histoire du capitaine Roy Creek

Cette rubrique permet à tous les visiteurs du site DDay-Overlord intéressés par les parachutages et les largages de planeurs, ainsi que les batailles aériennes qui ont eu lieu au-dessus de la Normandie pendant toute la Bataille de Normandie.
maxime
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histoire du capitaine Roy Creek

Message non lu par maxime »

Cpt. Roy Creek soldat du 507 PIR 82 airborne .

3h30. alors que les derniers parachutistes des 82 et 101 airborne viennent d'atterrir, des petits groupes d'hommes tentent de se rassembler dans le bocage normand qui leur semble si hostile. La visibilité, malgré le claire de lune, est limité en raison des haies, si abondantes dans le secteur et qui permettent aux defenseurs de mener un combat d'embuscades dévastateur parmi les troupes venant de toucher le sol normand. L'un d'entre eux est le capitaine Roy Creek qui a été largué avec les 2004 parachutistes du 507 PIR. Celui-ci essaie désesperement de regrouper les hommes de sa compagnie, le Easy compagnie, mais il s'aperçoit rapidement que ses hommes ont été largement éparpillés et il découvrira plus tard que le 507 PIR a été le regiment le plus mal largué parmi les six regiments de paras ayant sauté cette nuit-là.

" ..... A travers les haies, nous pouvons entendre des voix mais je ne peux dire s'il s'agit d'allemand ou d'americains . Notre mot de passe pour cette operation est "flash". Alors que je commence ma progression, juste après m'etre libéré de mon parachute, j'entend un bruit derriere un arbre, puis vient le mot "flash", la seul reponse qui me vient automatiquement est "flash, bon sang!" ( N.D.A: la reponse attendue etait le mot "thunder" ). Heureusement, pour moi il s'agit du Lieutenant-Colonel Maloney, l'executive officier du regiment. Je retrouve enfin un ami.

En chemin, nous retrouvons des hommes du regiment, mais aussi des hommes des autre unités, y comprix de la 101 airborne, dont les zone de saut se trouve a coté de carentan.

Juste avant l'aube, les premiers planeurs arrivent. L'un d'entre eux atterit dans un marais situé a moins de 150 metres de notre position. Alors que les hommes commencent è sortir du planeur, une mitrailleuse embusquée dans une haies, ouvre le feu. Les hommes commencent à tombé devant le planeur sans que nous ne puissions intervenir."

j'ai ecris cette histoire a la demander de certain membre et j'espere qu'elle leur plaira !!

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maxime
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nouvelle histoire : du capitaine Roy Creek

" vers 9h00, le lieutenant-colonel Ostberg, qui commande le 1 bataillon du 507 PIR, reviens du command post ( poste de commandement ) du général Gavin et nous annonce que ce dernier veut rejoindre le secteur de la Fiere et que nous devons le suivre : ce qui veux dire retraverser les zones inondées que nous venons de quitter le matin même .

alors que nous pataugeons dans l'eau jusqu'à la poitrine, nous sommes la cible d'un sniper allemand, qui doit être assez éloigné car son tire est inefficace. cependant, un ricoché sur l'eau peut nous touché au visage. tout ce que nous avons à faire est d'avancer et prier. Nous atteignons la rive sans encombre et nous dirigeons vers le sud en direction du pont de la Fiere. Quand nous arrivons, le général Gavin nous demande de nous rendre a chef-le-pont, en longeant la voie de chemin de fer, de tenir le village, et plus particulièrement le pont enjambant le Merderet situé a l'ouest du centre du village.

les quelques hommes, qui ont put récupérer des armes automatiques dans les containers largués en même temps que nous, sont désigné pour cette mission et placés sous le commandement du lieutenant-colonel Ostberg ....."


a+ [/i]
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Guile
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Tres intéressant Maxime, mais n'oublie pas de mettre tes sources Image !
Invité

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Roy Creek en 2000
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maxime
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Message non lu par maxime »

bah je le dir et le redit mes sources, c'est les livres ..... (bon surtout un qui s'appele :" Utah Beach , Sainte Mère Eglise Sainte Marie du Mont " collection : Heimdal !! et c'est Georges Bernage et Dominique François qui l'on écrit !!

et je vous le conseil il a des images magnifique !! (inédites je sais pas mais je pense ) et explique très bien .... a des petits témoignages comme vous pouvez le voir !! ^^

A+
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Guile
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Message non lu par Guile »

Je sais que c'est toujours les mêmes sources, mais il faut le mettre à chaque fois !
maxime
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Message non lu par maxime »

ok bah il n'y a pas de probleme !!
Florence
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[quote="gennaker"]Roy Creek en 2000
[/quote]

Qu'elle est belle cette image...
Nous sommes conscients que ces Américains, là-bas vont à l'abattoir.
"Pauvres bougres" dit Frerking, incidemment à voie basse.....
J'ai moi aussi le sentiment de monter à l'échafaud.

Heinrich Severloh, WN62, Mémoires à Omaha beach
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Membre de l'association : "Les Fleurs de la Mémoire".
maxime
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suite de l'histoire :


une centaine d'hommes est rassemblée avec tout ce qu'il peuvent porter, armés de fusils, de mitraillettes, et de 3 mitrailleuses ainsi que de grenades de different types, y compris la grenade anglaise Gammon. Vers 10h 00, en ce 6 juin, Ostberg et sa force comprenant des hommes de toutes les compagnies du 507 mais aussi du 508 se dirigent vers la gare de Chef-du-Pont, sans rencontrer de résistance. La gare est au centre du village, un pont d'une importance stratégique se situe à une courte distance, au sud-ouest.

