demande qui m'a été adressée sur un autre forum

[LawenII]

Merci Linda!
tu es deja passer le voir?
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A CURRAHEE! 5 POUR MONTER 5 POUR DESCENDRE

[Linda]

Eh non...

[roe101]

ben j'ai envoyé la carte jeudi!!!mais si Mme Steels va chercher le courrier à l'hopital,c'est cool!!^^!!
A++

[Cpl. Darling]

C'est fait. Ma lettre est partie hier. C'était la mondre des choses ...

[Veteran]

Je viens d'envoyer un mail d'encouragement à Dennis par l'intermédiaire de la clinique. J'espère qu'il arrivera à temps et adoucira ses épreuves.

[Invité]

Ma carte postale pour M.Edgerton est partie hier après-midi..

[Erwin]

Je l'ai envoyé une lettre de ma part l'assurant que sa vie n'a pas été gaspillé.

[Enlyl]

Voilà ce que je viens de trouver :

Band of Brothers (02/02/2007)

Le soldat Dennis Edgerton (80 ans dans 15 jours) livre, à Schaerbeek, sa dernière bataille...

SCHAERBEEK Il souffre d'un mal dont il ne guérira pas et le sait. Il se sait au bout du chemin . Mais il est incroyable de vivacité, chouchouté, il est vrai, par les infirmières d'une maison de repos de Schaerbeek où il livre sa dernière bataille.

Dennis Edgerton est le seul soldat vivant en Belgique ayant participé au sol au Débarquement de Normandie. On lui écrit du monde entier; il s'en étonne. Avant-hier, un Italien, le lieutenant Massimo Polimeni, lui a fait cadeau de son béret, couleur grenat, de la 187e brigade para.

Des gosses lui écrivent. Amanda, 12 ans, de Champigny-sur-Marne : "Je vous remercie, Monsieur." Jade, 7 ans. Un dessin de village en paix et ces quelques mots : "Sans des hommes comme vous, nous ne serions pas libres. Merci pour tout. Vous n'êtes pas seul. Je pense à vous." L'intention le touche. Et l'embarrasse : "Ça me dépasse et ça m'embête de ne pouvoir répondre. Je ne suis pas un héros. Je vous jure que, ce matin-là, j'aurais pleuré pour retraverser la Manche dans l'autre sens. Ne brodez pas. N'écrivez pas que les fleurs. Mettez-y aussi les mauvaises herbes..."

Le 6 juin 1944, il ne savait pas qu'on était un 6 juin. Ils attendaient près de Portsmouth, parqués depuis des semaines, coupés du monde. Il ne sait plus quel jour c'était dans la semaine. Le Jour le plus long, Band of Brothers, Il faut sauver le Soldat Ryan, il n'a rien voulu voir. De la même façon, dit-il, que mon père, le soldat William Edgerton, qui était en France ou en Belgique pendant la Première, n'a jamais parlé à la maison de ce qu'il avait vécu dans les tranchées. Dennis naît à Harrow, faubourg de Londres, le 18 février 1927. Deux frères, une soeur. Son père tué en 43 dans un bombardement.

Au printemps 44, Dennis a tout juste 17 ans. Sa mère Margaret ne voulait pas qu'il s'engage. Trop jeune. Son père était d'accord : Dennis s'est engagé au 5e Northumberland Fusiliers. Avec un Lee Enfield et 250 cartouches, moins bien équipé, dit-il, que le GI américain. Arromanches était l'objectif. Ils ont débarqué à 8 km, en face de Port-en-Bessin.

Du débarquement, Dennis Edgerton peut parler des heures. L'eau glacée. Les Allemands en face, suréquipés et possédant l'avantage du terrain. La faim, le froid, la peur qui font perdre toute humanité. Une copine glisse qu'ils étaient 1.500 au départ et 6 à l'arrivée. Il répond qu'on ne perdait pas son temps à calculer. Que l'essentiel en 2007 est que l'Europe vit depuis 60 ans sans le bruit des bombes. Sur la carte de Normandie, Dennis a gardé des noms de villages. Grey-sur-Mer (?), Creully, Tilly-sur-Seulles. "Là où les Allemands nous ont bloqués." Entré en Belgique par Leuze-en-Hainaut, le 1er ou 2 septembre. Première douche depuis trois mois. Progression vers Bruxelles via la chaussée de Mons. Souvenir inoubliable à Zuun, aux portes d'Anderlecht : un couple, les Ryckaert-Stijns, offre l'hospitalité et propose de laver et sécher les vêtements kaki sur un poêle de fonte. Dennis n'oubliera pas. Dix-huit mois plus tard, il invitera les Ryckaert à son mariage célébré à Saint-Josse. Car à Bruxelles, le soldat rencontre l'amour en la personne d'Alice, Ixelloise croisée rue de la Pompe - rue qui n'existe plus -, décédée l'an passé après 42 ans d'un mariage parfait. Et Dennis Edgerton qui n'a plus quitté la Belgique y est devenu le chauffeur de l'ambassadeur d'Angleterre à Bruxelles. Il a même failli rencontrer Churchill.

Aujourd'hui, le soldat arrive au bout du chemin. Nous pensions suggérer à tous de lui adresser des montagnes de cartes d'anniversaire, pour ses 80 ans, le 18 février. Mais Dennis est modeste, et gêné : "Je ne pourrai pas répondre à tout le monde. Et ce que j'ai fait, je l'ai fait parce que je le devais". Il était présent, ce mardi-là, sur une plage du côté d'Arromanches. Il me reste un petit chemin, dit-il, un petit chemin.



Gilbert Dupont

© La Dernière Heure 2007

[girlsdu01]

lipton merci d'avoir partagé avec nous cette lettre, cette lettre me touche enormement,

[Linda]

Le weekend passé notre ministre de la Défense, André Flahaut a rendu visite à Mr. Edgerton

http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=166541