Blessés un 4 juillet

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Gennaker
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Blessés un 4 juillet

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Le Jour de l’Indépendance (en anglais : Independence Day ou Fourth of July) est la fête nationale des États-Unis commémorant la Déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776, vis-à-vis du Royaume de Grande-Bretagne.

POur de nombreux troopers de la 82nd Airborne, ce ne fut en Normandie que le 29ème jour d'une campagne qui devait en durer 3, et qui ne se clôturera pour le s survivants qu'au terme de 34 jours de combat ininterrompu

A 11 heures ce matin du 4 juillet, le 3/508 du Colonel Lou Mendez se lance à l'assaut à découvert de la colline 95. Kelso a soudain l'impression que quelqu'un vient de lui asséner un grand coup de batte de base ball dans la poitrine ; "Je ne 'ai pas entendu venir mais j'ai su que c'était un éclat d'obus." Il se relève, et remarque qu'il a perdu son Colt sous l'impact. Son pote Pat Collins est à ses côtés, le bras en sang. Kelso lui en fait la remarque. Collins le regarde avec de grands yeux : "Toi aussi, tu as l'air salement touché!" Kelso rampe à l'abri d'une haie. il est en sang. Il démonte son M-1 et jette les pièces au loin. Il rampe vers l'arrière vers un hopital de campagne. Il est transféré à l'hopital de Cheltenham en Angleterre deux jours plus tard. Début aout, il est toujours sur son lit d'hopital quand un GI blessé près de lui le regarde et lui dit ; "Tu viens d'avoir un garçon!". Kelso est scié! C'est son beau-père, connaissant les lenteurs du courrier, qui avait eu l'idée de passer l'annonce de la naissance de son fils dans le" Stars and Stripes", et l'annonce était passé dans le numéro de juillet : " Kelso C. "Casey," Horne, Jr. had been born on July 18th".

Kelso restera à l'hopital jusqu'en septembre et manquera Market Garden. Il participera à la campagne dans les Ardennes et quittera l'armée en octobre 1945.
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Le Major Mark Alexander Jr. était l'un des jeunes officiers du 504 PIR désignés pour former la colonne vertébrale du 505 PIR en juillet 1942. Il est nommé à la tête du 2/505 juste avant Husky et l'invasion de la Sicile. Il était XO du 505 lors du saut sur la Normandie le 6 juin 44. Il saute de 800 pieds (243 mètres) et attérit dans un petit bois à 5 km au nord de son objectif, Ste Mère Eglise. La crosse de sa carabine lui ouvre une grande balafre à la joue gauche lorsque le canon se plante dans le sol à l'attérissage. Le CO du bataillon, Fred Kellam est tué dès le 6 juin, et Alexander se trouve aux manettes du 1/505. Le 16 juin, Ridgway le bombarde XO du... 2/508th PIR de Roy Lindquist... en remplacement de Harry Harrison, relevé par Ridgway. Alexander proteste : "I'm a 505 man"... En vain. Il se retrouve le 3 juillet à mener l'assaut vers la Haye du Puits. Dès le début de l'attaque, le Lt Colonel Shanley, CO du 2/508, déclenche une "bouncing betty" et est grièvement blessé au cou. Alexander informe Lindquist qu'il prend le commandement du bataillon pour poursuivre l'attaque. Le lendemain, un 4 juillet, il sécurise une position à vue de la fameuse Hiill 95 pour son bataillon. Il s'apprète à prendre quelques instants de repos quand un obus de mortier touche la cime de l'arbre au dessous duquel il se trouve :
"Je crois que je l'ai entendu arriver, mais j'ai plongé trop tard. Deux fragments de shrapnels m'ont atteint dans le dos. J'ai eu l'impression qu'on m'enfonçait un poteau téléphonique dans le dos. Tout ce que je pouvais faire était de rester allongé et de jurer en pensant à toutes les fois où ils m'avaient raté. Ils avaient finalement balancé un obus de mortier au dessus de moi et m'avaient eu. Doc Montgomery et les medics ont accouru aussitot. Ils m'ont bandé la poitrine très serré pour fermer la plaie et éviter que les poumons ne s'affaissent. Ils ont demandé au régiment d'envoyer une jeep et m'y ont installé près du chauffeur. En route vers l'hôpital, on s'est arrêté au Poste de commandement et j'ai essayé de dire deux mots au colonel Lindquist mais je n'y parvins pas. Quand je suis arrivé à l'hôpital, une drôle de brume se levait. J'ai mis pîed à terre et j'ai vu deux aide soignants se précipiter avec un brancard. Je me souviens être tombé comme une masse. Je me suis réveillé quand deux médecins essayaient de faire une radio de ma poitrine. Je tremblais tellement qu'ils n'y parvenaient pas. Après mon opération, je me suis réveillé. Le major General Ridgway était assis près de mon lit et me tenait la main. Il me parlait mais dans ma demi conscience, je n'entendais pas ce qu'il me disait."
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