A l?heure ou certains en arrive a pensé que meme les Waffen SS n?ont « pas commis tellement de crime que ca » ou que les crimes ne concernaient que les vrai nazis et les vrai juifs,, on en oubli l?une des principales caractéristiques de ce conflit: le racisme et l?asservissement de nations entière. Il n?y a malheureusement pas que 6 Millions de Juifs qui sont morts pour cela ?
La Wehrmacht, largement considérer de nos jours comme une armée traditionnelle est respectueuse des « lois de la guerre », qui a « gentiment » sauvé l?Europe entière du communisme, n?était finalement pas si blanche ? loin de la.
Même si, dans les premières années du régime nazi et de la guerre (en particulier pendant les campagnes en Europe de l?Ouest avant 41), elle représenta l?un des derniers moyens pour échapper a l?emprise de la politique et de l?idéologie nazie.
Cependant, dès sont engagement en URSS, elle adopta une autre « philosophie », terrible dilemme pour cette armée, et les officiers de carrière qui la composait. Il fallait respecter les traditions milliaires, tout en exécutant les directives du parti? en faite, faire une chose et exactement son opposé.
La question ici n?est pas de dire non plus que ces actions furent le lot de toutes les guerres, elle l?était peut être, mais dans une toute autre mesure. La « croisade contre le bolchévisme » représente bien une lutte sans précédent, caractérisé par sa brutalité et ces conceptions idéologiques.
Le conflit contre l?URSS s?enlisa, ce qui ne vit que renforcé la brutalité des soldats et l?influence de la politique (le sommet étant après l?attentat du 24 ( ?) juillet 44 contre Hitler, ou les nazis prirent totalement le contrôle de l?armée régulières). A ce titre, je vous conseil de lire « L?armée de Hitler » ecrit par Omer Bartov. Il démontre, preuve a l?appui comment la Wehrmacht c?est peu a peu politisé, jusqu'à adhérer aux idées nazis, avec toutes les conséquences que cela implique.
Le but ici est donc double, présenter la Wehrmacht sous un autre angle, tout aussi réaliste que l'autre image qu?on en a souvent gardé, et cité des exemples malheureusement trop méconnus de la lutte sans merci que Hitler et Staline se sont livré, via leur armées et population respective ?
LE CAS DE L' URSS
Pour commencer, bien que beaucoup d?entre vous en avez déjà conscience, il est toujours bon de le rappelé. Voila pourquoi cette guerre était particulière, contrairement a ceux qui c?est déroulé a l?Ouest, et contrairement a bien d?autre guerre.
Discours d?Hitler, le 20 novembre 41 :
Depuis le 22 juin, le peuple allemand livre un combat à mort contre le système bolchevique. Ce combat n?est pas mené contre l?armée soviétique selon des méthodes conventionnelle guidées par les seules règles de la guerre européenne.
Il fallait aneantir l?URSS, la r ayer de la carte , comme la Pologne, et la scinder en états autonomes , ces objectifs devaient être obtenu par les victoires de l?armée bien sur, mais également par la systématisation de la terreur , le but était d?extirper jusqu?aux racines le régime bolchévique et d?exterminer les responsables , les populations seraient ainsi matées . Un rapport prévoyait froidement que plusieurs millions de russes mourraient de faim »
Une guerre, dont le caractère avait des le départ était légitimé par des arguments idéologiques . La cohésion de l?Ostheer (armée de l?Est) fut donc maintenue avec un mélange de discipline de fer au combat et une extrême tolérance à l?egard des exactions commis contre l?ennemi. L?invasion de la Russie par l?Allemagne, destiné à mètre un vaste espace vitale a la disposition de la race.
L?Ostheer reçu l?ordre de « vivre sur le dos de la population » sans se soucier des conséquences de cette politique sur la vie des habitants. De telles instructions ne pouvaient avoir que des conséquences tragiques pour la population soviétiques occupée, elles ne laissèrent aux civils russes que le choix de résister de toutes leurs forces à un envahisseur qui ne leur apportait que la souffrance et la mort.
Pour dire les choses autrement, les conceptions juridiques de la Wehrmacht intègrent les différentes composantes de l?idéologie nazie : nihilisme, expansionnisme, antibolchevisme et racisme. ?Les ordres du décret de printemps 41 furent diffusés aux soldats avant le déclenchement de l?offensive Barbarossa. Le premier (28 avril 1941) ordonna aux officiers de collaborer dans les domaines logistiques et opérationnels avec les einzatzgruppen. Le décret Barbarossa (13 mai 1941) restreignait les champs d?application de la loi martial en URSS, les crimes commis contre les civiles ou les prisonniers de guerre ne seront poursuivis en cours martiale qu?en cas de rupture de la discipline militaire au combat.
