et ces sols détruits par les bombes ! Caen n'est plus qu'une ville fantôme aux ruines fumantes. C'est dans ce décor sinistre que nous progressons, jour après jour, heure après heure en espérant que les balles qui sifflent à nos oreilles et les obus qui tombent ne seront pas pour nous.
Contrairement à l'accueil souvent délirant des habitants des petits villages que nous avons délivrés, j'ai rencontré depuis notre arrivée près de Caen beaucoup de visages hagards. Nous découvrons quelquefois dans certaines maisons, ou ce qu'il en reste, des habitants traumatisés et muets. Le plus difficile à supporter, outre la peur d'être tué à chaque instant, c'est le grand nombre de cadavres atrocement brûlés ou mutilés que plus personne ne vient chercher.
Au milieu de tout ce chaos, j'ai entendu des pleurs d'enfant. Je suis allé voir ce que c'était et j'ai trouvé une fillette en larmes au milieu de ce qui avait dû être autrefois une maison. Elle semblait abandonnée et complètement désorientée. Naturellement je l'ai prise dans mes bras pour l'emmener dans un endroit plus sûr que cette maison des environs de la gare. Le fait que je porte une enfant dans les bras n'a pas arrêté un tireur embusqué.
J'ai été touché à l'épaule par une balle et je n'ai pas réussi à garder mon équilibre. Je serais sûrement mort, et la petite fille aussi, si un résistant n'était venu à notre secours. Nous sommes donc retournés tous les trois à l'arrière où après avoir donner la petite à une infirmière j'ai dû attendre quatre heures avec mon sauveur, blessé lui aussi. Nos blessures étant jugées superficielles, nos cas n'ont pas été traités en urgence, les brûlés et les grands mutilés passant en priorité.
Mon sauveur se prénomme Pierre Dehail comme nos voisins. Il m'a dit avoir eu des ancêtres qui ont émigré au Québec en 1804. Peut-être est-il cousin avec nos voisins et cette coïncidence nous a rapprochés encore plus au cours de cette après-midi passée dans les pleurs et les gémissements. Il est jeune comme moi mais toute sa famille a disparue dans les bombardements.
Il faut que j'écrive à Angela pour la rassurer sur moi.
Affectueusement.
Votre fils : François