Cérémonie en souvenir des hommes du B24H « Devil Dream »

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Marc Laurenceau
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Cérémonie en souvenir des hommes du B24H « Devil Dream »

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Chaque année le 31 décembre, une cérémonie commémore le souvenir des hommes du B24H « Devil Dream » touché en pleine mission au-dessus de la Haute Gironde.

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Sur les dix membres de l'équipage du « Devil Dream », seuls deux ont réussi à échapper aux Allemands.

Le 31 décembre 1943, de violents combats aériens eurent lieu au-dessus de la Haute Gironde. Les bombardiers de l'US Air Force avaient pour mission d'endommager les défenses allemandes, le Mur de l'Atlantique, pour préparer le Débarquement en Normandie. Pris en chasse par les Messerschmitt de l'aviation allemande, plusieurs furent abattus ce jour-là.

À Marcillac, Paul Hérit et Franck Maurice, 6 et 8 ans à l'époque, témoins de la chute du B24H « Devil Dream » se souviennent. « J'étais dans la cour quand je les ai entendus. Les bombardiers étaient escortés par des chasseurs, mais pas assez nombreux. La bagarre a commencé entre la chasse alliée et la chasse allemande. Le B24 a été touché, la fumée derrière est apparue, il a fait un cercle, les hommes ont sauté en parachute », raconte Paul.

« Il y en a un qui est tombé dans le cerisier en face de chez Clemanceau à l'étang de Marchais à Reignac, un autre a pris son parachute dans la queue de l'avion et en est mort », précise Franck. « Le bombardier a largué deux bombes entre Les Roussillons et Les Horaux, il a piqué sur les bois pour ne pas tomber sur les villages. Ça a fait une explosion ! Ça a soulevé les tuiles à la maison ! Ma mère gardait les vaches, elle a entendu les balles ricocher sur la route ».

Des éclats de l'avion, il y en avait plein les bois. Un moyeu de train d'atterrissage est fixé au sol sur le mémorial de Lamourette, dressé en 2001, pour rendre hommage à ces hommes morts pour la liberté. Franck s'est même équipé d'un détecteur de mines pour rechercher les éclats de ferraille dans les troncs qu'il débitait dans sa scierie et qui ne faisaient pas bon ménage avec les lames de scie.

Les membres de l'équipage ont été pris en charge par les habitants et les résistants locaux. Six sont mis à l'abri dans une maison à Étauliers, à Chante-Alouette. « Je me souviens très bien quand on est venu prévenir mon père qui était chef de groupe », témoigne Nicole, 11 ans à l'époque.

« Il a enfourché son vélo, est passé chez Arthur Rachat, le boucher, qui lui a donné de la viande et chez Pradere, le boulanger avant de récupérer les aviateurs. » Deux d'entre eux, Gustavo Kotta et Robert Warner purent finalement s'échapper, les autres furent faits prisonniers.

Source : http://www.sudouest.fr/2012/12/29/ils-s ... 0-2865.php
Marc Laurenceau
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Auteur du livre Jour J Heure par Heure

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