Cette politisation de l?armée eux donc des conséquences sans précédent, notamment sur les PG, les civiles et leur biens.
Le sort des prisonniers.
Par la suite, l?Allemagne avait de plus en plus besoin de main d??uvre, ce qui donna une chance de survie supplémentaire aux prisonniers soviétique.Au cours de la campagne de Russie, les Allemands capturèrent environ 5.700.000 soldats de l?armée rouge. Dont 3.300.000, soit 57% moururent, surtout dans les premier moins de la guerre. En faite, début 42, 2.000.000 étaient déjà mort.
A coté de cela, les crimes de Peiper dans les Ardennes par exemple (ceux qu'on a retenu en faite) semblent bien peu ?.
Un ordre officiel sans mauvais jeux de mot ....Le 16 juillet 41, Hitler ordonna : « Fusillier tous ceux qui vous regarde de travers »
En faite, la Wehrmacht qui était en charge des PG de leur capture a leur arrivé dans les camps n?avaient même pas mis a disposition des moyens de transport, dans les premiers mois de la guerre, ces prisonniers durent marcher jusqu?en Pologne ? a pieds. Ils ne recevaient parfois que ¼ de la ration minimale de survie, toute assistance médicale leur était interdite.Des ordres explicites furent donnés aux formations sur le terrain à ne donner aux prisonniers de guerre que des « provisions strictement indispensable » et à nourrir avec « les moyens les plus primitif », de plus, aucune disposition n?avait été prise pour accueillir la masse considérable de prisonniers.
A titre de comparaison, en gros 1.5 fois le nombre total de soldats américains sur tout les front de la 2e GM (400.000) et un peu moins de français, civiles et militaire compris (660.000).Un nombre indéterminé de soldats soviétique, mais probablement considérable, furent exécuté par les soldats allemands après leur capture, avant qu?il ne soit comptabilisé comme prisonnier, on estime que 600.000 prisonniers furent exécuté sur le champs, et beaucoup de ceux qui avaient survécu a la sélection initial étaient condamné a mourir de faim, de froid, d?épidémie ou d?épuisement, quelque temps plus tard.
Perpétré par les SS et leurs branches (dont les Waffen SS), mais aussi par la Wehrmacht?A ces meurtres de prisonniers s?ajoute l?anéantissement des ennemis dit « politique » ou « biologique », pour la plupart simplement qualifier de « bandits » ou de « partisans », sans grand effort pour distingués les authentiques partisans des « suspect » politique ou juifs. Cet euphémisme servit à couvrir de gigantesques massacres.
En hiver principalement, les divisions combattantes ordonnèrent aux soldats de confisquer aux prisonnier tout vêtements chaud qui pouvait leur être utiles, condamnant ainsi ces dernier à mourir de froid.
SITUATION DES CIVILESLes ordres étaient de réagir « sans ménagement et énergiquement au moindre signe de résistance » ; « toute résistance, active ou passive devait être immédiatement brisé par les armes ».
Dans les territoires occupés
La 12e division d?infanterie de la Wehrmacht, son cas n?est pas unique ?
L?exploitation des civiles et de leur biens et une autre caractéristique de la campagne mené a l?Est, Bien qu?en France, un STO (en Allemagne) avait été mis en place, la mobilisation dans ces territoires ne se passa pas du tout de la même façon, elle fut bien plus tragique?
En juin 1942, elle employait 6265 civiles mais affirmait ne pouvoir en nourrir que 3792. 2208 autres individus dont 476 femmes et 219 enfants étaient considérés comme « sans valeur pour le corps et l?économie ». Ces habitants dits « inutiles » furent tout simplement déporté vers des destinations inconnues.
« Nourrir », c?est un bien grand mot :Entre juillet et novembre 42, la division envoya en Allemagne 2556 hommes, femmes et enfants, beaucoup plus en 1943. Les parents n?étaient pas autorisés à emmener les enfants de moins de 15 ans, beaucoup d?enfant restèrent sur place, leurs chances de survie étaient extrêmement faible.
Traitement a l?égard des civiles et refugiésLes civiles travaillant pour l?armée avaient officiellement droit a la moitié des rations distribuées aux soldats. En réalité, ils en avaient bien souvent moins et ne pouvaient bénéficier de soin médical.
