L'histoire de l'USS Relief
Posté : 07 janv., 18:39
L'USS Relief est un navire de l'US Navy qui participa à la guerre du Pacifique en tant que navire-hôpital. Long de 147 mètres, large de 18 mètres, il peut transporter jusqu'à 11 tonnes de matériel. 700 patients pouvaient être pris à bord en addition à l'équipage qui comprenait 454 personnes : cinquante-deux officiers dont seize de la Navy, trente-quatre du corps médical et deux aumôniers ; plus 402 membres d'équipage dont soixante-quatre était attaché au pont, vingt-trois aux communications, soixante-cinq étaient mécaniciens, dix-sept étaient réparateurs, cent cinquante-quatre faisaient partie du personnel médical et il y avait également douze infirmière de la Navy.
Au lendemain de l?attaque de Pearl Harbor, l'USS Relief fut immédiatement transformé en navire-hôpital dans le port de Boston avant de rejoindre l'immensité du Pacifique. En novembre 1943, il couvrit l'attaque de Tarawa puis en février 1944, celle d'Eniwetok. Après cette dernière bataille, le navire doit retourner à Pearl Harbor pour débarquer les victimes qui encombrent alors ses lits.
12 février-14 février 1944, Pearl Harbor
L'île ressemblait au paradis que les hommes réclamaient après Kwajalein. Aux docks d'Honolulu, le navire débarqua les patients et ils furent accueillis par une fanfare.
Les Américains étaient débarqués les premiers et alors que les Marines quittaient le navire, les blessés japonais furent transportés sur le pont arrière. Pendant que les japonais attendaient dans leurs brancards d'être transférés en bas de la passerelle, les derniers Marines sortaient de leurs salles et traversaient le pont arrière. Pour la première fois depuis le début de la traversée, les Marines étaient face à face avec leurs ennemis. Les Marines regardaient les japonais et les japonais regardaient les Marines. C'était les hommes qui s'étaient entretués quatre jours auparavant. L'officier du pont les regardait. Après un moment, les américains se rapprochèrent des japonais et ils leur donnèrent des cigarettes. Puis ceux qui n'avaient pas le bras dans le plâtre ou en écharpe saluèrent leurs ennemis avant de traverser la passerelle et de quitter le navire.
Un prisonnier japonais quitte un navire américain
L'équipage travailla toute la nuit pour se ravitailler en provisions, pour ajouter du fuel et pour nettoyer le navire. Le matin suivant, les compartiments dans lesquels les japonais avaient été placés furent désinfectés. Tout le monde eut l'ordre de quitter le navire pendant ce processus. Ceci donna à l'équipage quatre heures de liberté à Pearl Harbor. Après, le navire partit pour l'île de Roi.
Pendant le trajet, les soldats apprirent une musique américaine aux japonais. Les japonais la chantèrent, et même plutôt bien. Le nom de la chanson était " Remember Pearl Harbor".
21 février-29 février 1944, île de Roi
L'USS Relief transporta un supplément de fournitures médicales pour l'île de Roi depuis Pearl Harbor. Elles étaient censées être utilisées pour les hôpitaux établis sur l'île.
L'île de Roi avait été aussi gravement touchée que Kwajalein ou Tarawa. Des groupe entiers de maison étaient détruits, les bâtiments étaient torus et grotesques. Ils ressemblaient à un film pour Journey's End. Des avions et des épaves japonaises de toutes sortes jonchaient la plage.
Le groupe de maisons que les japonais avaient occupé comme lieu de résistance avait été converti en hôpital. Le navire débarqua ses suppléments médicaux, en traitant simultanément les hommes de la flotte et les hommes sur la plage. Radio, consultations des dents, des yeux, des oreilles, du nez et de la gorge furent l'objet de très nombreuses visites.
Après neuf jours, le navire partit pour Majuro : l'atoll le plus beau du monde.
