Mine légère M7 antichar

Histoire, fiche technique et photo

Image : Mine M7 anti-char

Historique de la Mine M7 anti-char

Lors de la conception de cette mine anti-char, les Américains s’inspirent de la grenade-mine Hawkins anglaise qui entre en service en 1942. Destinée aux véhicules légers, ce nouveau modèle dénommé « M7 Light Anti-Tank Mine » se compose d’un plateau à pression qui réagit à des masses modérées. Plusieurs mines M7 peuvent être rassemblées afin d’obtenir la destruction d’un blindé lourd.

Les versions M7 et M7A1 contiennent des détonateurs chimiques, respectivement M600 et M601, tandis que la version M7A2 contient un détonateur mécanique (M602).

A l’instar de la mine Hawkins, la mine M7 peut être utilisée à distance avec l’intégration d’un fil piège. Elle peut être déclenchée avec une mèche lente et un détonateur électrique relié à un allumeur électrique de type 10 Cap. Il est également possible d’y insérer un deuxième détonateur afin d’obtenir un dispositif anti-relèvement.

L’armée américaine a mis un terme au service de la mine légère M7 mais elle est toujours employée de nos jours dans de nombreux pays africains, au Proche-Orient et en Asie.

Fiche technique de la Mine M7 anti-char

Pays créateur/utilisateur : Etats-Unis
Dénomination : M7 Light Anti-Tank Mine
Production totale : 2 500 000

Type de mine : anti-char

Fonctionnement : plateau à pression (réaction à partir de 60 kg en bordure ou 110 kg au centre du plateau)

Explosif : 1,62 kg de tétryl

Masse totale : 2,2 kg
Longueur : 17,78 cm
Largeur : 11,43 cm
Hauteur : 6,35 cm