Les soldats Français à Birao

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Rock
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Les soldats Français à Birao

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Aviez vous entendus parler de ces évènements auquels notre armée a été confrontée ? Personnelement j'ai l'ai sus quelques heures après la fin des hostilités en allant sur le site web armees.com.
je vous laisse lire.



Attaque rebelle contre des militaires français à Birao

Des rebelles ont attaqué dimanche un détachement de militaires français à Birao, dans l'extrême nord-est de la République Centrafricaine, sans faire de victimes.

Des avions français ont riposté, détruisant plusieurs véhicules rebelles.

«Des rebelles ont attaqué le campement où sont stationnés nos militaires. Il n'y a pas eu de blessés (français). Les soldats agressés ont riposté fermement et des Mirage F1 sont intervenus. Plusieurs pick-ups rebelles ont été détruits», a annoncé à l'AFP le commandant Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major français.

Le porte-parole n'a pas souhaité préciser le nombre total de militaires du «détachement d'instruction» français basé à Birao et ne disposait pas d'une estimation d'éventuelles pertes des rebelles.

Il a qualifié la situation sur le terrain dimanche après-midi de «très changeante».

Véhicules détruits

Les rebelles ont affirmé de leur côté avoir ouvert le feu après avoir subi un bombardement de l'aviation française. «Les Mirage français ont bombardé nos positions et nous avons eu trois morts et un certain nombre de blessés dans nos rangs», a déclaré Ahmat Amadine, porte-parole des rebelles.

«Nous avons riposté en attaquant des positions françaises et eux aussi ont eu des blessés», a-t-il déclaré à Reuters.

Ahmat Amadine a ajouté que l'Union des forces démocratiques du rassemblement (UFDR) avaient pris le contrôle de la ville et de l'aéroport tôt dans la matinée.

M. Prazuck a confirmé que plusieurs véhicules des rebelles avaient été détruits. «Donc, vraisemblablement, il y a des victimes», a-t-il dit.

Attaque samedi

Les Mirage F1, qui peuvent soit lâcher des bombes, soit tirer au canon de 30 mm, «ont utilisé dimanche les armes les plus appropriées», a-t-il souligné.

Des rebelles de l'Union des Forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) avaient attaqué samedi Birao, localité proche des frontières tchadienne et soudanaise, avant apparemment de s'en retirer dans l'après-midi, la ville repassant sous le contrôle des Forces armées centrafricaines (FACA).

Les rebelles avaient brièvement occupé en novembre Birao avant d'en être chassés par les troupes gouvernementales, appuyées par des chasseurs Mirage et des hélicoptères français.

Selon Bangui, les groupes rebelles sont soutenus par le Soudan, ce que dément Khartoum.

source :20 minutes


Centrafrique: la France envoie une centaine de soldats en renfort



La France a dépêché une centaine de soldats en renfort en Centrafrique, après une attaque rebelle contre un détachement français à Birao, ville de l'extrême nord-est du pays dont l'armée centrafricaine devait encore reprendre le contrôle de l'aérodrome.

Quelques heures après l'attaque de dimanche, qui a déclenché la riposte des avions de chasse Mirage F1 français contre des véhicules rebelles, une centaine de soldats français stationnés au Gabon sont arrivés à Bangui "à titre de précaution", a annoncé lundi l'état-major à Paris.

Il a également précisé que des Mirage F1 assuraient une "quasi-permanence dans le ciel de Birao", bourgade de 18.000 âmes proche des frontières soudanaise et tchadienne, à 800 km au nord-est de Bangui.

La situation était calme lundi, selon des sources concordantes.

"Nous avons effectué un repli tactique, nous sommes à 5 km de la ville et l'aérodrome est sous notre contrôle", a assuré le lieutenant Kader Kannengad, un rebelle de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), joint par l'AFP sur un téléphone satellitaire.

Une source militaire française a confirmé à l'AFP que, si la ville de Birao est "entièrement contrôlée par les Forces armées centrafricaines (Faca)", en revanche "on ne sait pas si l'aérodrome est tenu ou pas" par l'UFDR.

Les Faca devaient faire lundi "une pause logistique", avant de "reprendre l'aérodrome et mener une action assez forte", selon une source militaire à Bangui. De son côté, le chef d'état-major adjoint des rebelles, le commandant Joseph Zoundeiko, a affirmé préparer "une contre-offensive" contre les Faca.

L'objectif final reste, selon lui, d'"arriver à Bangui".

