Avancée médicale ?!

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airborn
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Au début de la guerre, il existait encore de nombreux véhicules sanitaires hippomobiles et les évacuations sur l?arrière reposaient sur les trains sanitaires. Alors qu?on s?attendait à une guerre défensive avec des pertes modérées, l?Armée Française perdit en un mois 92 000 tués et 120 000 blessés difficilement pris en charge du fait du déplacement incessant des combats, des liaisons incertaines, de l?encombrement des routes par les réfugiés et de la désorganisation des chemins de fer rendant les évacuation par voie ferrée impossibles.
Plus tard, à partir de 1943, l?équipement en matériel américain de la 1ère Armée Française répondit avec une grande richesse à la nécessité d?adapter le Service de santé aux impératifs d?une guerre moderne. Les évacuation se firent essentiellement par voie routière dans cette armée entièrement motorisée, même si le recours aux cacolets à dos de mulet fut cependant utile en Italie. La campagne de Tunisie vit l?utilisation d?avion sanitaires Goéland, remplacés plus tard en Italie et en France par des DC3, capables de transporter 20 blessés couchés, utilisés enfin pour le rapatriement des déportés. En outre, plus de 26 000 blessés et malades bénéficièrent d?évacuation secondaires en Algérie par voie maritime.

Ceci pour montrer l'evolution du transport médical au cours de la ww2.
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[img(100%,8)]http://www.histanestrea-france.org/docs ... ne_com.jpg[/img]
sauterelle
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chapeau bas airborne
airborn
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Faut pas Sauterelle,celà viens simplement du net ;je n'ai pas la pretention de savoir autant de trucs. Image
airborn
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un sujet traitant de l'ergotherapie pendant la ww2:
L'ACE et les ergothérapeutes étaient très engagés dans des services reliés à la guerre, au Canada et à l'étranger. Au Canada, les ergothérapeutes travaillaient dans divers établissements, traitant les problèmes orthopédiques, neurologiques et psychiatriques des vétérans. Les articles de la RCE, tels que celui intitulé "Air Raid Strain" (Sweeten, 1941) nous rappellent l'importance de l'occupation dans la prévention des troubles de santé mentale. Les ergothérapeutes fournissaient du matériel aux prisonniers canadiens et britanniques qui étaient dans les camps allemands afin qu'ils aient des occupations significatives. Ils formaient des groupes locaux pour rassembler du matériel qui était envoyé outre-mer par l'intermédiaire de la Croix Rouge (Archives de l'ACE, Boîte sur la Deuxième Guerre mondiale. Dossier 5).
airborn
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L'ACE recevait des demandes d'ergothérapeutes des autorités britanniques qui reconnaissaient les progrès accomplis par les ergothérapeutes canadiens. Josephine Forbes et Dorothy Grant Simpson, ainsi que neuf autres ergothérapeutes, ont été les premières ergothérapeutes canadiennes à travailler pour le British War Office. Mary Wilson a lancé le programme d'ergothérapie en 1939 à la British Red Cross Convalescent Hospital for Brain Injuries, à Middleton Park, en Angleterre, soit le premier programme du genre (Occupational Therapy, English Hospital Appointment, 1941). Elle a joint les rangs de l'armée en 1944 et a continué à travailler à Middleton Park jusqu'en 1945. L'une des plus remarquables réussites de l'ACE a été
d'instaurer des services d'ergothérapie dans les hôpitaux du mi-nistère des Pensions et de la santé nationale (Canada), devenu par le suite le ministère des Affaires des anciens combattants.
REFERENCE:
Friedland, J., Robinson, I, & Cardwell, T. (Jan/Fév 2001). L'histoire de l'ACE, de 1926 à 1939. Actualités ergotheerapiques, 3, 1.
airborn
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Les blessures très graves qu'entraînent
l'artillerie moderne et les autres armes offensives font du traitement des états de choc et de la prévention des pertes sanguines massives des priorités pour la recherche médicale militaire. L'absence de méthodes sûres pour entreposer le sang et pour en identifier les types pendant la Première Guerre avaient limité l'emploi des transfusions sanguines aux rares occasions où le donneur et le receveur pouvaient être directement reliés par des tubes de caoutchouc et des tuyaux de verre (Desmond Morton, When Your Number's Up, 1993, p. 191). L'un des médecins militaires canadiens les plus célèbres fut Norman Bethune, un pionnier qui travailla à développer des méthodes de transfusion sécuritaires pour les champs de bataille lors de la Guerre Civile espagnole en 1936 et lors de l'invasion de la Chine par le Japon en 1938. Les méthodes qui avaient alors cours apparaissent comme du bricolage en regard des techniques employées aujourd'hui. En Chine, Bethune eut l'idée d'unités médicales mobiles qui traiteraient les blessés le plus près possible du front, ayant réalisé que les chances de survie sont d'autant meilleures que le délai de transport des blessés est plus court.

