Journal du D-DAY au 8 mai 1945

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kommando.bb
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11 JUILLET 1944

Réponse de Charles Ledoyen à son fils François,(voir 10 juillet 1944) j'ai posté c'est deux lettres non seulement par rapport à leur date,mais aussi par ce qu'elles montrent leur vision des choses et leur sentiments au moment de la bataille de Caen.

Charles Ledoyen

Montréal, 11 juillet 1944

Cher François,

Je comprends à quel point le stress que tu vis en ce moment doit être énorme. Nous avons reçu certaines nouvelles de deux régiments Québécois qui ont participé au débarquement. Les pertes sont nombreuses. Le régiment de la Chaudière dénombre 212 morts et 793 blessés. De son côté, le régiment de Maisonneuve chiffre ses pertes humaines à 214 mots et 778 blessés. Malgré tous ces chiffres d'épouvante, nous gardons toujours espoir de te revoir en vie. Tu nous manques énormément.

Tes nouvelles nous donnent une lueur d'espoir en ce qui concerne la fin de la guerre. Vous semblez gagner du terrain. Les Alliés avancent. Depuis ton départ, il règne un vent de peur ici. La conscription enlève la joie de nos familles. Les hommes, pour éviter d'être mobilisés, se marient et ont des enfants rapidement. Personne ne veut prendre part à ce conflit monumental. Ces jours-ci, les mariages se font à la pelletée. Certains se sont coupés les index pour ne plus être capable de tirer au fusil. D'autres ont usé de la méthode fugitive. Ils se sont réfugiés dans les bois ou dans d'autres cachettes.

Il est évident que personne ne veut servir de chair à canon. Je me demande encore ce qui t'a poussé à t'enrôler. Je ne comprends pas ton geste !

Tout le monde a peur et se cache. Ce n'est pas pour rien que le Québec a refusé la conscription à 85 pour cent. Bien que cette dernière ait été proclamée en 1942, le gouvernement King a eu la décence d'attendre jusqu'en 1944 pour l'appliquer. Il n'en reste qu'à mes yeux, c'est un politicien comme les autres.


Il fait beau et chaud ici. Les tramways filent à vive allure les rues brûlantes. Le parc Lafontaine abrite plusieurs passants du soleil ardent. En dépit de cette chaleur, il règne un grand froid en raison de ton absence. Reviens-nous au plus vite.

Ton père : Charles
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325th GIR
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12 juillet 1944

En Normandie, l'offensive de la 1ère armée américaine en direction de St-Lo, l'amène jusqu'à 3 kilomètres de la ville mais elle rencontre une forte résistance allemande. Hill 192, située à l'est de la ville, est capturée.

( St Lo faite sa libération le week end prochain, pour ceux qui sont dans le secteur.)
Sous chaque croix blanche du cimetière Américain de Colleville-sur-Mer ( Normandie) , dort un morceau de Liberté.
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12 JUILLET 1944


les Etats-Unis reconnaissent l'autorité du gouvernement provisoire en ce qui concerne l'administration des territoires libérés sur le sol français
.

Dernier conseil des ministres à Vichy.
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325th GIR
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13 juillet 1944

En Normandie, la 1ère armée américaine ne fait aucun progrès en direction de St-Lo. On considère maintenant réaliser un assaut formel sur les défenses allemandes situées à l'est de la ville.
Sous chaque croix blanche du cimetière Américain de Colleville-sur-Mer ( Normandie) , dort un morceau de Liberté.
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13 JUILLET 1944

L'armée rouge et la résistance polonaise combattent côte à côte pour s'emparer de la ville polonaise de Wilno (Vilnus),en Lituanie.
Ensuite,les russes invitent les officiers polonais à un banquet de victoire,les arrêtent et les font déporter.


Le général degaulle rentre à Alger.

Le 13 juillet 1944, cinquante-neuf résistants sont torturés et fusillés par les Allemands dans le Fort de Penthièvre. Leurs corps sont murés dans un souterrain creusé dans le roc, alors que certains vivent encore. Le charnier est découvert le 16 mai 1945, mais les corps de neuf autres patriotes ne le seront qu'en 1957. C'est à la mémoire de ces hommes que ce monument, surmonté d'une croix de Lorraine, est inauguré le 11 juillet 1948.

