Patrouille dans la gare de Caen
Ils circulent toujours par trois: deux militaires et un officier de police judiciaire (policier ou gendarme). Ce lundi matin, des patrouilles ont fait leur apparition à la gare de Caen. Des soldats du 511e régiment du train arrivés de Côte d'Or pour une quinzaine de jours dans la capitale bas-normande. Le dispositif de sécurité du 6 juin passe actuellement en phase de test. Depuis le 13 janvier dernier, la cellule de planification préfectorale travaille sur ce sujet. Elle réunit pompiers, policiers, gendarmes et militaires. Elle est chargée de mettre en place tout le dispositif de sécurité autour des cérémonies du 6 juin.
La semaine dernière, un premier test s'est déroulé à la gare maritime de Ouistreham. A l'exception des chefs d'état qui devraient arriver en Normandie par le ciel, l'essentiel des invités arrivera par bateau et par le train. C'est la raison pour laquelle ces deux gares, maritimes et ferroviaires, figurent parmi les sites "sensibles" et font l'objet d'un premier déploiement en vue de tester le futur dispositif de sécurité. Le cadre légal est celui du plan Vigipirate.
Durant les 15 prochains jours, seuls 11 militaires patrouilleront à Caen. Ce chiffre augmentera considérablement au mois d'avril quand le dispositif de sécurité sera pleinement opérationnel. Mais difficile de savoir pour le moment dans quelles proportions, les autorités restant pour le moins évasives en matière de chiffre. Le dispositif de sécurité comprend un volet "visible" (les patrouilles allant au contact du public) ainsi qu'un volet dans "l'ombre" mobilisant les différents services de renseignement.
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