Le Jour J, Stanley Fields appartenait au 5th Field Company, Royal Canadian Engineers, l'une des compagnies de combat du génie engagées à l'assaut de Juno. Stanley a débarqué face à Saint-Aubin-sur-Mer (secteur Nan Red).
Après une traversée mouvementée de la Manche, il a débarqué sous un feu nourri des défenses allemandes, ne trouvant un abri avec ses camarades que derrière la digue servant également de mur antichar. Pendant près de deux heures, il y est resté fixé par des tirs d'armes légères d'infanterie et d'obus de mortiers.
Une fois les points d'appui allemands nettoyés par l'infanterie et les chars, les sapeurs ont ouvert à l'exposif des passages à travers les obstacles de plage et des champs de mines le long du littoral. Durant les jours qui ont suivi, Stanley et sa compagnie ont vécu près de Bernières-sur-Mer, participant aux missions d'appui à la mobilité des troupes débarquées.
Engagé dans la suite des opérations militaires en France, il a été blessé et évacué une dizaine de jours suite à un incident lors de la pose d'un pont Bailey, avant de retrouver sa section pour réaliser les dernières missions de la guerre.
Démobilisé en novembre 1945, il a repris son métier de plombier tout en conservant le lien avec ses anciens frères d'armes. Stanley a notamment rédigé le livre "History of the 5th Field Company, Royal Canadian, Engineers, 1941-1946" pour rendre hommage à son unité et ses combattants.
Il participait régulièrement aux commémorations en Normandie. Nous ne l'oublierons pas. Merci pour notre liberté.
