Petites histoires du Vercors...
Posté : 24 mars, 22:21
A travers ce topic, je compte vous faire partager quelques petits épisodes de la vie des maquisards du Vercors. Parfois émouvantes, héroïques ou tragiques, j?espère que ces petites histoires du Vercors vous "plairont"?
Le jeudi 13 mai 1943, Alfred Roche s'était rendu comme d'habitude sur la place de Saint-Martin en Vercors, à l'arrivée du car pour accueillir d'éventuels maquisards, le mode de passe "FT 27" lui fût donné par un jeune garçon s'exprimant en français mais avec une pointe d'accent qu'il ne pût déterminer. Hébergeant les nouvelles recrues, Roche en profitait pour les faire parler et c'est ainsi qu'il apprit du jeune garçon qu'il était allemand et que, déserteur pour la deuxième fois, il venait se réfugier au maquis.
Cette histoire sembla douteuse à Roche qui ne manqua pas de recommander la surveillance discrète de l'individu lorsqu'il le présenta au Camp 4.
L'allemand demeura deux jours, pendant lesquelles il prit de nombreuses notes, dont les noms des responsables.
Le dimanche, après le déjeuner, profitant de la sieste de ses camarades, il tenta de s'enfuir. Surpris, il ne répondit pas à la sommation de la sentinelle et celle-ci tira. Grièvement blessé par une balle qui lui perfora le poumon, l'allemand fût ramené au camp. Dès que son état le permit, il fût interrogé et avoua qu'il appartenait aux Jeunesses Hitlériennes. Il avait été envoyé en mission et devait faire son rapport ce même dimanche, vers 16h, à Pont-en-Royans.
Un groupe de résistants partit immédiatement pour tenter de capturer l'officier attendant le rapport, mais ils arrivèrent trop tard.
Source : "Témoignages sur le Vercors"
Le jeudi 13 mai 1943, Alfred Roche s'était rendu comme d'habitude sur la place de Saint-Martin en Vercors, à l'arrivée du car pour accueillir d'éventuels maquisards, le mode de passe "FT 27" lui fût donné par un jeune garçon s'exprimant en français mais avec une pointe d'accent qu'il ne pût déterminer. Hébergeant les nouvelles recrues, Roche en profitait pour les faire parler et c'est ainsi qu'il apprit du jeune garçon qu'il était allemand et que, déserteur pour la deuxième fois, il venait se réfugier au maquis.
Cette histoire sembla douteuse à Roche qui ne manqua pas de recommander la surveillance discrète de l'individu lorsqu'il le présenta au Camp 4.
L'allemand demeura deux jours, pendant lesquelles il prit de nombreuses notes, dont les noms des responsables.
Le dimanche, après le déjeuner, profitant de la sieste de ses camarades, il tenta de s'enfuir. Surpris, il ne répondit pas à la sommation de la sentinelle et celle-ci tira. Grièvement blessé par une balle qui lui perfora le poumon, l'allemand fût ramené au camp. Dès que son état le permit, il fût interrogé et avoua qu'il appartenait aux Jeunesses Hitlériennes. Il avait été envoyé en mission et devait faire son rapport ce même dimanche, vers 16h, à Pont-en-Royans.
Un groupe de résistants partit immédiatement pour tenter de capturer l'officier attendant le rapport, mais ils arrivèrent trop tard.
Source : "Témoignages sur le Vercors"