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14 JUILLET 1944

le 14 juillet 1944 a lieu la plus importante opération : 360 bombardiers targuent des milliers de
containers sur le Vercors, la Saône-et-Loire, l'Ain, le Lot, la Haute-Vienne et plusieurs autres secteurs du sud-ouest.
Tous les témoins ont raconté que le spectacle en était féerique, d'autant que les Américains avaient pris soin de faire en
sorte que les parachutes soient bleus, blancs ou rouges ! Toutefois, dans plusieurs cas, l'aviation allemande interviendra
après les largages pour interdire aux maquisards l'accès à cette manne dispersée sur de vastes zones.

Le 14 juillet, la Brigade Jesser est à 90 kilomètres à l'est d'Eymoutiers. Arrive, par le sud, par la Croisille, le 95ème régiment de sécurité venant de Brive et Tulle, et, à l'ouest, un bataillon de schutzpolizei de Limoges accompagné de 600 miliciens arrivant de Linards. Il s'agit bien d'une manoeuvre d'encerclement et de réduction du maquis qui est programmée. Pendant ce temps, les alliés procèdent aux largages des armes et munitions. Il s'agit de l'opération "Cadillac", trente-six B-17 de la 3ème Bomber Division de la 8ème Air Force parachutent des tonnes d'armes sur le terrain du Clos, commune de Sussac.


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14 JUILLET 1944

Un avion Halifax quadrimoteur de la Royal Air Force s?est écrasé dans la nuit du 13 au 14 juillet 1944 sur le flanc est du pic du Douly, à 1400 mètres d?altitude, dans le Haut Nistos dans la commune de Sacoué. Il venait de Blida en Algérie.
A son bord se trouvaient 7 membres d?équipage qui ont tous péris dans cette catastrophe.
Ils avaient pour mission de parachuter de l?armement, des munitions et des équipements pour le maquis de Nistos Esparros.
Cet équipage a pris un risque énorme pour effectuer de nuit cette difficile mission sur les contreforts nord des Pyrénées dans un pays occupé par l?ennemi.
Les moyens de navigation n?étaient ce qu?ils sont aujourd?hui. Cela nécessitait un personnel parfaitement rompu à ce genre d?opération. Pour réussir, les contacts visuels avec le sol étaient essentiels.
Le 13 juillet vers 23 heures, la brume est venu contrarier tout cela et elle est peut-être à l?origine de cette catastrophe.

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325th GIR
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15 Juillet 1944

En Normandie, une partie de la 1ère armée américaine atteint la banlieue de Lessay, de cet endroit jusqu'à la rivière Taute, la progression est interrompue pour permettre un regroupement des troupes. De durs combats se déroulent près de St-Lo.



Le général Rommel transmet une lettre par télétype à Hitler :

Les troupes se battent héroïquement partout, mais la lutte inégale tire à sa fin. Je me permets de vous priez de tirer vos propres conclusions sans délai. En tant que commandant en chef du groupe d'armées, je considère être mon devoir de vous le signifier clairement.
Sous chaque croix blanche du cimetière Américain de Colleville-sur-Mer ( Normandie) , dort un morceau de Liberté.
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Merci à vous tous d'animer ce post!! Image
Nous sommes conscients que ces Américains, là-bas vont à l'abattoir.
"Pauvres bougres" dit Frerking, incidemment à voie basse.....
J'ai moi aussi le sentiment de monter à l'échafaud.

Heinrich Severloh, WN62, Mémoires à Omaha beach
_____________________________________________________________
Membre de l'association DDay-Overlord
Membre de l'association : "Les Fleurs de la Mémoire".
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15 JUILLET 1944




Maurice DE SEYNES est né le 7 Août 1914 à PARIS. Il est admis à 1'Ecole de l'Air en 1936 avec la promotion "Capitaine Astier de Villatte". Très rapidement il se révèle comme un élève particulièrement brillant et obtient son brevet de pilote en Août 1937. Il est alors affecté à l'École de chasse de Romilly-sur-Seine et rejoint un an plus tard, l'escadrille du groupe de chasse II/6 à Chartres. Il part en campagne avec son groupe stationné successivement à Engelure, Dunkerque et Maubeuge.

Jeune officier pilote il se distingue particulièrement. manifestant au cours de nombreux engagements autant d'ardeur que de sang-froid. Ce comportement exemplaire lui vaut une citation à l'ordre de l'armée aérienne, comportant l'attribution de la Croix de Guerre pour avoir abattu deux avions ennemis les 5 et 6 Juin1940. A la suite de la dissolution de son groupe de chasse, il est affecté au groupe de reconnaissance 2/14 en Juillet 1940 puis à l'école de l'air à Toulouse et au Groupe de chasse II/8 à Marignane.

