La percée en Normandie et COBRA

[Stevenot Gilbert N.]

Un mois après D.Day les Alliés avaient envisagé le contrôle de toute la Normandie, y compris la ville clé de Caen. Mais en juillet un million de troupes étaient encore maintenues dans un tête de pont peu profonde, et les quelques 65O.000 Allemands pouvaient encore les renvoyer dans la mer.
Seules, 17 pistes d'envol de fortune,et 31 escadrons d'aviateurs, étaient opérationnelles dans les terrains conquis, et ces pistes étaient sous le feu de l'ennemi. Eisenhower avait fait rapport au général Marchall de cette difficulté d'achever la percée.Ce manque de succès était lié à 3 facteurs:
1.La supériorité de la 7e Armée, et des troupes parachutées.
2.La contrée était loin d'être idéale pou les forces blindées.
3.Les conditions météorologiques, ont engendré des dégâts énormes.
Le mauvais temps certes, mais l'inattendue tempête de la mi-juillet avait causé cinq fois plus de dégâts matériels que l'ennemi nous avait infligés le 6 juin.
Parmi d'autres résultats négatifs, les munitions avaient été réduites d'un tiers.
La Normandie était une campagne bigarée un ramassi d'arbres de 5 m de haut, très dense, et les bocages mis en place par les fermiers pour protéger leurs récoltes des vents marins ont freiné la visibilité et la mobilité. Et les routes étroites donnaient l'avantage à l'ennemi.
En résumé, les Alliés avaient pris moins d'attention sur ces bocages que sur les plages.Ils n'avaient jamais été entraînés dans de tels conditions et c'est grace aux dents d'acier des Rhinocéros qu'ils ont pu combler ce retard de trois semaines. Il y eu aussi une meilleure méthode de communications avec les tanks et les P47 avce les fréquences VHF. Des jours meilleurs étaient en vue...@+