Les tentatives de Bethune pour fournir des soins médicaux aux blessés le plus rapidement possible furent poursuivies pendant la Seconde Guerre mondiale. Les combats au Moyen-Orient montrèrent que les stations de tri des blessés (« Casualty Clearing Stations » ou CCS) et les unités d'ambulance de campagne ne pouvaient suffir pour fournir les soins chirurgicaux à proximité du front. Des unités chirurgicales de campagne (« Field Surgical Units » ou FSU), mobiles, furent donc créées, dans lesquelles « le chirurgien devait être prêt à monter sa salle d'opération là où il trouverait un abri, et à le faire rapidement » (MacFarlane aux chirurgiens canadiens, 15 juin 1942, cité par Bill Rawling, Death Their Enemy: Canadian Medical Practitioners and War, 2001, p. 158). Des unités de transfusion de campagne (« Field Transfusion Units » ou FTU ) utilisaient des camion réfrigérés pour amener des produits sanguins vers le front et secourir les blessés le plus tôt possible dans le processus d'évacuation.

En plus de ces améliorations dans l'organization, on menait aussi entre les deux guerres des recherches médicales qui avaient des applications sur le champ de bataille. L'une des directions de recherche les plus prometteuses concernait le traitement chimique des maladies et des blessures. Au milieu des années trente, on découvrit que les sulfamides et autres dérivés des sulfonamides ralentissaient la croissance des bactéries; les médicaments tirés de ces produits, les sulfas (ou sulphas) furent largement utilisés pour traiter ou empêcher les infections dues aux blessures. Les sulfas pouvaient être administrés par voie orale ou appliqués directement sous forme de poudre sur les tissus infectés. Des expériences avec la pénicilline furent menées au début de la guerre, et lorsqu'on ouvrit le deuxième front, cet antibiotique était devenu un traitement systématique, les patients en recevant une première dose au centre de tri des blessés ou dans les unités chirurgicales avancées; d'autres doses suivaient lors de l'évacuation et à l'hôpital.

Des travaux importants sur les produits sanguins comme le plasma et le sérum furent entrepris dans les universités canadiennes et au Centre national de la recherche scientifique; pendant ce temps, d'autres chercheurs se penchaient sur les besoins particuliers des forces aériennes. Au moyen de l'unique chambre de dépressurisation au pays, des scientifiques de l'Université de Toronto étudiaient les effets des vols en haute altitude sur les équipages. Pendant ce temps, des travaux sur les effets de l'accélération - la force G - cherchaient à obvier aux effets négatifs des grandes vitesses sur la circulation du sang, la force centrifuge entraînant des pertes de conscience et des pertes de vision lors des manoeuvres à très hautes vitesses, par exemple en s'arrachant à une descente en plongée. Un des chercheurs les plus remarquables fut Wilbur Frank, qui travaillait sous la direction de Frederick Banting à l'Université de Toronto, et qui mit au point les combinaisons de vol qui portent son nom. Ces combinaisons étaient parcourues par des tubes dans lesquels circulait un liquide qui contrebalançait le déplacement du sang occasionné par l'accélération; elles furent utilisées par les forces aériennes de la Royal Navy, bien qu'elles n'aient pas été acceptées par l'aviation. La recherche médicale parvenait ainsi à améliorer le traitement des blessés tout en mettant au point des méthodes qui permettaient aux soldats de mieux faire leur travail, c'est-à-dire - d'une certaine manière - en causant davantage de morts chez l'adversaire. [/td][/tr][/table]
airborn
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Outre la pratique civile et la recherche, l'armée offrait aux praticiens de la santé des occasions de carrière. À la fin de la guerre en Europe, 34.786 personnes avaient servi dans le Corps médical militaire royal du Canada (RCAMC), dont 3.656 infirmières. Le Corps avaient perd 107 membres, victimes des combats.