En 1942, son unité étant dissoute. il décide de rejoindre les Forces aériennes françaises libres (FAFL).

Affecté au groupe de chasse "Normandie" le 1er Janvier 1944. il participe avec une foi inébranlable aux offensives victorieuses dans les secteurs de Vitebsk, Orcha. Borissov et Minsk.

Le 15 Juillet 1944
, son unité rejoint le terrain de Mikountani afin de rester au plus près du front. Lors de ces déplacements, il était d'usage que le mécanicien voyage avec son pilote. mais la place exiguë qui lui était réservée interdisait l'emport d'un parachute. Le Capitaine Maurice DE SEYNES s'envole donc avec son mécanicien soviétique. le Sergent BIELOZOUBE dit le "Philosophe".

Peu après le décollage. le pilote revient vers le terrain et rend compte qu'il est victime d'une fuite d'essence dans la cabine. Aveuglé. puis intoxiqué, il cherche à atterrir à plusieurs reprises, mais en vain. Il reçoit l'ordre de sauter en parachute. Le Capitaine DE SEYNES refuse, par solidarité avec son passager, et s'écrase au sol lors de sa dernière tentative d'atterrissage. Le sacrifice de Maurice de Seynes impressionne considérablement le personnel soviétique du groupe Normandie. S'ils avaient jamais eu des doutes sur la fraternité d'armes qui les unissait aux pilotes français, ils venaient d'en avoir une tragique démonstration.

La Base aérienne 115 d'Orange a pour nom de tradition "Capitaine Maurice DE SEYNES"
ImageLa mort tragique de Maurice de Seynes et deVladimir Bielozoub son mécanicien.

Certains des hommes du Normandie sont morts en plein ciel, fauchés au milieu d'un combat, d'autres ont sauté et ne furent jamais retrouvés, la mort était une compagne de chaque jour pour chacun de ces hommes. L'un d'entre eux à connu une mort ni plus ni moins tragique que ses camarades mais elle fut un événement marquant de la vie du Normandie et est sans doute la plus belle preuve de la fraternité née entre français et russes du Normandie-Niemen..

Ce récit de l'événement est celui fait par le Colonel Ingénieur Sergei D. Agavélian alors Capitaine Mécanicien au Normandie Niémen.

Le 15 Juillet 1944 au moment crucial de l'opération de Biélorussie notre régiment quitta Doubrovka (Smolensk). L'une après l'autre les escadrilles avaient décollé en direction de Mikountani en Lituanie. Chaque pilote avait pris à bord, dans l'étroit compartiment à bagages aménagé derrière le siège , son mécanicien pour qu'il puissent ,dés l'arrivée, préparer les avions au combat. Environ 20 minutes après le décollage , le Capitaine Maurice de Seynes annonça à la radio qu'il avait une fuite d'essence et qu'il faisait demi-tour.
Delfino lui indiqua que le terrain était dégagé et qu'il pouvait se poser aussitôt. De Seynes fit plusieurs tentatives pour se poser ,sans succès, probablement que l'essence avait recouvert son pare-brise. Quand nous comprîmes que de Seynes ne pourrait pas se poser, nous l'annonçâmes au commandant de la 1ere Armée Aérienne, qui donna l'ordre d'abandonner l'avion.

Surmontant son émotion Delfino prit le micro et dit:

- Maurice, le commandant te donne l'ordre d'abandonner l'avion.


Nous étions tous figés, attendant l'apparition de la coupole blanche du parachute. L'un des pilotes soupira:

- Moi je ne quitterai pas l'avion. Il a l'adjudant-chef Bielozoub avec lui qui n'a pas de parachute.
- Moi non plus dit un autre pilote.
- Moi non plus je ne sauterai pas dit un autre encore.

Maurice fit encore deux tentatives d'atterrissage dans les marais sans y parvenir, monta à 800m et se mit en palier. Nous pensions qu'il allait tout de même sauter.

- Agavelian tu représentes le commandement soviétique ici me dit Delfino en me tendant le micro, donne lui l'ordre toi même.

Je pris le micro et dit:

- Maurice, c'est un ordre Saute !! Il n'y à pas d'autre solution.

