Massacre des canadiens par la ss!!

Du 7 juin au 8 juillet 1944, les Alliés veulent assurer l'existence de leur tête de pont en Normandie. Discutez dans cette rubrique de la stratégie employée et des événements de cette période.

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Massacre des canadiens par la ss!!

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Capture d'un tireur d'élite de la HJ par la 49ème division britannique.

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Un HJ capturé le 9 aout 1944 par les canadiens.
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Massacre des canadiens par la ss!!

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Voici un extrait du livre de Dominique BARBE "Charnwood: La bataille de Buron - Saint-Contest" sur le massacre des Canadiens en juin 1944...

Le Massacre canadien.

Le village est complètement investi en fin d?après-midi, les derniers points de résistance canadienne cèdent sous l?attaque massive d?un ennemi numériquement supérieur.
La population est brutalement sortie de ses abris : tranchées ou caves, dans lesquelles elle s?était abritée durant les combats. La brutalité des S.S. est vraisemblablement due au lourd tribut qu?ils ont eu à payer pour conquérir le village, mais peut-être aussi à la liesse de joie et les marques évidentes de sympathie dont les habitants ont fait preuve à l?égard de leurs libérateurs canadiens, sous les yeux des observateurs de la 25e, cachés dans les blés.
Les habitants sont rassemblés sur la place d?Authie. Ils sont assez inquiets, car on ne voit pas encore très bien où les Allemands veulent en venir.
Des hommes du village sont alignés et fouillés. Les S.S. recherchent tout ce qui peut avoir été donné par les Canadiens : cigarettes, chewing-gum, chocolat. Ceux qui sont pris avec ces articles sur eux, sont abattus !
Un témoin, habitant d?Authie, monsieur Léon Lenoël fait partie d?un groupe d?hommes, qui attendent d?être fouillés :
« Nous nous sommes mis à l?abri dès le début de l?attaque allemande dans la cave d?une maison située en bordure de la route de Saint-Louet, face au cimetière d?Authie.

Nous sommes environ une vingtaine de personnes réfugiées dans cet endroit, il est environ 17h00, quand soudain des coups violents sont frappés à la porte de la cave, personne n?ose bouger. Les coups redoublent de violence, ponctués d?hurlements en allemand. Je porte ma petite fille dans les bras, mais je décide néanmoins d?aller ouvrir, je me retrouve alors face à des jeunes S.S. ivres de rage, la broue à la bouche, ils hurlent de sorte vite, vite. Nous obéissons immédiatement les uns derrières les autres. Un vieil homme, ancien combattant de la Première Guerre, ne va pas assez vite, ils le propulsent vers l?extérieur à coups de pieds aux fesses.
Ils nous font mettre en ligne le dos au mur de la maison qui est en face du cimetière, il y a là hommes, femmes et enfants. Ils commencent à nous fouiller, j?ai près de moi mon beau-frère Maurice Guilbert qui a soudain la peur au ventre, il pense au paquet de cigarettes qu?un Canadien lui a donné une heure avant et qui est toujours dans sa poche de pantalon.
Il se prépare au pire, quand il réalise soudain que la doublure de sa poche est déchirée. Son tour d?être fouillé approche, il ne doit pas perdre de temps. Il fait glisser discrètement le paquet le long de sa jambe de pantalon. Par chance personne ne le voit tomber au sol, il pose alors, d?un air le plus naturel possible son pied dessus. Cela lui a évité beaucoup d?ennuis ! ».