L'UFDR s'est fait connaître le 30 octobre en occupant une première fois Birao, puis d'autres localités du nord-est du pays. Birao avait été reprise les 27 et 28 novembre par les Faca épaulées par l'armée française.

La rébellion, notamment composée d'anciens "libérateurs" qui avaient soutenu le président François Bozizé lors de son coup d'Etat en 2003, avait ensuite été chassée de toutes les localités.

Samedi, l'UFDR s'est manifestée à nouveau en attaquant Birao, dont elle a chassé les Faca pendant quelques heures.

Les soldats centrafricains ont rapidement repris cette localité isolée. Les combats ont fait 4 morts et "une grosse dizaine de blessés" dans les rangs des Faca, selon une source militaire.

Dimanche matin, l'UFDR a attaqué un "détachement d'instruction" de l'armée française à Birao. "On s'y attendait, les Mirage étaient déjà là", a expliqué une source militaire française.

Les chasseurs français ont riposté. Les rebelles ont demandé à la France, liée à Bangui par des accords de défense, de "cesser de s'ingérer" dans leur combat contre le gouvernement centrafricain.

Ces nouvelles hostilités interviennent alors que Bangui a signé, le 3 février en Libye, un accord de paix avec le chef rebelle Abdoulaye Miskine.

"Les rebelles veulent peut-être peser dans les négociations, ou montrer que Miskine n'a pas autorité sur eux", a avancé une source militaire.

L'UFDR a affirmé lundi n'être "pas concernée" par cet accord, démentant tout lien avec Miskine.

L'opposition a pour sa part d'ores et déjà dénoncé la démarche du pouvoir. "L'accord conclu avec Miskine n'est pas une fin en soit, il ne s'agissait que d'un début de négociations qu'il fallait poursuivre", a estimé Henri Pouzère, coordonnateur de l'Union des forces vives de la nation (UFVN), la principale coalition de l'opposition.


Source: 20minutes.com


République Centrafricaine : point de situation au 5 mars 2007

Le samedi 3 mars au matin, des rebelles se réclamant de l?UFDR sont entrés dans Birao, une ville de 18 000 habitants dans le nord-est de la république Centrafricaine. Le lendemain, ils ont pris à partie le groupe de militaires français de l?opération Boali installés dans cette ville depuis le mois décembre 2006. Ceux-ci ont alors riposté, appuyés par des Mirage F1 provenant de N?Djaména. L?attaque des rebelles a rapidement cessé.

Depuis cet incident des Mirage F1 assurent une présence quasi permanente au dessus de la ville. Ils sont en mesure de fournir un appui-feu sans délai. A titre de précaution une compagnie d?infanterie a été projetée de Libreville sur Bangui.

En décembre dernier, les forces armées centrafricaines ont repris le contrôle du nord-est du pays. Elles ont été appuyées par des militaires africains de la FOMUC (Tchad, Gabon, Congo) et français du détachement Boali.

Depuis cette date un groupe de militaires français (GCP) est présent à Birao. Leur action s?inscrit dans le cadre de l?opération Boali (200 militaires), qui depuis 2003, mène des actions d?instruction et de conseil au profit des FACA.


Source : EMA



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C'est les risques du métier... Quand une armée intervient dans un endroit sensible, il est clair qu'il va y avoir des conflits...
moneglia
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En ce qui concerne la République Centre Africaine (OUBANGUI) il y a eu déjà pas mal d'histoires. L'armée française essaye de faire régner l'ordre alors qu'il s'agit d'une pétaudière.
Rappelez vous qu'il y a quelques années, plusieurs off. et sous/off. ont été "purement" exécutés en pleine négociation avec un groupe de révoltés. L'affaire a fait grand bruit. Ils étaient sans armes.

Que faire; laisser faire et ce sera le début d'un massacre pour ne pas dire d'un génocide et la France sera responsable.

Ou intervenir comme l'on sait, et la France sera responsable aussi.
Rock
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Moi je trouve très bien que la France soit intervenu, néanmoins, pensez vous que l'usage des Mirage F1 etait justifiée ?A mon avis il n'était pas indispensable, surtout quand on sait que les unités française présentes etait des hommes du GCP du 17°RGP, des chasseurs Alpins et par la suite des légionnaire de la 13°DBLE.
Je pense que les militaire ont joué la sécurité et voulaient absolument qu'il n'y ai aucun mort, donc ils ont envoyé les avions. Qu 'en pensez vous ?
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