Les vestiges d’une barge du Débarquement ont été découverts sur la plage de Merville, en Normandie. Des archéologues dénoncent le dégagement du site par la mairie.
13 avril 2017 : Une barge de débarquement découverte en Normandie… puis détruite.
Source : France 3 Normandie
D’un morceau de métal … à une barge du Débarquement
Au départ, un simple morceau de métal de 10 centimètres dépassant du sol sur un mètre de longueur. Le promeneur qui fait cette étrange découverte ce mardi matin décide de prévenir les services techniques de la commune de Merville-Franceville (14). Une fois sur place, les agents de la commune commencent à creuser et se rendent rapidement compte qu’ils ont à faire à un objet bien plus volumineux qu’ils ne l’imaginaient au départ.
Des pelleteuses sont appelées en renfort et ce qui n’était au départ qu’un morceau de métal de 10 centimètres de large sur un mètre de longueur s’avère en fait mesurer 11 mètres de long sur 3 mètres de large. L’objet exhumé est en bien piteux état. Il faut dire qu’il accuse plus de 70 ans d’âge. Le sable et la marée ne l’ont pas épargné. Mais ce vestige, fait de bois et de métal, n’en reste pas moins exceptionnel car c’est un véritable morceau d’Histoire, une barge du débarquement.
Les vestiges détruits par les services municipaux de Merville-Franceville
Les archéologues dénoncent la destruction de la barge du Débarquement par les services de la Mairie. Michel L’Hour, le Directeur du DRASSM [Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines] ne décolère pas : “c’est le niveau zéro de l’intelligence du patrimoine historique” assène-t-il, après la mise au jour d’une barge du Débarquement sur la plage de Merville-Franceville par les services techniques de la Mairie.
Pour le maire de Merville-France, Olivier Paz, “Le Drassm, c’est une trentaine de fonctionnaires à Marseille. S’il faut qu’on appelle des gens à Marseille chaque fois que l’on découvre une asperge de Rommel ou un tétrapode, que l’on attende qu’ils se déplacent pour faire ce que l’on fait ici entre deux marées, la vie va devenir compliquée, et les accidents nombreux.“
Some scientific study had been
done on an INVISIBLE remnant of
D-Day – the billions of tiny specs of metal from all the types of explosions.
It rusted adjacent sand crystals, and a good microscope can show
a variety of reddish-brown tones.
No danger from them.
– Robinson Brown