Le personnel médical qui choisissait de s'enrôler devait suivre les règlements que l'on peut s'attendre à trouver dans un cadre militaire. Les unités ambulancières de campagne étaient les unités responsables de l'évacuation et du traitement des blessés avant que ceux-ci ne soient confiés à la station de tri (CCS). Les unités ambulancières étaient assignées à des unités de combat spécifiques, ainsi la 14ème Unité ambulancière de campagne travaillait avec la 7ème Brigade d'infanterie, la 22ème Unité ambulancière avec la 8ène Brigade, la 23ème Unité ambulancière soignait les blessés de la 9ème Brigade d'infanterie.
Des sections d'assaut de ces trois unités ambulancières débarquèrent en Normandie avec les troupes d'infanterie le 6 juin. Depuis le champ de bataille, les blessés étaient transportés en civières par des brancardiers jusqu'au poste de secours de leurs régiment, d'où ils étaient évacués par ambulance. Le poste d'assistance était équipé pour traiter les blessés de la façon la plus rapide possible, en sorte que seulement des soins très sommaires pouvaient y être donnés. Les blessés étaient parfois emmenés directement à la station de tri, où ils pouvaient recevoir des produits sanguins ou de la morphine. Toute la chaîne d'évacuation jusqu'à ce point compris se trouvait sous le feu ennemi, et il était donc extrêmement important de pouvoir évacuer les blessé vers l'arrière le plus rapidement possible. L'étape suivante était l'évacuation vers un poste de soins de campagne (« Field Dressing Station ») où les blessés pouvaient recevoir des traitements intermédiaires avant le transfert vers le poste de tri, qui dispensait les soins chirurgicaux de base et pouvait accueillir des convalescents.
Ce système fut modifié lors des campagnes en Europe de l'Ouest. Pour pouvoir offrir aux blessés des soins chirurgicaux plus rapidement, les unités de soin de campagne (« Field Dressing Units » ou FDU) furent combinées avec les unités de transfusion (FTU) et les unités chirurgicales (FSU) en des Centres de soins chirurgicaux avancés (« Advanced Surgical Centres » ou ASC). Les postes de tri des blessés - où l'on pratiquait parfois des opérations - n'étaient pas considérés comme adéquats pour servir de base aux ASC parce qu'ils ne disposaient pas du personnel suffisant pour supporter deux unités de campagne (FSU) comprenant chacune deux équipes de chirurgie. Les ASC opéraient le plus près possible du front alors que les stations de tri furent davantage responsables de la convalescence à l'arrière des zones de combat.

