Destins 2...."Le pire n'est jamais sûr"
Posté : 11 mars, 11:59
Un monument aux vivants!
Plaque portant les noms des onze mobilisés de 1914
Photo Paul Barbazange
L?expression est insolite, mais l?histoire ne l?est pas moins. Nous sommes en août 1914 à Cauduro, un hameau de la commune de Babeau Bouldoux. Un hameau encore bien peuplé, sans doute une centaine d?habitants. En tout cas onze jeunes de Cauduro sont mobilisés pour la guerre qui vient d?être déclarée. Eh bien les onze reviendront vivants de l?enfer !
Aussi, monsieur Philippe Devisme, qui depuis plusieurs années déjà habite le hameau où il est propriétaire de gîtes, a souhaité célébrer ce fait assez exceptionnel.
Il a donc proposé à divers partenaires (commune, conseil général?) de dégager des crédits pour élever un monument à ces rescapés de l?horrible boucherie. Une plaque, en marbre de Caunes Minervois, portant les noms et prénoms des onze jeunes de Cauduro, a été commandée à l?entreprise Pitié de Castres et apposée à l?extérieur de la chapelle.
Ce dimanche 21 août 2005 elle a été dévoilée par Jean-Claude Rouanet, le maire de Babeau Bouldoux, devant une centaine de personnes parmi lesquelles Robert Tropéano, le conseiller général du canton de Saint-Chinian, et Francis Tarbouriech, le maire de Ferrières Poussarou.
La plaque porte le nom de Léopold Robert, le père d?Emile, le berger, et Paul, le cultivateur, le conteur, le chasseur (le braconnier aussi !) qui ont été les derniers autochtones de Cauduro. Léopold Robert était également le grand-père de Robert Marty grâce auquel, par ses recherches d?historien, les événements de 1914 ont pu être reconstitués.
Comme tous les jeunes gens appelés sous les drapeaux, en ce mois d?août 1914, les onze de Cauduro partent pour la « Der des Der » espérant que huit jours plus tard ils seront à Berlin et que l?Alsace et la Lorraine seront récupérées. Hélas le pronostic n?est pas correct soulignera Philippe Devisme ! Il ajoutera que le 22 août 1914, c?est à dire il y a pratiquement 91 ans jour pour jour, ce fut, avec la bataille de Rossignol en Belgique, la journée la plus meurtrière de la guerre de 14-18 : plus de 25 000 morts !
La liste des épargnés de Cauduro est suivie de l?inscription « LE PIRE N?EST JAMAIS SÛR » !
Plaque portant les noms des onze mobilisés de 1914
Photo Paul Barbazange
L?expression est insolite, mais l?histoire ne l?est pas moins. Nous sommes en août 1914 à Cauduro, un hameau de la commune de Babeau Bouldoux. Un hameau encore bien peuplé, sans doute une centaine d?habitants. En tout cas onze jeunes de Cauduro sont mobilisés pour la guerre qui vient d?être déclarée. Eh bien les onze reviendront vivants de l?enfer !
Aussi, monsieur Philippe Devisme, qui depuis plusieurs années déjà habite le hameau où il est propriétaire de gîtes, a souhaité célébrer ce fait assez exceptionnel.
Il a donc proposé à divers partenaires (commune, conseil général?) de dégager des crédits pour élever un monument à ces rescapés de l?horrible boucherie. Une plaque, en marbre de Caunes Minervois, portant les noms et prénoms des onze jeunes de Cauduro, a été commandée à l?entreprise Pitié de Castres et apposée à l?extérieur de la chapelle.
Ce dimanche 21 août 2005 elle a été dévoilée par Jean-Claude Rouanet, le maire de Babeau Bouldoux, devant une centaine de personnes parmi lesquelles Robert Tropéano, le conseiller général du canton de Saint-Chinian, et Francis Tarbouriech, le maire de Ferrières Poussarou.
La plaque porte le nom de Léopold Robert, le père d?Emile, le berger, et Paul, le cultivateur, le conteur, le chasseur (le braconnier aussi !) qui ont été les derniers autochtones de Cauduro. Léopold Robert était également le grand-père de Robert Marty grâce auquel, par ses recherches d?historien, les événements de 1914 ont pu être reconstitués.
Comme tous les jeunes gens appelés sous les drapeaux, en ce mois d?août 1914, les onze de Cauduro partent pour la « Der des Der » espérant que huit jours plus tard ils seront à Berlin et que l?Alsace et la Lorraine seront récupérées. Hélas le pronostic n?est pas correct soulignera Philippe Devisme ! Il ajoutera que le 22 août 1914, c?est à dire il y a pratiquement 91 ans jour pour jour, ce fut, avec la bataille de Rossignol en Belgique, la journée la plus meurtrière de la guerre de 14-18 : plus de 25 000 morts !
La liste des épargnés de Cauduro est suivie de l?inscription « LE PIRE N?EST JAMAIS SÛR » !