Bombes atomique. Hiroshima et Nagasaki.
Posté : 10 sept., 18:09
Hiroshima " La première attaque atomique de l'histoire".
Le 6 août 1945 à 2 h 45 (heure locale), le bombardier B-29 Enola Gay piloté par Paul Tibbets, décolle de la base de Tinian, avec à son bord une bombe atomique à l'uranium 235 de 12 kilotonnes, surnommée Little Boy.
La bombe, recouverte de signatures et d'injures à l'adresse des Japonais, est armée en vol et larguée à 8 h 15, à près de 9 000 mètres au-dessus de la ville. À 8 h 16 mn 02 s heure locale, après 43 secondes de chute libre, la bombe explose à 580 mètres du sol, à la verticale de l'hôpital Shima situé au c?ur de l'agglomération.
L'explosion, équivalent à celle de 15 000 tonnes de TNT, rase instantanément la ville. 75 000 personnes sont tuées sur le coup dont un tiers de militaires. Dans les semaines qui suivent, plus de 50 000 personnes supplémentaires meurent. Le nombre total de morts reste imprécis ; il est de l'ordre de 250 000. Sur les 90 000 bâtiments de la ville, 62 000 sont totalement détruits.
Au total, la bombe avait fait plus de 140 000 morts à la fin de 1945. Toutefois, la bombe continuera à tuer durant les décennies suivantes : cancers, septicémies et de nombreuses affections liées à la radioactivité.
D'après la ville de Hiroshima, le total des morts s'élevait le 6 août 2004 à 237 062 personnes.
Nagasaki "seconde explosion nucléaire au Japon".
Le matin du 9 août 1945 à 3h49, le B-29 Bockscar partit de Tinian en direction du Japon. À son bord, la bombe Fat Man cette bombe était une bombe au plutonium de 17 kilotonnes.
A 11h02 du matin, le B-29 Bockscar piloté par Charles Sweeney largua la bombe atomique Fat Man sur la ville : elle explosa à 580 m d'altitude, à l'aplomb du quartier Urakami. Ce fut la seconde explosion nucléaire au Japon. 75 000 des 240 000 habitants de Nagasaki furent tués sur le coup, et au moins autant d'habitants décédèrent des suites de leurs maladies ou de leurs blessures ? non seulement des Japonais mais aussi 13 000 Coréens (travailleurs forcés pour la plupart) et 200 prisonniers de guerre alliés.
On pense que le nombre total des morts à Nagasaki s'est élevé à 100 000 personnes, y compris les décès (cancers, brûlures, maladies) dans les semaines et les mois qui suivirent.
Bombes atomique.
De nombreuses voix se sont élevées contre l'utilisation militaire des bombes atomiques et se sont interrogées sur la nécessité des attaques sur Hiroshima et Nagasaki. Cette décision reste encore fortement critiquée que ce soit au Japon, aux États-Unis ou dans le reste du monde. L'arme atomique a toujours fait peur et dès la fin de la guerre, plusieurs thèses tendent à faire penser que ces bombes n'étaient pas nécessaires pour stopper le conflit.
La bombe atomique : un crime de guerre ?
Il a été avancé que l'utilisation d'armes atomiques à grande échelle contre les populations civiles était un crime de guerre, voire un crime contre l'humanité. Aujourd'hui, elle constitue effectivement un crime de guerre puisque la quatrième convention de Genève interdit toute mesure de représailles visant les civils ou leurs biens. Cependant, cette convention, signée en 1949, ne s'appliquait pas à l'époque des faits. Il est à noter toutefois que l'argument de non-rétroactivité du droit n'a pas empêché les Alliés de condamner des dignitaires allemands pour crime contre l'humanité lors des procès de Nuremberg, bien que la notion fût définie à posteriori.