1er mars-4 juin 1944, atoll de Majuro
Majuro fut occupé facilement, avec peu d'opposition. La beauté naturelle de cette île tropicale n'avait pas été détruite. Après Tarawa, Kwajalein et Roi, Majuro ressemblait à un décor hollywoodien. L'eau était aussi bleue que le ciel, et aussi transparente que le cristal. Le fond du lagon était une masse de formation corallienne. Il y avait des bancs entiers de poissons tropicaux sur la côte et ils rougissaient à la lumière du soleil comme s'ils avaient été peints. Les îles étaient recouvertes d'herbes humides des tropiques et le sable corallien était étoffé d'un tapis de végétation tombante. De l?eau bleue du lagon émergeaient des jetées, le long desquelles venaient accoster les vedettes amenant le personnel des navires aux cantines et aux clubs de « Majuro Beach ». Majuro est un exemple typique de ces bases de circonstances édifiées en quelques jours. Au croisement de deux routes de ciment, les indigènes micronésiens qui, une semaine plus tôt, n?avaient jamais vu une automobile, ni même une roue, passaient leurs journées à regarder dans la stupeur le dieu casqué de blanc de qui les gestes orientaient les autos. Quelques-uns mâchaient déjà le chewing-gum ; la plupart conduisaient jeeps et camions.
La plus grande concentration de navire que le monde ait vu mouillait à Majuro. Sa grandeur et le nombre de navires étaient stupéfiants. L'USS Relief n'apporta jamais de fournitures médicales pour autant de navires et d'hommes, et il ne le ferait plus jamais. Le Relief était le seul navire présent à Majuro et il devait s'occuper des 200 000 hommes de la 5ème flotte. Le laboratoire dentaire travaillait nuit et jour. Il n'était jamais vu sans une queue de quinze ou vingt hommes attendant un traitement et il se passait la même chose pour les autres départements. Les salles du navire étaient tellement pleine que c'eut aurait été un honneur si l'on avait du les évacuer entièrement.
L'Etat-major médical tenait des forums et des meetings médicaux sur le port pour tous les officiers médicaux du navire. Tous les jours, il y avait des pique-niques et des fêtes pour tous les hommes en repos. Ils prenaient des steaks grillés au barbecue et des bières sur l'île, ils nageaient et se reposaient.
Atoll de Majuro
Le navire établit un programme régulier de voyages d'ambulances vers tous les navires de la zone de mouillage. Le nombre de patients traités qui retournaient au combat était tellement élevé qu'une liste régulière de bateaux était tenue afin de ramener les hommes sur leur bateau d'origine. Un programme régulier d'avion avait également été établi pour évacuer les hommes de la zone et les emmener à Pearl Harbor ou aux Etats-Unis.
Après trois mois passés dans ce paradis tropical (qui était le seul endroit dans le Pacifique ou les hommes voulaient retourner), Le Relief partit pour Kwajalein.
Au lendemain de l?attaque de Pearl Harbor, l'USS Relief fut immédiatement transformé en navire-hôpital dans le port de Boston avant de rejoindre l'immensité du Pacifique. En novembre 1943, il couvrit l'attaque de Tarawa puis en février 1944, celle d'Eniwetok. Après cette dernière bataille, le navire doit retourner à Pearl Harbor pour débarquer les victimes qui encombrent alors ses lits.
12 février-14 février 1944, Pearl Harbor
L'île ressemblait au paradis que les hommes réclamaient après Kwajalein. Aux docks d'Honolulu, le navire débarqua les patients et ils furent accueillis par une fanfare.
Les Américains étaient débarqués les premiers et alors que les Marines quittaient le navire, les blessés japonais furent transportés sur le pont arrière. Pendant que les japonais attendaient dans leurs brancards d'être transférés en bas de la passerelle, les derniers Marines sortaient de leurs salles et traversaient le pont arrière. Pour la première fois depuis le début de la traversée, les Marines étaient face à face avec leurs ennemis. Les Marines regardaient les japonais et les japonais regardaient les Marines. C'était les hommes qui s'étaient entretués quatre jours auparavant. L'officier du pont les regardait. Après un moment, les américains se rapprochèrent des japonais et ils leur donnèrent des cigarettes. Puis ceux qui n'avaient pas le bras dans le plâtre ou en écharpe saluèrent leurs ennemis avant de traverser la passerelle et de quitter le navire.
Un prisonnier japonais quitte un navire américain
L'équipage travailla toute la nuit pour se ravitailler en provisions, pour ajouter du fuel et pour nettoyer le navire. Le matin suivant, les compartiments dans lesquels les japonais avaient été placés furent désinfectés. Tout le monde eut l'ordre de quitter le navire pendant ce processus. Ceci donna à l'équipage quatre heures de liberté à Pearl Harbor. Après, le navire partit pour l'île de Roi.