Des groupes de prisonniers canadiens, les mains en l?air, sont dirigés sous bonne garde vers la place du village où ils sont rassemblés auprès de la population.
Avec brutalité, les jeunes grenadiers S.S. leur font jeter au sol tout ce qu?ils possèdent, tant affaires militaires qu?objets personnels, puis ils subissent une fouille minutieuse, sous les ricanements des S.S.
Les grenadiers sont dans un état de surexcitation, proche de la folie meurtrière, la résistance acharnée qu?ils ont rencontrée de la part des Canadiens et les pertes très importantes qu?ils ont subies dans les rangs les rendent fous. Il suffit de peu de chose pour que tout bascule dans l?horreur : la découvert d?un objet conservé, un mouvement de tête incontrôlé, ou encore, un bracelet montre qui ne se détache pas facilement et c?est un drame.
Un malheureux Canadien reçoit alors un coup de crosse de Mauser dans le ventre, qui le plie en deux de douleur, suivi d?un autre dans les reins, puis d?un troisième dans les côtes et c?est la curée !
Le malheureux est au sol, ils se mettent à le frapper avec sauvagerie, les S.S. sont à quatre dessus, chacun s?acharnant comme une monstrueuse bête fauve sur le pauvre supplicié qui tente vainement de se protéger avec ses mains, mais sans succès.
La violence et la fureur meurtrière ont raison de sa résistance passive, les coups de botte dans le ventre, la rate et le foie qui éclatent, les côtes se brisent sous les coups, le corps est ballotté, le visage se gonfle, c?est le coma, puis la mort.
Les assassins bavant de haine vont ensuite s?en prendre aux autres, qui voient terrorisés arriver leur tour. Les malheureux Canadiens martyres sont impitoyablement massacrés et de la façon la plus horrible et inhumaine qui soit, sans aucun respect des conventions de Genève, au mépris du statut de prisonnier de guerre, finalement d?une manière indigne de soldats.

Monsieur Léon Lenoël poursuit :
« Je me souviendrai toujours de ces pauvres garçons massacrés par les S.S., mais de toutes ces images, j?ai la vision d?un soldat qui est blessé aux poumons et que ses camarades ont installés semi-assis sur son sac à dos.
Il tient dans une main la photo de sa femme et d?un petit enfant et de l?autre, il agite un mouchoir blanc. Un sous-officier S.S. s?approche de lui en ricanant d?un air mauvais et lui décoche un coup de pied dans la figure, puis sortant son pistolet, il met son pied botté sur la tête penchée du malheureux, pose le canon sur la tempe, et tire une balle, c?est terrible ! »
« Après la fouille, les S.S. nous poussent vers la place toute proche. Il y a déjà là d?autres habitants de rassemblés là, nous sommes environ une cinquantaine. Nous avons devant nous un amas de corps de Canadiens qui viennent d?être battus à mort. Les S.S. nous font mettre en cercle autour des corps, comme pour bien nous imprégner de ce qui nous attend.
Les S.S. se sont mis à quelques pas derrière nous, les canons de leurs armes sont braqués dans notre dos. A cet instant nous avons compris en nous regardant les uns les autres, il n?y a plus de doute, ils vont nous massacrer. Soudain nous entendons un ronronnement de moteur dans le ciel, juste au-dessus du village, c?est un avion de reconnaissance canadien, il tourne en rond, passe et repasse encore, l?officier allemand qui commande les S.S. semble agacé, il lève fréquemment les yeux vers le ciel, puis il hurle un ordre et nous nous retrouvons tous brutalement poussés sous les peupliers qui sont plantés sur la place, nous l?avons échappé belle, cet avion nous a sauvé la vie ! ».

Monsieur Pierre Collet est également témoin du massacre des Canadiens :
« J?assiste au massacre des Canadiens sur la place, à coups de crosses de fusils, mais il y a aussi des brancardiers canadiens qui portent l?insigne de la croix rouge cousue sur la manche de leur uniforme. Ils sont blessés assez gravement et gisent couchés sur le bord de la route.
Soudain, je vois les S.S. qui les tirent par les pieds, pour les traîner jusqu?à la route. Il y a des chars qui attendent et qui leur roulent dessus, les écrasant de leurs masses (25 tonnes), c?est affreux, nous allons les ramasser plus tard? à la pelle ! »

