Qu'auriez vous réellement fait le 6 juin 1944?

[Invité]

nan mais il avait un peu de pitié parfois entre eux quand meme. A moins que ce ne soit que des grosses brutes sanguinaires, il pouvait leur arriver d' en epargner quelques un je pense.

[Invité]

Oui ça se peut. Mais en temps de guerre, je ne pensê pas qu'on ait le temps à faire de l'humanisme, à moins que le gars se rende. Il faut penser déjà sauver sa peau.

[Invité]

Cela arrive parfois!Tout militaire que tu sois,il y a 1 moment où tu en as marre et tu as envie de qlques minutes de répis!
Voici 1 témoignage d'1 vétéran du fj rgt 6 Eugen Griesser;Nous sommes étendu dans 1 chambre entièrement criblée de balles,la mentonnière du casque enlevée,la vareuse et le "sac à os" déboutonnés jusqu'au ceinturon,chacun cherchant à reprendre son souffle du combat et ,à coté,dans la pièce également criblée de balles,se trouvent des Canadiens,casques sur les genoux et veste ouverte.Ils auraient du jeter 1 grenade dans notre chambre ou nous 1 dans la leur,mais pour cela,nous sommes trop épuisés en ce moment.Après avoir repris notre respiration,nous nous appretons de nouveau pour combattre.Nous courons dans l'escalier pour atteindre le grenier,les Canadiens sautent par la fenetre ouverte et disparaissent dans le terrain voisin.
Cela a eu lieu dans le village de Woensdrecht ou Hoogerheide(je n'ai pas la localité exacte)Les Canadiens appartenaient au régiment"Black Watch of Canada

[Invité]

Pourquoi para de la 101st ??? Pourquoi pas pilote de péniche, ou encore para britannique ???

[Cpl.Highway]

[quote=clemchoun]Si les allemands Passent a coté de ton fossé et qu' ils te voient et que tu ne leur fait rien n' obligent a ce qu' ils te tuent. Ils peuvent te laisser tranquille tout les soldats ne sont pas des brutes. On peut voir le cas dans il faut sauver le soldat ryan, quand l' allemand descend les escaliers apres avoir poignardé un americain et qu' il tombe nez a nez avec un autre ricain et il ne lui fait rien. Bon apres le ricain y s' est vengé...[/quote]

Il y'a en fait autant de chances que tu te manges un baïo dans les tripes. Pour ce qui est du film SPR, tu n?as pas pigé le message en fait. Quand le SS croise Upham dans l'escalier, il ne le tue pas car il vois que celui-ci est paniqué, en pleure et ne sachant plus quoi faire, autrement dit pas un danger pour lui. De plus lui tirer dessus serait un risque de dévoiller sa position.
Après, concernant Upham et sa vengeance, il ne l'exerce pas sur le SS qui l'a épargné, mais sur le tireur MG qui a certainement tué le médic Wade et que Miller a laissé partir. Le tireur MG au lieu de se rendre aux allies comme cela lui fut demandé lors de sa "libération" retourna auprès des siens pour reprendre les armes et finalement tuer Miller à la toute fin du film sur le pont et cela sous les yeux Upham. Du coup il l'a flingué et laissé les autres partir.
Donc oui y?a de tout dans une armée, mais c?est souvent tuer ou être tué?

Pour en revenir au sujet, essayant de faire un Cpl.T5 spécialisé en démolition, j'aurais certainement eu pour mission la tenue et la démolition d'un pont dans le coin. J'aurais donc fais de mon mieux pour passer le plus inaperçu possible et accomplir ce pourquoi j'étais là. En chemin, j'aurais certainement aidé des gars en mauvaise posture et essayé d'en regrouper autour de moi pour mes objectifs. La furtivité étant la clef, il faut absolument garder l?avantage et agir rapidement.
Après, nul ne peu savoir comment il réagira au feu. Spielberg le disait bien à ce sujet quand on lui demandait quel personnage de son film il aurait incarné durant la WW2. Il désigna Upham car ne sachant foutre pas comment il aurait agit et que ce rôle lui semblait le plus plausible. Donc les gars qui, au cinéma lors de la diffusion de SPR, en plus de nous gâcher le film insultaient le rôle d?Upham en se foutant de son comportement, ceux là j?aurais bien aimé les voir dans la même situation.

[Arnault]

Si je peux me permettre une remarque :

n'oubliez pas la frontière de langues qui peut etre un serieux handicap a toute forme de communication entre le soldat Allié, Allemand, la population locale, etc ... Je doute que tout le monde, de quel coté que ce soit, fut parfaitement tri voir quadrilingue.

ça peut corser serieusement la donne.

A+

[airborne d-day]

je pense que pour savoir ce qu'on ferait il faudrait... y être, justement.

Sinon on ne peut que supposer hors souvent quand on s'imagine dans une situation donnée le jour ou elle se passe réellement c'est complétement different.

[Cpl.Highway]

[quote=airborne d-day]je pense que pour savoir ce qu'on ferait il faudrait... y être, justement.

Sinon on ne peut que supposer hors souvent quand on s'imagine dans une situation donnée le jour ou elle se passe réellement c'est complétement different.[/quote]

Totalement ça.

[Invité]

n'oubliez pas la frontière de langues qui peut etre un serieux handicap a toute forme de communication entre le soldat Allié, Allemand, la population locale, etc ...

Les troupes alliées avaient reçu des livrets avec des traductions de phrases clés. Pour des échange avec les français, allemand.

[Max]

Pour ma part, j'aurais laissé les trois soldats et aurais essayer de rejoindre mon objectif. Rendu là, sois je rencontre un copain et je fais ce que j'ai à faire, sois je trouve personne dans les alentours et continu à marché plein nord, vers la côte. D'ici le débarquement aura sans doute commencé sinon j'attendrais caché quelque part.

A+

Max