Pétrifiés nous attendions le dénouement. Quand l'avion s'écrasa au sol , tout prés, nous nous précipitâmes. Le choc avait projeté Maurice de Seynes et Vladimir Bielozoub hors de l'avion. Ils gisaient tous les deux sur l'herbe verte. Nous les avons couchés dans la même tombe et, en silence nous sommes revenus à nos avions. Tout en volant vers l'ouest, nos c?urs saignaient en pensant à ce que nous venions de vivre et nous n'arrivions pas à nous en remettre.

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De nombreuses années après la mort du Capitaine De Seynes, le général Zakharov devait renconter la mère de Maurice de Seynes, madame Thérèse de Seynes. Exprimant au général ses sentiments, madame De Seynes devait résurmer si situation en ces mots :

«Mon général, j?avais un seul fils, et il a eu la possibilité de se sauver... Mais alors l'honneur de toute notre famille aurait été entaché. Mon fils a agit noblement...»
A Paris dans la maison de madame de Seynes il y avait deux portraits au mur : un de son fils Maurice-Phillipe et l?autre de Vladimir Bélozoube. Probablement, tel est le sort de toutes les mères du monde entier ? garder les lettres et les photos de leurs fils péris pour perpétuer leur mémoire. Dans une khata blanche des paysannes du village Pokrovka en Ukraine les parents de Vladimir Bélozoube gardaient la lettre du front, dans laquelle leur fils parlait de son ami de combat français, le pilote de Seynes.

"Pouvez-vous trouver chez quelqu?un un manuel de français ? J?en ai très besoin... Quand je reviendrai, je vous parlerai de mon ami. Il a beaucoup d'expérience, il a parcouru le monde avant de venir chez nous. Maintenant il se bat avec nous contre les Allemands, mais autrefois il se battait contre eux en France. Je suis très ami avec lui. Pendant nos moments de temps libre nous apprenons l'un et l'autre à lire et à écrire : lui en français, moi en russe"
Dans la vieille commode familiale, il y avait une autre lettre, écrite par 7 pilotes du Normndie et dans laquelle ils décrivaient les circonstances de l'accident. De son côté, Madame De Seynes gardait ausssi précieusement l'unique lettre reçue de Russie dans des circonstances étranges, remise par un inconnu qui après lui avoir donné s'est évanoui dans la nuit sans dire un mot. C'est dans cette lettre que Madame De Seynes lit pour la première fois le nom de Vladimir Bélozoube :

"Je l'appelle le philosophe. Vladimir est un peu plus agé que moi. Après chaque mission, il attend mon retour avec impatience, tout comme toi, ma mère. Mais je le retrouve plus souvent que toi, même dans mes rêves de retour à la maison. Et c?est mon bonheur pour le moment. Quand je dors et je vois Claude et toi (la soeur de Maurice-Phillipe), je ne sais plus si je rêve ou s'il s'agit de la réalité. Pendant ce temps il s'occupe de tout, pour que je revienne encore une fois. Quel maître est il, quel garçon est il! Tu le verras, ma mère. Mon philosophe, comme moi, est sûr, que nous vaincrons très bientôt, et alors je te présenterai Bélozoube. On peut facilement traduire ce nom en français ? la dent blanche - Dent Blanche. Mais on ne peut pas traduire de Seynes à la langue russe...".
Une autre lettre d'un mécanicien Russe du Normandie-Niemen nous éclaire sur la solide amitié qui liait les pilotes et leurs mécaniciens. Ainsi, en 1963 Iakov Géorgievitch Titov écrivait :

"Chaque fois qu'il revenait à l'aérodrome, j'éprouvais un grand sentiment de "joie". C'était l'allégresse et le bonheur. Ainsi mon pilote etait vivant, et aujourd'hui, comme toujours, il me demandera : «Titov, combien ? ». Je ne lui répondais pas tout de suite et il attendait. J?examinais la machine, je grimpais dans la cabine de son "Yak" et je lui disait : «Mon lieutenant, dans quatre heures la machine sera prête». Alors le pilote mettait la main sur mon épaule et nous poursuivions notre conversation laconique : «Et bien, Titov. Mais nous allons la réparer en deux heures, il faut donc diviser quatre heures par deux». Il riait alors aux éclats et, comme toujours, il nous (les mécaniciens) appellait les anges-gardiens. Nous nous les appelions les Français Ils combattaient dans notre ciel contre notre ennemi commun «Trompe la Mort»".
Image Pour moi un acte de bravoure comme celui -ci dépasse toutes les limites .... Image Image Image
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