Ces actes vont être les premiers d?une longue liste d?exactions commises par les grenadiers de la Hitler Jugend. Au soir de la bataille, il y aura eu 37 soldats canadiens de massacrés et 7 civils.
Il existe sûrement dans toutes les armées du monde des individus qui pensent pouvoir tuer impunément à partir de l?instant qu?ils portent un uniforme, quelle que soit d?ailleurs la couleur de l?uniforme.
C?est malheureusement le cas sur la place d?Authie et ça va l?être également dans l?enceinte de l?abbaye dans les heures qui vont suivre.
Il faut citer l?attitude extrêmement courageuse du major Léon Rhodenizer qui voit très rapidement la tournure dramatique des évènements. Il s?aperçoit que des S.S. veulent abattre des hommes de sa compagnie. Fou de rage, il les interpelle dans un allemand parfait, le major est de haute taille et parle avec autorité. Impressionnés, les jeunes S.S. vont stopper net et respecter au moins ces prisonniers là.
Le ton vient d?être donné par les S.S., vraisemblablement entraînés par des « anciens » du front de l?est appliquant les méthodes de combat qu?ils ont pu connaître là-bas. Les Canadiens vont avoir, à la nouvelle de ces crimes, des réactions qui seront violentes. Certains appliqueront la loi du talion. Ce sera ?il pour ?il, notamment, des Canadiens d?origine indienne, « scalperont » l?ennemi, une fois mort il faut le préciser ! Mais jamais il n?y aura de telles sauvageries organisées et couvertes par des officiers. Ces faits seront des actes individuels et limités.

Les survivants, rassemblés en colonne, se mettent en marche sous la garde de Waffen S.S. La colonne subit diverses « bavures » de la part des vainqueurs : elle est fauchée par un camion, ou encore, une voiture passe suivie d?une rafale de mitraillette qui balaie la colonne en augmentant encore le nombre déjà important des victimes. Les jeunes S.S. s?amusent avec les corps des Canadiens, en les déguisant de façon grotesque.
Meyer de retour dans l?enceinte de l?abbaye voit se presser dans la cour environ 150 prisonniers selon son estimation.
Les prisonniers canadiens français sont triés pour être interrogés par un correspondant de guerre de la S.S. (S.S.-P.K.) qui écrit des articles publiés dans une revue de propagande de la presse parisienne Je suis partout.
Ce S.S. est un Waffen S.S. français de la division Charlemagne. Il se nomme Gérald Baeker, il est détaché à la 12e Panzer S.S. Division pour ce « travail ».
Kurt Meyer s?entretient un instant avec quelques officiers canadiens, puis grime à nouveau dans la tour de l?abbatiale.
A la question d?un de ses officiers concernant le sort des Canadiens, il aurait répondu : « Ils vont manger nos rations, faites-en ce que vous voulez, mais débarrassez-nous en ! »
Sept autres Canadiens vont être exécutés dans la soirée, dans l?enceinte de l?abbaye.

Une enquête postérieure ordonna la possibilité d?intenter par la suite des poursuites contre Kurt Meyer, en sa qualité de général, responsable des actes de la division. Notamment pour les massacres de l?abbaye d?Ardennes, les 7 et 8 juin 1944, des prisonniers de différents régiments de la 9e brigade canadienne, des Nova?s, des Sherbrooke et des Glen?s qui, le 16 juin, furent conduits après leur capture dans l?enceinte de l?abbaye où ils furent sommairement abattus d?une balle dans la nuque, dans un jardin appartenant à la famille Vico, par les S.S. du 25e régiment.
En décembre 1944, la famille Vico, propriétaire de cette partie de l?abbaye, découvrait en fouillant sous un parterre de fleurs qui n?était pas comme d?habitude, l?emplacement d?une fosse commune contenant les corps de ces malheureux Canadiens. Par la suite, d?autres corps furent aussi retrouvés.
Des révélations de témoins vont apprendre que le 7 juin, le lieutenant Windsor du Sherbrooke Fusiliers a refusé de répondre aux questions posées, se limitant à donner son nom, son grade et son numéro de matricule. Un officier S.S. l?a giflé, puis conduit dans le jardin avec d?autres prisonniers, dont le personnel de son char. Les 8 hommes se sont serrés la main une dernière fois puis ont été abattus un par un à l?appel de leur nom.
Le 8 juin, 7 autres prisonniers vont être amenés à l?abbaye. Après avoir rencontré Meyer, ils seront conduits à l?entrée du terrible jardin, et les témoins concluent en disant que les 7 malheureux se sont alors dit adieu. L?en d?entre eux pleurait. Ils furent poussés dans le jardin et là un sous-officier S.S. leur a tiré une balle dans la nuque.
Au total, 20 cadavres furent exhumés dans l?enceinte de la médiévale abbaye d?Ardennes. D?autres faits semblables vinrent s?ajouter au chef d?accusation : les exécutions sommaires de soldats des régiments canadiens et britanniques au château d?Audrieu, ainsi que ceux de Fontenay-le-Pesnel.
L?accusation ne retenant par les diverses patrouilles retrouvées abattues d?une balle dans la nuque.
Kurt Meyer qui sera capturé par les Alliés puis jugé par un tribunal militaire canadien, opposera pour sa défense le récit de la mort du colonel Luxemburger que les Britanniques du régiment de reconnaissance des Inn?s of Court ont attaché sur un véhicule blindé avec un autre officier de son état-major et sont ensuite montés au combat, leur assurant la mort.
Le tribunal va condamner le Brigadeführer Meyer à mort, comme criminel de guerre pour sa responsabilité directe ou indirecte dans cette triste et peu honorable affaire. Le doute de sa responsabilité va planer, car des civils vont témoigner en sa faveur pour d?autres affaires où Meyer aurait tranché honorablement, et le fait qu?il est difficile de contrôler l?irresponsabilité criminelle de certains éléments soldatesques.
Ce doute va lui sauver la vie et sa peine sera commuée en réclusion à perpétuité par le juge canadien, le général Chris Vokes. Il sera détenu au moins vingt ans, à purger dans la ville de Dorchester au Nouveau-Brunswick. Meyer, prisonnier modèle, sera libéré pour bonne conduite le 7 septembre 1954.