Le traitement des blessés à l'avant du champ de bataille était sous la responsabilité de personnel médical masculin, mais la contribution des infirmières aux soins post-opératoires des soldats blessés ne peut être sous-estimée. Les infirmières étaient habituellement rattachées à un hôpital général ou à une station de tri mais certains demandèrent qu'elles puissent être assignées plus près du front, aux unités chirurgicales de campagne, car leur rôle dans le suivi post-opératoire des patients facilitait la guérison et aidait au travail du chirurgien.
La dernière étape de l'évacuation était le transfert vers un hôpital général, cela pour les patients qui réclamaient des soins plus poussés. Au début de la Campagne de Normandie, on envoyait le plus souvent ces blessés en Angleterre, par bateau, bien que l'évacuation par voie aérienne ait été pratiquée dès la Campagne de Sicile en 1943. Il y avait plus d'une vingtaine d'hôpitaux généraux canadiens, la plupart rattachés à une unité spécifique de l'armée, et qui se déplaçaient donc au fur et à mesure de l'avance des armées. L'Hôpital général no.1, par exemple, fut ouvert au début de 1941 près de Birmingham et comprenait 600 lits. Mais à compter de décembre 1943, il se transporta en Italie, suivant l'avance du 1er Corps d'armée canadien. Il fut finalement rejoint en Méditerranée par les hôpitaux généraux nos. 3, 5, 14, 15, et 28. Pendant ce temps en Grande-Bretagne, les préparatifs pour le Débarquement et l'invasion de l'Europe amenèrent la création d'hôpitaux de transit, d'hôpitaux côtiers et d'hôpitaux de base. Les hôpitaux de transit recevaient des blessés amenés par chemin de fer des ports de la côte sud de l'Angleterre. Les hôpitaux côtiers recevaient des hommes amenés par bateau et qui ne se trouvaient pas dans les circuits habituels de l'évacuation médicale ; les hôpitaux de base recevaient les patients qui avaient subis les traitements nécessaires à l'un ou l'autre des centres précédents. En juillet 1944, plusieurs hôpitaux généraux canadiens se trouvaient concentrés à Bayeux en Normandie, et faisaient partie du Centre médical du 21ème Groupe d'armées canadien. L'Hôpital général no.6 avait déménagé à Douvres-la-Délivrande. Au fur et à mesure que les armées alliées avançaient, les hôpitaux canadiens furent déplacés vers Rouen et Dieppe d'abord, puis vers Anvers et l'Allemagne.

L'obligation de traiter les blessés le plus près possible du front faisait que souvent les conditions de travail étaient loin d'être idéales... En plus de devoir affronter le feu de l'ennemi et les raids aériens, les postes médicaux devaient se prémunir contre la poussière et les mouches qui étaient omniprésentes en Normandie:


La plupart des camps étaient dans un verger ou à proximité d'un verger, dans lesquels les pommes tombaient au sol par milliers. Les cadavres des chevaux, des vaches, des moutons et des hommes gisaient et pourrissaient côte-à-côte, sans sépulture. Et ce, partout en Normandie. Il était donc impossible de contrôler la prolifération des mouches. De plus, toute la région était couverte de nuages de poussière, qui pénétrait partout et ce fut là sans doute une cause de la propagation des infections. (Journal de bord de la salle d'opération du 52ème Hôpital mobile de campagne, juin et juillet 1944, cité par Bill Rawling, Death Their Enemy: Canadian Medical Practitioners and War, 2001, p. 204)
Le personnel médical se retrouvait parfois au c?ur même des combats comme lors de l'attaque contre l'île de Walcheren à l'automne 1944. John Hillsman, de la 8ème Unité chirurgicale de campagne (FSU), décrit la situation tout juste après le débarquement des troupes amphibies, le 1er novembre :


Nous devions ramper sur le ventre sur deux cents yards, coincés entre d'un côté les munitions [d'un véhicule d'assaut qui avait été touché] qui explosaient et de l'autre les Allemands. Nous atteignons finalement la tente [de la 10ème Unité de soins de campagne] et nous voyons que le sergent avait organisé un groupe de secours qui s'apprêtait à replonger dans la mitraille pour aller chercher les survivants. Un des médecins pénétra à l'intérieur d'un Alligator sur le point d'exploser pour aller chercher le commando. Il fut presque tranché en deux par l'explosion d'un obus de mortier. Nous avons passé la demi-heure qui a suivi, le visage dans le sable, à bander des plaies, arrêter des hémorragies et à faire des attelles pour les fractures. Au-dessus de nos têtes, des explosions continuelles qui nous recouvraient de sable pendant que nous travaillions. Nous rentrions la tête dans le casque au point que le bord de ce maudit truc-là nous arrivait aux épaules. (John Hillsman, cité par Bill Rawling, Death Their Enemy: Canadian Medical Practitioners and War, 2001, p. 211).
Il s'écoula deux jours avant que la 8ème Unité chirurgicale de campagne puisse s'installer et soigner ses blessés dans des conditions plus « normales ».