Lors des bombardements, les États-Unis étaient signataires des Conventions de la Haye de 1899 et 1907. La seconde interdit :
l'emploi de poison ou d'armes empoisonnées (Art. 23)
l'attaque ou le bombardement, par tout moyen, de villes, villages, habitations et bâtiments non défendus (Art. 24)
Le 6 août 1945 à 2 h 45 (heure locale), le bombardier B-29 Enola Gay piloté par Paul Tibbets, décolle de la base de Tinian, avec à son bord une bombe atomique à l'uranium 235 de 12 kilotonnes, surnommée Little Boy.
La bombe, recouverte de signatures et d'injures à l'adresse des Japonais, est armée en vol et larguée à 8 h 15, à près de 9 000 mètres au-dessus de la ville. À 8 h 16 mn 02 s heure locale, après 43 secondes de chute libre, la bombe explose à 580 mètres du sol, à la verticale de l'hôpital Shima situé au c?ur de l'agglomération.
L'explosion, équivalent à celle de 15 000 tonnes de TNT, rase instantanément la ville. 75 000 personnes sont tuées sur le coup dont un tiers de militaires. Dans les semaines qui suivent, plus de 50 000 personnes supplémentaires meurent. Le nombre total de morts reste imprécis ; il est de l'ordre de 250 000. Sur les 90 000 bâtiments de la ville, 62 000 sont totalement détruits.
Au total, la bombe avait fait plus de 140 000 morts à la fin de 1945. Toutefois, la bombe continuera à tuer durant les décennies suivantes : cancers, septicémies et de nombreuses affections liées à la radioactivité.
D'après la ville de Hiroshima, le total des morts s'élevait le 6 août 2004 à 237 062 personnes.
Nagasaki "seconde explosion nucléaire au Japon".
Le matin du 9 août 1945 à 3h49, le B-29 Bockscar partit de Tinian en direction du Japon. À son bord, la bombe Fat Man cette bombe était une bombe au plutonium de 17 kilotonnes.
A 11h02 du matin, le B-29 Bockscar piloté par Charles Sweeney largua la bombe atomique Fat Man sur la ville : elle explosa à 580 m d'altitude, à l'aplomb du quartier Urakami. Ce fut la seconde explosion nucléaire au Japon. 75 000 des 240 000 habitants de Nagasaki furent tués sur le coup, et au moins autant d'habitants décédèrent des suites de leurs maladies ou de leurs blessures ? non seulement des Japonais mais aussi 13 000 Coréens (travailleurs forcés pour la plupart) et 200 prisonniers de guerre alliés.
On pense que le nombre total des morts à Nagasaki s'est élevé à 100 000 personnes, y compris les décès (cancers, brûlures, maladies) dans les semaines et les mois qui suivirent.
Bombes atomique.
De nombreuses voix se sont élevées contre l'utilisation militaire des bombes atomiques et se sont interrogées sur la nécessité des attaques sur Hiroshima et Nagasaki. Cette décision reste encore fortement critiquée que ce soit au Japon, aux États-Unis ou dans le reste du monde. L'arme atomique a toujours fait peur et dès la fin de la guerre, plusieurs thèses tendent à faire penser que ces bombes n'étaient pas nécessaires pour stopper le conflit.
La bombe atomique : un crime de guerre ?
Il a été avancé que l'utilisation d'armes atomiques à grande échelle contre les populations civiles était un crime de guerre, voire un crime contre l'humanité. Aujourd'hui, elle constitue effectivement un crime de guerre puisque la quatrième convention de Genève interdit toute mesure de représailles visant les civils ou leurs biens. Cependant, cette convention, signée en 1949, ne s'appliquait pas à l'époque des faits. Il est à noter toutefois que l'argument de non-rétroactivité du droit n'a pas empêché les Alliés de condamner des dignitaires allemands pour crime contre l'humanité lors des procès de Nuremberg, bien que la notion fût définie à posteriori.
Lors des bombardements, les États-Unis étaient signataires des Conventions de la Haye de 1899 et 1907. La seconde interdit :
l'emploi de poison ou d'armes empoisonnées (Art. 23)
l'attaque ou le bombardement, par tout moyen, de villes, villages, habitations et bâtiments non défendus (Art. 24)