Tenir le pont .....

Une équipe est envoyée pour reconnaitre la parie nord-est de la gare, et ne provoque aucun incident. Le reste de la force, commandé par Ostberg, commence à avancer vers la parie de la ville menant au pont. Le groupe est immédiatement pris à partie par des tirs venant des bâtiments. Quatre hommes sont tuées alors que le reste du groupe est forcé de tenir en attendant que le village soit entièrement reconnu. Cela prend 2 heures.

"...... A ce moment-là, la plupart des allemands ont fui devant nous, pour apparemment se regrouper au pont. La vitesse est prépondérante. Nous savons que le pont doit être pris avant que les allemands puissent organiser une défense. Nous nous lançons à l'attaque, mais celle-ci est mal préparée. Nous arrivons trop tard. Deux officiers arrivent au pont et sont touchés tous les deux. L'un tombe du pont, l'autre tombe en s'approchant de celui-ci. L'homme tombé dans l'eau est le Lt-Col Ostberg. Il est secouru peu de temps après par deux soldats du 507 et reprend le combat. L'autre officier a été tué. Peu de temps après le Colonel Maloney arrive avec 75 hommes et se prépare à déloger l'ennemi. La voie de chemin de fer coupe le village en deux, du nord au sud, et le pont qui passe au-dessus du Merderet est orienté vers le sud-ouest. A une petite distance du pont, sur le coté gauche de la rue menant au pont se trouve une laiterie (NdA : aujourd'hui nestlé) possédant deux bâtiments qui offrent un bon poste d'observation. Au sud de la laiterie et des trois cotés du pont, un obstacle naturel : les marais. Le seul accés au pont est celui que nous avons choisie, celui traversant Chef-du-Pont.

Notre propre position, le long des haies à l'est du pont, devient vite intenable en raison de tir direct des armes individuelles et de l'artillerie ennemi venant du flanc droit. Alors que tout semble nous mener à une impasse, le Colonel Maloney est rappeler à la Fiere avec tous les hommes disponibles, laissant seulemant 34 hommes à Chef-du-Pont. En même temps que leur départ, surviennent trois nouveaux évènement : un tir direct d'artillerie ennemie sur notre position autour de la laiterie qui réduit notre nombre d'homme de 34 à20, puis l'un de nos poste d'observation nous signal l'arrivée d'un détachement ennemi, estimé à une compagnie, faisant mouvement sur notre flanc gauche. Enfin, pour finir, un officier nous amène un message du général Gavin nous ordonnant de tenir coûte que coûte ! Il est évident que cela ne pouvait nous coûter d'avantage et que nous ne pouvions tenir quelque chose que nous ne possédions pas !!
Des renforts sont demandés et, venant du ciel, des C-47 apparaissent larguant des containers d'armes et de munitions. Moins de trente minutes plus tard, l'officier nous ayant transmis le message, est de retour avec une trentaine d'hommes et un canon de 57mm, qui sont immédiatement mis en position. Nous commençons à ouvrir le feu sur la pièce d'artillerie ennemie, que je suis sûr de ne pas avoir touchée.

A ce moment-là, je me suis retrouvé particulièrement exposé sans aucun endroit pour me protéger. J'aperçois une petite maison de brique à une faible distance du pont. Je fais un detour et entre à l'interieur pour découvrir le cadavre d'un soldat ennemi en train de se consumer, victime probablement d'une des grenades au phosphore, largué au debut des combat. La maison n'a de la place que pour un seul homme. Cela devient la foule avec l'arrivée d'autres gars qui ne savent où aller. La fumée et l'odeur de l'homme carbonisé m'amènent à prendre une decision rapide, l'inhalation toxique du phosphore et le risque de déstruction de cette maison isolé m'impose à la quitter. Avec nos renfort, des positions solides sont organisées sur nos arrière et le long des marais. Nous ouvrons le feu de toute nos armes, y compris de notre mortier de 60mm. A un signal déterminé tous nos tire se sont arrêtés pour permettre à un officier et dix hommes de prendre position a l'ouest du pont et de tenir la chaussée. Cinq allemands tententde se degager de ce piège qu'est devenu la chaussée, mais sont immédiatement abattus. La bataille est terminée et le pont sous notre contrôle ......."

le capitaine Roy Creek rejoindra le jour même son régiment qui se regiment qui se regroupe à l'est du Merderet dans le secteur de la Fiere et participera aux durs combats qui suivrons le 9 juin.

le capitaine Creek sera promu au grade de major à la fin de la bataille de normandie.



grand respect a cet homme et à tous les autres aéroportés qui on vécu des combat identique !!

A+
Invité

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Message non lu par Invité »

Tu nous retranscris preque mot pour mot le texte de Dominique François dans "507tj Parachute Infantry regiment".

Cite tes sources sinon, gare au copyright!!

Par ailleurs, Roy Creek était lieutenant en Normandie. il serait plus tard promu capitaine par Edson Raff, CO du 507 après la capture du Col George Milet.
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