

Il était un matin de printemps,
Ou chaques parcelles de sable fumant,
révèlaient horreurs et sang.
La mer nous montre corps et armes,
Ici et là, le ventre ouvert,
Pauvres soldats perdant leur larmes,
Voyaient leur vie partir en l'air.
L'un crie maman l'autre au secour,
La Mort en plein travail,
Dans un soupir lourd,
Prend des vies dans la bataille.
Bon c'est un début, faut que je fignolle..
Voici celui de Rimbaud que j'aime beaucoup :
AmitiésC'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillions
D'argent; où le soleil, de la montagne fière,
Luit: c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Souriait un enfant malade, il fait somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.
Les parfums ne font pas frissoner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poirtine,
Tranquille. Il a deux trous rouge au coté droit.
Octobre 1870 (il a 17ans)
Clem