Batterie Daimler
Batterie d’Ouistreham Château d’eau – Wn 12
Batteries allemandes du mur de l’Atlantique en Normandie
Unité : 4ème bataillon, 1716ème régiment d’artillerie
Nom de code : Wn 12 (Allemands) – Daimler (Alliés)
Pièces d’artillerie : 4x 155 mm sFH 414 (f)
Issue : sous contrôle britannique le 6 juin 1944
La batterie d’Ouistreham-Château d’eau, également connue sous la codification Wn 12, empêche tout franchissement par les navires de l’embouchure de l’Orne et du canal de Caen. Le site est surnommé « batterie Daimler » par les Alliés.
Construction et composition de la batterie d’Ouistreham Château d’eau
Initialement une position de batterie hippomobile, le Wn 12 est finalement doté à compter de l’année 1943 de quatre encuvements avec soutes attenantes, puis quatre casemates type Regelbau H669 avec divers abris, un champ de mines codé Mf 96, deux soutes type H607. Les constructions sont reliées entre elles par un réseau de tranchées.
L’armement principal se compose de quatre obusiers français vieillissants (datant de la Première Guerre mondiale) de 155 mm fabriqués par Schneider (155 mm FH414) et réquisitionnés par les Allemands.
En raison de l’âge avancé des canons, les artilleurs réduisent volontairement de sept kilomètres leur portée maximale, qui passe ainsi de dix-huit à onze kilomètres.
La batterie possède, pour la protection de son site, deux canons antiaérien de 20 mm (Flak 30), un mortier de 50 mm, une mitrailleuse MG 42 et cinq mitrailleuses MG 34.
La batterie d’Ouistreham face au débarquement
Au moment du débarquement, seules deux casemates H669 sont opérationnelles, la construction des deux autres n’ayant alors pas encore commencé.
La batterie est opérée par le 4ème bataillon du 1716ème régiment d’artillerie de la 716ème division d’infanterie.