Grotte de Monterolier ( 76 ) ...
Posté : 23 juil., 12:22
j ai entendu parler du drame de monteroiler (76), est ce que quelqu un si est interssé ou en aurai entendu parler ? voici quelques articles qui évoque les circonstances, pas tres clair ....
"Intoxiqués par des émanations d?oxyde de carbone, trois enfants et six sauveteurs, dont le père de deux jeunes, ont péri dans une galerie souterraine près de Buchy en Seine-Maritime. Sur place, c?est la consternation et l?interrogation.
TERRIBLE drame en Seine-Maritime. La grotte de Monterolier, au hameau de Clairefeuille, près de Buchy (Seine-Maritime), a tué neuf fois dans la soirée de mercredi. Des longues galeries souterraines, les équipes de sauveteurs, équipés de masques et d?appareils respiratoires, ont sorti neuf corps qui ont été transportés pour autopsie à l?hôpital Charles-Nicolle de Rouen. Tous seraient décédés d?avoir respiré des émanations d?oxyde de carbone. Parmi ces victimes, trois enfants : Nicolas, quatorze ans, et son frère Thomas, treize ans, ainsi que leur ami Pierre, treize ans également, qui étaient allés jouer dans cette grotte, bien connue des habitants de la région. Durant la guerre, l?armée allemande l?utilisait pour stocker ses fusées V2. Ne voyant pas revenir ses deux fils, Jean-Pierre Havé s?était rendu sur les lieux. Ne le voyant pas rentrer, l?un de ses amis, père du troisième enfant, a prévenu les gendarmes."
"Le mystère planant sur la grotte de Montérolier a donné lieu à de nouvelles investigations suite au drame du 22 juin 1995 où neuf personnes avaient trouvé la mort par asphyxie à l?intérieur de la cavité. La justice avait conclu en mai 1997 à un non-lieu, estimant qu?un feu allumé avec dégagement de monoxyde de carbone par trois adolescents se trouvait à l?origine de leur mort, ainsi que celui d?un père de famille, de quatre pompiers et d?un spéléologue venus à leur secours. Cette version officielle a cependant toujours été contestée par les familles des victimes et des pompiers qui ont accrédité la thèse d?autres gaz toxiques dans les galeries, dont en particulier le chlore."
« Quand je suis entré dans la grotte avec Jean-Jacques Havé pour aller chercher nos fils, il y avait une forte odeur qui se dégageait et cela ne pouvait pas être du monoxyde de carbone », assure José Lampérier, le père de Pierre. « Il a même été retrouvé des traces de cyanure dans les analyses de sang », ajoute-t-il. Et les questions sans réponse se succèdent dans la tête de celui qui est aujourd?hui le président de l?association des victimes de la grotte.
Des questions se posent aussi sur l?interruption des secours et l?arrivée des militaires avec la mise en place d?un périmètre interdit autour de la grotte. « Les autorités et la justice, qui a prononcé un non-lieu alors que nous avions demandé une contre-expertise, ont toujours voulu nous cacher la vérité. Cette vérité, on la veut, on nous la doit ».
"Intoxiqués par des émanations d?oxyde de carbone, trois enfants et six sauveteurs, dont le père de deux jeunes, ont péri dans une galerie souterraine près de Buchy en Seine-Maritime. Sur place, c?est la consternation et l?interrogation.
TERRIBLE drame en Seine-Maritime. La grotte de Monterolier, au hameau de Clairefeuille, près de Buchy (Seine-Maritime), a tué neuf fois dans la soirée de mercredi. Des longues galeries souterraines, les équipes de sauveteurs, équipés de masques et d?appareils respiratoires, ont sorti neuf corps qui ont été transportés pour autopsie à l?hôpital Charles-Nicolle de Rouen. Tous seraient décédés d?avoir respiré des émanations d?oxyde de carbone. Parmi ces victimes, trois enfants : Nicolas, quatorze ans, et son frère Thomas, treize ans, ainsi que leur ami Pierre, treize ans également, qui étaient allés jouer dans cette grotte, bien connue des habitants de la région. Durant la guerre, l?armée allemande l?utilisait pour stocker ses fusées V2. Ne voyant pas revenir ses deux fils, Jean-Pierre Havé s?était rendu sur les lieux. Ne le voyant pas rentrer, l?un de ses amis, père du troisième enfant, a prévenu les gendarmes."
"Le mystère planant sur la grotte de Montérolier a donné lieu à de nouvelles investigations suite au drame du 22 juin 1995 où neuf personnes avaient trouvé la mort par asphyxie à l?intérieur de la cavité. La justice avait conclu en mai 1997 à un non-lieu, estimant qu?un feu allumé avec dégagement de monoxyde de carbone par trois adolescents se trouvait à l?origine de leur mort, ainsi que celui d?un père de famille, de quatre pompiers et d?un spéléologue venus à leur secours. Cette version officielle a cependant toujours été contestée par les familles des victimes et des pompiers qui ont accrédité la thèse d?autres gaz toxiques dans les galeries, dont en particulier le chlore."
« Quand je suis entré dans la grotte avec Jean-Jacques Havé pour aller chercher nos fils, il y avait une forte odeur qui se dégageait et cela ne pouvait pas être du monoxyde de carbone », assure José Lampérier, le père de Pierre. « Il a même été retrouvé des traces de cyanure dans les analyses de sang », ajoute-t-il. Et les questions sans réponse se succèdent dans la tête de celui qui est aujourd?hui le président de l?association des victimes de la grotte.
Des questions se posent aussi sur l?interruption des secours et l?arrivée des militaires avec la mise en place d?un périmètre interdit autour de la grotte. « Les autorités et la justice, qui a prononcé un non-lieu alors que nous avions demandé une contre-expertise, ont toujours voulu nous cacher la vérité. Cette vérité, on la veut, on nous la doit ».