Rémilly-sur-Lozon. Son gendre sur les traces d'un para anglais

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325th GIR
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Rémilly-sur-Lozon. Son gendre sur les traces d'un para anglais

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Source : http://www.ouest-france.fr/remilly-sur- ... is-3387370
Du 09/05/2015

Rémilly-sur-Lozon. Son gendre sur les traces d'un para anglais

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Antoine Le Duc, John Tripp et Jeanne Sauté-Le Duc, dans la rue dédiée à André Le Duc, à Rémilly-sur-Lozon. | Ouest-France.

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Norman Poole, premier sur la photo prise dans les champs de la campagne saint-loise, en 1944. | DR.

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Ayant des difficultés à marcher, Norman Poole, âgé de 93 ans, n’a pas pu venir en France. Son gendre, John Tripp, a fait le voyage. | Ouest-France



Le 6 juin 1944, André Le Duc a découvert Norman Poole, parachutiste anglais, dans un champ. 71 ans après, le gendre de l’officier a rencontré les enfants du Normand.


Leur rencontre boucle un petit bout d’Histoire, 71 ans après celle de leurs aînés, à Remilly-sur-Lozon.

John Tripp, gendre du parachutiste du Jour-J Norman Poole, et les enfants du résistant André Le Duc sont revenus ensemble pour la première fois dans ce bourg de la Manche, mercredi. Objectif ? Se recueillir sur la tombe d’André Le Duc et partager leurs connaissances d’une petite histoire dans la grande.
Opération Titanic

Tout commence lors de l’opération Titanic, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. La Royal air force et le SAS britannique larguent des poupées parachutistes dans des lieux éloignés des zones de parachutage réelles, pour tromper les Allemands.

Le lieutenant Norman Poole est parachuté avec d’autres hommes de la SAS pour prolonger la diversion au sol. Mais une erreur de largage intervient. « Ils ont été parachutés de très haut et se sont retrouvés dispersés dans les marais », explique John Tripp, gendre de l’officier.
De cachette en cachette

L’après-midi du 6 juin, André Le Duc, habitant de Rémilly, découvre quatre parachutistes et l’officier britannique près du château de Montfort. Puis des soldats américains. « Ils sont restés cachés vingt jours dans les marais entourant le château, se remémore Jeanne Sauté-Le Duc. Mon père les ravitaillait dans des bidons à lait. » « Ils se déplaçaient de nuit », ajoute son frère, Antoine.Le 27 juin, le Français les aide à changer de cachette. Les Allemands sont partout. Le groupe reste trois jours dans un champ du lieu-dit La Halle, avant de se rendre dans la commune voisine du Mesnil-Eury. Puis dans les bois, le 1er juillet.
Sous chaque croix blanche du cimetière Américain de Colleville-sur-Mer ( Normandie) , dort un morceau de Liberté.
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