Moi si je veux parler c'est afin que la haine
Ait le tambour des sons pour scander ses leçons
Aux confins de Pologne existe une gehenne
Dont le nom siffle et souffle une affreuse chanson
Auschwitz Auschwitz ô syllables sanglantes
Ici l'on vit ici, ici l'on meurt à petit feu
On appelle cela l'execution lente
une part de nos coeurs y périt peu à peu .
(...) "
C'est un extrait du poème Musée Grévin, écrit en 1943. Je me pose la question comment savait t'il pour Auschwitz ??
Vous connaissez sans doute ce magnifique poème, que j'ai appris au collège et qui m'avait marqué.
Le dormeur du val
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud
Nous sommes conscients que ces Américains, là-bas vont à l'abattoir.
"Pauvres bougres" dit Frerking, incidemment à voie basse.....
J'ai moi aussi le sentiment de monter à l'échafaud.
Heinrich Severloh, WN62, Mémoires à Omaha beach
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Membre de l'association DDay-Overlord
Membre de l'association : "Les Fleurs de la Mémoire".
je me rappelle de ce poéme de rimbaud...déja ,quand j'étais gosse, je le trouvais trés beau, on l'avait appris a l'école, et on en avait longement parlé!
j'éspere que les plus jeunes apprécieront