Du sucre dans les bétons ??????

Message non lu par **dwight_35** » 23 mars, 21:04

Moi qui travaille sur le sujet je peux en tout cas vous avérez que c'est archi-vrai : du sucre et le béton ne prendra pas !

Message non lu par **Guile** » 23 mars, 21:04

Oui, j'y est pensé après !

Message non lu par **dwight_35** » 23 mars, 21:07

Au fait, je ne sais même pas qui a construit les forteresses bétonnées : les allemands eux mêmes ou bien des prisonniers ou encore des "volontaires" français ?

Message non lu par **Cpl.Highway** » 23 mars, 21:27

STO il me semble. Un papy, véritable star du coin est mort mercredi dernier...ça me fait royalement chier car super sympa. Il me disait que pour les teutons avait pris pas mal de gars pour bosser sur les plages et lui pour planter les aspere de Rommel. Il faisait en sorte que les asperge se couche au moindre impact avec un avion...mais comme il disait, "si on était pris, y'avait des représailles ou fusiller".

Message non lu par **dwight_35** » 23 mars, 21:40

paix à son ame et merci pour ta réponse

Message non lu par **pyker8** » 23 mars, 23:17

Il y a eu des prisoniers aussi.
entre autre Les bunker du Pas de Calais (V2)

Message non lu par **Olivier** » 26 sept., 10:46

C'est l'organisation TODD qui était chargée de la construction de la plupart des ouvrages bétonnés construits par les allemands. Et comme chacun le sait, cette organisation "recrutait" dans les pays occupés par la Wermacht.
C'était donc un mélange de travailleurs issus de toutes les nationalités de l'Europe de l'époque. Il devait être assez difficile d'organiser des actions de résistance à grande échelle au sein d'une telle population, mais les actions individuelles étaient bien sûr envisageables.

Un ami de mon père envoyé en Allemagne en 1943 pour travailler pour le STO a ainsi passé deux ans dans une usine proche de Munich à saboter des boulons qui servaient à la fixation des ailes de Messerschmitt 109. Mais nous sommes loin du sucre dans le béton.

Pour finir, même si je ne mets pas en doute les vertues physiques du sucre pour fragiliser le béton, je doute très fortement que des gens privés de sucre pendant 4 ans aient osé en mettre dans des fondations de blockhaus. A mon avis, quand ils avaient la chance d'en trouver, ils le mangeaient illico. Et même, ce n'est pas sûr : mon grand-père parternel, sa femme, ma mère et sa soeur (qui ont vécu 4 ans d'occupation à Paris -où ils n'ont jamais vu un morceau de sucre de toute la guerre, sans parler du beurre, du chocolat, du tabac, du lait, et j'en passe...) ont ainsi gardé pendant 4 ans un énorme morceau de charbon "au cas où". Autant vous dire qu'ils ont grelotté pendant les 4 hivers d'occupation sans jamais le brûler, et que ce morceau de charbon trône toujours dans l'âtre de la cheminée de leur deux pièces dans le 13eme arrondissement. A chaque fois que je le regarde, j'ai comme un pincement au coeur...

D'un autre côté, la vie en Normandie pendant la guerre devait être moins difficile que dans les grandes villes. Alors pourquoi pas du sucre dans le béton ? Si les Normands en avaient à revendre...

Message non lu par **Invité** » 26 sept., 13:12

Moi j'en ai souvent entendu parlé du coup du sucre dans le béton et principalement par un collègue normand, "fanatique" du mur de l'atlantique. par des maçon aussi, dont mon père.

Message non lu par **Olivier** » 26 sept., 17:15

Encore une fois : je ne dis pas que c'est une invention. Ca a du exister.

Message non lu par **jean-claude** » 02 oct., 22:47

Le sucre , denrée rare a certe pu être glissé dans l'eau du mélange du béton de façon anecdotique , mais du sel ou du sable de plage très certainement , ce sabotage est quasiment invisible , mais le chlore va ronger incidieusement le béton et le ferraillage rendant le béton friable et beaucoup moins résistant aux chocs .