Les civiles etaient souvent consideré comme « agents », statut tout aussi inutile que « partisans »En juillet 1941, elle ordonna de fusillé aussitôt tout les refugiés qui tentaient de franchir les lignes allemandes car ils étaient « soupçonnés d?espionnage ». 12 mois plus tard, la division reconnue que des graves erreurs avaient été commise dans le traitement de ces « agents ».
C?est la généralisation de la torture sur les populations civilesLa division avertit ces hommes que « les renseignements sont en général fourni par des enfants de 11 a 14 ans » et présenta « le fouet comme moyen le plus recommandé pour les interrogatoires ». « Les russes, particulièrement les femmes, étaient des menteurs mais quelques coups puissants dans la mâchoire accéléraient sensiblement les interrogatoires »
Un exemple certainement plus parlant :
D?une manière générale :Celui de 15 « espions » mené au printemps et un exemple du sadisme insensé auquel ces idées aboutir. Le groupe de « suspect » était composé de 12 jeunes gens âgé de 15 à 17 ans d?une mère accompagné de son enfant et d?un homme. Le rapport signale que « 2 des jeunes « avec une stupidité certaine » étaient des « communistes fanatique haïssant les allemands », qu?ils avaient été interrogé « pendant des heures » et que «chaque concession » leur avaient été arrachée par des « méthodes brutales ». Tous les suspects, y compris la femme et son enfant furent exécutés comme « agent ».
La lutte contre les partisansLe couvre feu dans les territoires occupé était sévèrement réglementé : « les soldats doivent utiliser sans ménagement leurs armes en cas d?infraction ».
Une autre caractéristique de la campagne fut la brutalité extrême de l?armée et les représailles démesurées sur les populations civiles. Alors qu?a l?Ouest, des drames se sont produit (Oradour, le Vercors, les Glières, etc ?) cela resta quand même assez limité ?
Vous imaginez un peu si ces mesures aurait été pris en France ? on ne compterai pas les morts par centaines, mais par centaines de milliersLa 12 division décréta que « toute personne « tolérant » les partisans serai pendu » et que « les civiles pris sans laissez passer récent seraient immédiatement fusillé ». Au même moment les soldats récurent l?ordre de « bruler toute les maisons soupçonnées d?abriter de partisans, sans même vérifier au préalable l?identité des habitants ».
Tandis que la troupe exécutait ces « éléments suspect » ou les livrait au SD pour « traitement spécial », d?autres unités de la Wehrmacht laissèrent une campagne de pendaisons publiques de civils accusés d?avoir donné de la nourriture à des soldats soviétiques.
A la mi Aout, le 2e Corps insista sur le faite qu?il fallait « pendre publiquement les « partisans »» et « les laissé pendre quelque temps ».
Par mesure « sans ménagement », on entendait pendaison ou peloton d?exécutionsLe groupe d?armée nord déclara en Janvier 42 : « le récent regain d?activité des partisans dans les zones occupé exige l?adoption de mesure sans ménagement. Les partisans doivent être liquidés la ou il s apparaissent, même chose pour leurs repaires (les villages) qui doivent être rasé du moment qu?ils ne sont pas indispensable a l?hébergement de la troupe ».
En mai 43, la 18e panzer division est ses unités de soutien tuèrent 1584 « partisans » firent 1568 prisonnier et chassèrent de la région 15812 habitants après avoir brulé leur village, la division ne trouva que quelques armes périmés au sein de la population et ne subit quasiment aucun perte.
Dans un rapport, un officier de la Wehrmacht en Biélorussie déclarait, par exemple, avoir fusillé 10 431 prisonniers sur 10 949 pris lors de « combat avec les partisans » au cours du seul mois d?octobre. Il s?agissait en faite de représailles sur les civiles, l?opération avait couté la vie à 2 soldats allemands seulement
Je ne sais pas si vous mesurer toute l?ampleur de cette ordre, quand on sais par exemple que les allemands ont encerclé pas loin de 600.000 soldats soviétique en octobre prés de Kiev ?A la mi septembre, l?OKW ajouta une précision aux ordres donnés aux divisions combattantes a l?Est : « Tout les soldats soviétiques dépassé par l?avance de la Wehrmacht et n?ayant pas été fait prisonnier au combat doivent être traité comme partisans (c'est-à-dire fusillé sur le champs) »
A la fin du mois de juillet, la 16e armée précisa que les membres des « bataillions de partisans » ainsi que tout les civiles leur ayant apporté une aide quelconque ou soupçonné d?avoir apporté leur concours a la résistance devaient être fusillé ».