Vol d'un DUKW sur porte-char à Saint-Aigulin en Charente-Maritime

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alain2904

Re: Vol d'un DUKW sur porte-char à Saint-Aigulin en Charente-Maritime

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Marc Laurenceau
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Re: Vol d'un DUKW sur porte-char à Saint-Aigulin en Charente-Maritime

Message non lu par Marc Laurenceau »

Les suites de l'affaire du DUKW. Pas si clair que ça finalement....

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The Duck a perdu de sa superbe. Dans la ferraillerie de Fronsac où il a échoué, le véhicule amphibie datant de 1943, rongé par la rouille, respire plutôt la fin de vie que l’espoir de parader en l’honneur de sa participation, il y a près de soixante-dix ans, au grand débarquement. L’ancien engin combattant fait donc partie de la grande histoire mais on ne sait toujours pas très bien quelle histoire a bien pu lui arriver ces derniers mois.

En août dernier, son propriétaire, Mark Rimmer, un Anglais domicilié en Charente, le déclare volé. C’est lui qui le surnomme « The Duck ». Le véhicule, qui a appartenu à la Royal Navy et porte toujours le drapeau britannique, était alors en attente de restauration chez un spécialiste du gros œuvre sur le métal, en Charente-Maritime. Le blindé aurait été embarqué sur un porte-char, fin juin et acheminé vers la Gironde, à Fronsac.

Une obscure transaction

Pourquoi ? Le mystère reste entier. Drôle d’affaire que les gendarmes de Charente-Maritime et du Libournais vont devoir élucider. À grands renforts d’articles dans la presse régionale ou nationale, le propriétaire de l’engin de guerre lance un appel en août dernier pour retrouver son gros bébé de sept tonnes qu’il dit avoir payé 25 000 euros. Le collectionneur souhaite le rendre flambant neuf afin de le faire participer aux commémorations du 70e anniversaire du débarquement.

Son « Duck », il l’a confié à une métallerie de Saint-Aigulin (17) il y a près d’un an. Et seulement prononcer le mot « amphibie » ne fait pas franchement sourire le propriétaire de ladite entreprise. « On me l’a déposé en novembre dernier, explique-t-il. Ce devait être un beau chantier de restauration. J’ai seulement vu le propriétaire le jour où il est venu me dire qu’il n’avait pas les moyens de réaliser les travaux, après de nombreux mois d’attente. Ensuite, des personnes sont venues chercher l’engin sur son ordre, nous a-t-on dit. En clair, on a servi de parking pendant près d’un an. »

À la ferraillerie de Fronsac, où le véhicule militaire a atterri, on exclut d’avoir participé au moindre vol du blindé. « Lorsque j’ai vu, dans la presse, qu’il était recherché, c’est même moi qui ai appelé les gendarmes pour leur dire qu’il était chez moi ! », lâche le propriétaire, un brin agacé, aussi, de cette histoire.

Un intermédiaire, basé en Gironde, pourrait être au centre d’une transaction entre les deux spécialistes du métal. Mais si le Fronsacais assure avoir déboursé plusieurs centaines d’euros pour récupérer l’engin, le patron de Saint-Aigulin explique « ne pas être au courant » de la moindre rétribution.

En attendant, Mark Rimmer serait venu deux fois sur place, à Fronsac, pour revoir son véhicule amphibie. Après avoir déposé plainte en août dernier, il attend surtout que l’enquête aboutisse et ne souhaite apparemment plus trop s’exprimer.

Une mobilisation semble s’activer en Charente pour rapatrier l’amphibie, dont il ne reste qu’une centaine d’exemplaires à travers le monde, toujours « à quai » dans le Libournais. The Duck, à l’heure actuelle, paraît à des encablures de pouvoir retrouver le sable de Normandie l’été prochain.

Source
Marc Laurenceau
Webmaster du site DDay-Overlord et du forum
Auteur du livre Jour J Heure par Heure

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