Plaidoyer pour les Troop Carriers
Posté : 10 avr., 15:23
Avec le 6 juin, il sera aussi temps de penser aux Troop carriers et à ces centaines de C-47 lents et désarmés qui ont largué les paras…. la tendance populaire est au "bashing" des Air Corps pilots, soit disant responsables des mauvais largages…. mais peût etre ont ils aussi droit à un peu d'indulgence
Les Transporteurs de troupes (Troop Carrier) volaient en Europe avec des charges de l'ordre de 30 000 livres (environ 13 tonnes). La charge jugée raisonnable était de 27 000 livres (12,2 tonnes)
Pour la nuit du 6 juin, les C-47 étaient bourrés d'équipement et de parachutistes surchargés, ce qui portaient leur capacité à près de 15,5 tonnes. Ceci affectait grandement leurs performances. Les avions ralentissaient généralement à 90 mph (144km/h) et levaient la queue de l'appareil pour permettre le largage. Ralentir à 90 mph avec leur chargement le Jour J aurait provoqué l'arrêt des moteurs de l'appareil en plein ciel. Donc, la recommandation pour le saut de l'opération Neptune était de voler 20 mph plus vite qu'à l'accoutumée, soit 110 mph (177 kmh). Beaucoup de parachutistes se sont plaint que les avions volaient trop vite au moment du saut, et ont considéré cela comme moyen d'éviter la flak. Les paras ne pouvaient que deviner que les avions allaient trop vite, et s'en rendre compte au moment de l'ouverture brutale du parachute, avec le choc et la rupture des équipements qu'ils transportaient. Quelques paras ont même prétendus que leur avion volait à plus de 150 mph au moment du saut... (241 kmh)
Chaque parachutiste, avec des équipements qui multipliaient presque par deux leur poids, influençait l'équilibre des appareils. Certains pilotes ont raconté comment ils pouvaient sentir les turbulences chaque fois qu'un parachutiste quittait l'appareil.. En débouchant des nuages, les pilotes n'avaient que 4 minutes pour s'orienter, et faire les ajustements nécessaires avant la DZ. Seulement deux navigateurs pour 5 appareils étaient disponibles, ce qui signifie que pour 3 C-47 sur 5, de simples troopers ont servi de navigateurs, de nuit, dans les nuages et malgré la flak.
Un silence radio absolu était imposé aux avions, et malgré les nuages et la flak, il fut respecté scrupuleusement.
Un vent de 20 à 30 noeuds balayait la DZ au moment du saut.
Il y avait pour Neptune 821 C-47 en l'air. Aucune collision ne fut à déplorer.
821 appareils du IX Troop Carrier Command ont donc été utilisés pour larguer les 13 348 paratroopers des 82nd et 101st Airborne. (Et 14 Howitzers)
3 n'ont pas décollés, et 21 ont été perdus et 196 endommagés
512 planeurs ot été largués (220 Horsas et 292 Wacos) transportant notamment 281 jeeps.
5 n'ont pas décollé, et 7 ont été abattus.
Les Transporteurs de troupes (Troop Carrier) volaient en Europe avec des charges de l'ordre de 30 000 livres (environ 13 tonnes). La charge jugée raisonnable était de 27 000 livres (12,2 tonnes)
Pour la nuit du 6 juin, les C-47 étaient bourrés d'équipement et de parachutistes surchargés, ce qui portaient leur capacité à près de 15,5 tonnes. Ceci affectait grandement leurs performances. Les avions ralentissaient généralement à 90 mph (144km/h) et levaient la queue de l'appareil pour permettre le largage. Ralentir à 90 mph avec leur chargement le Jour J aurait provoqué l'arrêt des moteurs de l'appareil en plein ciel. Donc, la recommandation pour le saut de l'opération Neptune était de voler 20 mph plus vite qu'à l'accoutumée, soit 110 mph (177 kmh). Beaucoup de parachutistes se sont plaint que les avions volaient trop vite au moment du saut, et ont considéré cela comme moyen d'éviter la flak. Les paras ne pouvaient que deviner que les avions allaient trop vite, et s'en rendre compte au moment de l'ouverture brutale du parachute, avec le choc et la rupture des équipements qu'ils transportaient. Quelques paras ont même prétendus que leur avion volait à plus de 150 mph au moment du saut... (241 kmh)
Chaque parachutiste, avec des équipements qui multipliaient presque par deux leur poids, influençait l'équilibre des appareils. Certains pilotes ont raconté comment ils pouvaient sentir les turbulences chaque fois qu'un parachutiste quittait l'appareil.. En débouchant des nuages, les pilotes n'avaient que 4 minutes pour s'orienter, et faire les ajustements nécessaires avant la DZ. Seulement deux navigateurs pour 5 appareils étaient disponibles, ce qui signifie que pour 3 C-47 sur 5, de simples troopers ont servi de navigateurs, de nuit, dans les nuages et malgré la flak.
Un silence radio absolu était imposé aux avions, et malgré les nuages et la flak, il fut respecté scrupuleusement.
Un vent de 20 à 30 noeuds balayait la DZ au moment du saut.
Il y avait pour Neptune 821 C-47 en l'air. Aucune collision ne fut à déplorer.
821 appareils du IX Troop Carrier Command ont donc été utilisés pour larguer les 13 348 paratroopers des 82nd et 101st Airborne. (Et 14 Howitzers)
3 n'ont pas décollés, et 21 ont été perdus et 196 endommagés
512 planeurs ot été largués (220 Horsas et 292 Wacos) transportant notamment 281 jeeps.
5 n'ont pas décollé, et 7 ont été abattus.