Quelles étaient les blessures que le personnel médical devait traiter? La proportion des divers types de blessures, tel que rapportées par la 15ème Unité ambulancière de la 4ème Division blindée canadienne en septembre 1944, était à ce titre, représentative de ce qu'on trouvait pour toutes les armées de terre : 10% des blessures étaient dues au tir de fusils, 17,5% au tir des mitrailleuses, 14,5% au tir des mortiers, et près de 43% à l'artillerie ; quelques 27% des cas présentaient des blessures multiples. Bien entendu ces proportions varieraient selon la nature des combats, mais l'artillerie demeure la grande responsable des blessures sur le champ de bataille. D'autres statistiques montrent cependant l'étendue des progrès accomplis dans le soin des blessés de guerre : le taux de mortalité qui était de 114 pour mille à la Première Guerre est tombé à 66 pour mille et grâce aux progrès de l'hygiène, des traitements et de l'antisepsie, le taux de décès par maladie est inférieur à 1%.
airborn
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Dès les débuts de la guerre, on a reconnu que les soldats victimes de traumatismes psychologiques devaient être soignés, tout comme ceux qui avaient subis des blessures physiques. L'Hôpital neurologique no.1 fut établi en septembre 1940 à Basingstoke dans le Hampshire et comprenait 200 lits. Cette institution, souvent appelée simplement « Basingstoke », faisait aussi de la chirurgie plastique. En Méditerranée, la 1ère Division d'infanterie canadienne nomma un psychiatre divisionnaire et un centre de base en neuropsychiatrie fut créé auprès de l'Hôpital général no.15 en Afrique du Nord. La sédation, le repos, la psychothérapie, les traitements pharmacologiques et les électrochocs faisaient partie de l'arsenal thérapeutique, de même que le travail. Des patients, organisés en compagnies spéciales, chargeaient les munitions et le carburant destinés au champ de bataille, et il semble que de se rendre ainsi utile avait un effet bénéfique sur ces hommes victimes d'épuisement psychologique.
Siago
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Message non lu par Siago »

Ya quelques années j'ai lut "les medecins maudits", on doit pouvoir obtenir quelques infos dedans: sa relatent des expériences dans les camps bien-sur! A vous de juger!

Cordialement Siago!
airborn
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Message non lu par airborn »

Au sujet des grands brulés:
Les blessures dont les pilotes pouvaient être victimes diffèrent passablement de celles que l'on retrouve dans l'armée ou dans la marine. Beaucoup de pilotes et de membres d'équipages des bombardiers reçurent des blessures graves ou furent défigurés lorsque leur appareil s'écrasa ou fut abattu. Le pilote de chasseur, assis immédiatement derrière le réservoir d'essence de son appareil, pouvait être horriblement brûlé s'il était touché et que le carburant s'enflamme. Le Queen Victoria Cottage Hospital à East Grinstead, 50 kilomètres au sud de Londres, devint un centre spécialisé dans le traitement des grands brûlés de l'aviation et en chirurgie de reconstruction plastique. L'hôpital était dirigé par un néo-zélandais, le docteur Archibald McIndoe ; une aile pour les Canadiens fut inaugurée en 1944 sous la direction du docteur Ross Tilley de Bowmanville, Ontario. Le rétablissement de ces hommes était en soi un long et douloureux processus.La compassion et l'emploi de nouvelles techniques - bains salins, sulfamides et pénicilline de plus en plus utilisée, alors que le traitement traditionnel à l'acide tannique disparaissait - permettaient de meilleurs résultats que par le passé.
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