Etonnant document du 6 juin 1944 ; ces pilotes de gliders, conformément à leurs ordres, tentent par tous les moyens de regagner Utah Beach afin d'être renvoyés en Angleterre où d'autres missions urgentes les attendent. Un parcours périlleux en ce 6 juin, avec des allemands derrière chaque haie. Lors d'une des nombreuses embuscades qui jalonnent leur parcours du combattant vers la plage, ces glider pilots se mettent à l'abri dans les fossés... quand surgissent de nulle part ces deux paysannes normandes portant leurs bidons de lait.. les meuh meuh n'attendent pas....
Les vaches n'attendent pas
- john9
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Re: Les vaches n'attendent pas
Salut,
elles étaient courageuses ses fermières normandes....
A+
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Membre de l'association : "Les Fleurs de la Mémoire".
Membre de l'association : "DDay-Overlord" : Mémoire de la bataille de Normandie.
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Re: Les vaches n'attendent pas
Le bon lait Normand n'attend pas!
Re: Les vaches n'attendent pas
Ahh les vaches normands :
De courageux habitants de cette région, mais aussi avec de très grandes pertes.
Vaches aériennes de pays
Salut
De courageux habitants de cette région, mais aussi avec de très grandes pertes.
Vaches aériennes de pays
Salut
Re: Les vaches n'attendent pas
William "Titi" True, F/506 saute en Normandie le 6 juin ; le premier être qu'il rencontre... est une vache, ce qui inspirera le titre de ses mémoire : "la vache parlait français..."
"En sortant de l'appareil, je vois que les explosions et les balles traçantes remplissent totalement le ciel. L'ouverture de mon parachute est plus violente que d'habitude, mais je m'y attendais compte tenu du poids de notre équipement. J'aperçois un feu au sol et je pense d'abord que c'est un signal mis par les pathfinders pour marquer un point de rassemblement. Ce n'est pas le cas. Je touche le sol tyrès rapidement et je me dis que nous avons dû sauter à très basse altitude, et probablement très loin de notre DZ.
il y a un un fort clair de lune. il est 1 heure 20 et je suis au milieu d'un champs près d'une grosse vache normande avec d'immenses yeux. Un beau signe de bienvenue, vraiment. Je lui murmure quelques mots tout en me débattant avec mon harnais, mais elle ne me répond pas. Je jette un oeil vers le ciel et tous ces croisements de balles traçantes qui suivent les avions d'où continuent de sauter des paratroopers.
Je suis en Normandie, et en guerre."
Sergeant William True, F/506 : "The cow spoke French"
"En sortant de l'appareil, je vois que les explosions et les balles traçantes remplissent totalement le ciel. L'ouverture de mon parachute est plus violente que d'habitude, mais je m'y attendais compte tenu du poids de notre équipement. J'aperçois un feu au sol et je pense d'abord que c'est un signal mis par les pathfinders pour marquer un point de rassemblement. Ce n'est pas le cas. Je touche le sol tyrès rapidement et je me dis que nous avons dû sauter à très basse altitude, et probablement très loin de notre DZ.
il y a un un fort clair de lune. il est 1 heure 20 et je suis au milieu d'un champs près d'une grosse vache normande avec d'immenses yeux. Un beau signe de bienvenue, vraiment. Je lui murmure quelques mots tout en me débattant avec mon harnais, mais elle ne me répond pas. Je jette un oeil vers le ciel et tous ces croisements de balles traçantes qui suivent les avions d'où continuent de sauter des paratroopers.
Je suis en Normandie, et en guerre."
Sergeant William True, F/506 : "The cow spoke French"
Re: Les vaches n'attendent pas
Les GIs appréciaient doublement les vaches normandes ; pour leur lait d'abord, quand la plupart des points d'eau étaient douteux, avec tant de cadavres pour les polluer, et aussi parce que la présence de vaches dans un champs était une bonne indication que l'espace n'était pas miné...