Pendant le trajet, les soldats apprirent une musique américaine aux japonais. Les japonais la chantèrent, et même plutôt bien. Le nom de la chanson était " Remember Pearl Harbor".
21 février-29 février 1944, île de Roi
L'USS Relief transporta un supplément de fournitures médicales pour l'île de Roi depuis Pearl Harbor. Elles étaient censées être utilisées pour les hôpitaux établis sur l'île.
L'île de Roi avait été aussi gravement touchée que Kwajalein ou Tarawa. Des groupe entiers de maison étaient détruits, les bâtiments étaient torus et grotesques. Ils ressemblaient à un film pour Journey's End. Des avions et des épaves japonaises de toutes sortes jonchaient la plage.
Le groupe de maisons que les japonais avaient occupé comme lieu de résistance avait été converti en hôpital. Le navire débarqua ses suppléments médicaux, en traitant simultanément les hommes de la flotte et les hommes sur la plage. Radio, consultations des dents, des yeux, des oreilles, du nez et de la gorge furent l'objet de très nombreuses visites.
Après neuf jours, le navire partit pour Majuro : l'atoll le plus beau du monde.
1er mars-4 juin 1944, atoll de Majuro
Majuro fut occupé facilement, avec peu d'opposition. La beauté naturelle de cette île tropicale n'avait pas été détruite. Après Tarawa, Kwajalein et Roi, Majuro ressemblait à un décor hollywoodien. L'eau était aussi bleue que le ciel, et aussi transparente que le cristal. Le fond du lagon était une masse de formation corallienne. Il y avait des bancs entiers de poissons tropicaux sur la côte et ils rougissaient à la lumière du soleil comme s'ils avaient été peints. Les îles étaient recouvertes d'herbes humides des tropiques et le sable corallien était étoffé d'un tapis de végétation tombante. De l?eau bleue du lagon émergeaient des jetées, le long desquelles venaient accoster les vedettes amenant le personnel des navires aux cantines et aux clubs de « Majuro Beach ». Majuro est un exemple typique de ces bases de circonstances édifiées en quelques jours. Au croisement de deux routes de ciment, les indigènes micronésiens qui, une semaine plus tôt, n?avaient jamais vu une automobile, ni même une roue, passaient leurs journées à regarder dans la stupeur le dieu casqué de blanc de qui les gestes orientaient les autos. Quelques-uns mâchaient déjà le chewing-gum ; la plupart conduisaient jeeps et camions.
La plus grande concentration de navire que le monde ait vu mouillait à Majuro. Sa grandeur et le nombre de navires étaient stupéfiants. L'USS Relief n'apporta jamais de fournitures médicales pour autant de navires et d'hommes, et il ne le ferait plus jamais. Le Relief était le seul navire présent à Majuro et il devait s'occuper des 200 000 hommes de la 5ème flotte. Le laboratoire dentaire travaillait nuit et jour. Il n'était jamais vu sans une queue de quinze ou vingt hommes attendant un traitement et il se passait la même chose pour les autres départements. Les salles du navire étaient tellement pleine que c'eut aurait été un honneur si l'on avait du les évacuer entièrement.
L'Etat-major médical tenait des forums et des meetings médicaux sur le port pour tous les officiers médicaux du navire. Tous les jours, il y avait des pique-niques et des fêtes pour tous les hommes en repos. Ils prenaient des steaks grillés au barbecue et des bières sur l'île, ils nageaient et se reposaient.
Atoll de Majuro
Le navire établit un programme régulier de voyages d'ambulances vers tous les navires de la zone de mouillage. Le nombre de patients traités qui retournaient au combat était tellement élevé qu'une liste régulière de bateaux était tenue afin de ramener les hommes sur leur bateau d'origine. Un programme régulier d'avion avait également été établi pour évacuer les hommes de la zone et les emmener à Pearl Harbor ou aux Etats-Unis.
Après trois mois passés dans ce paradis tropical (qui était le seul endroit dans le Pacifique ou les hommes voulaient retourner), Le Relief partit pour Kwajalein.