Kurt Meyer reviendra à l?abbaye en 1957 où il déclarera en montant les marches au jardin où furent assassinés les canadiens, à la question de monsieur Jean-Marie Vico sur sa connaissance de ces actes :
« J?ai appris par l?officier responsable du poste de secours installé dans un bâtiment à l?entrée de la cour de la ferme d?une exécution avait eu lieu ! ». Puis il ajouta : « J?ai envoyé le sous-officier responsable en première ligne et il y fut tué le jour suivant, dans un avant-poste difficile à tenir devant le château de Saint-Louet, au nord-ouest d?Authie ! ».

Monsieur Vico lui demanda alors pourquoi il avait menti au tribunal et Meyer répondit : « J?avais fait justice ! je ne pouvais pas, pour des raisons d?honneur, charger mes hommes devant un tribunal ennemi ». Monsieur Vico lui suggéra de rétablir la vérité dans une nouvelle édition de son livre, mais Kurt Meyer succomba à une crise cardiaque en 1961.
Piat
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Massacre des canadiens par la ss!!

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Je vois que nous avons les memes lectures , c'est pas les premiers massacres de troupes britanniques prisonniéres par la ChCh . Dans un village du nom de PARADIS , le 27 mai 1940 , une centaine de soldats du ROYAL NORFOLK seront massacrés par la 4é compagnie du I./ SS-Totenkopf Infanterie -Regiment 2 aprés leur reddition ; les bléssés et mourrants seront achevés aux pistolets , aux poignards et à la baillonette . Seuls deux hommes , protégés par les corps de leurs camarades échappérent à la mort .
Et nous ne parlons du front de l'est où ces "bonnes " habitudes continuerent .
Invité

Massacre des canadiens par la ss!!

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Oui, d'ailleurs cette même division Totenkopf avait massacré des soldats Sénégalais le 20 juin 1940 à Chasselay dans le Rhône...
Pour les SS, c'était habituel de massacrer des militaires désarmés et des civils (très souvent le même mode opératoire), quel que soit le champ de bataille...
matt05
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Massacre des canadiens par la ss!!

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Vraiment tres emouvant...je suis (y a pas de honte a le dire) au bord des larmes en lisant ca!!! Image Image Image Image
von stauffenberg
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bonjour à tous.

Je confirme bien ce qu'a écrit der blaue Komet. C'est bien les Canadiens qui en 1er ont placé des soldats allemands sur les glacis des schermans pour traverser les lignes ennemies.

J'ai comme l'impression que c'est une coutume courante chez les canadiens, puis qu'ils ont refait la meme chose pour la prise de villages pendant Totalize et Tractable sauf que ces fois çi ils ont pris des prostitués françaises qui ont été dénoncées par des français.... no comment.

Pour en revenir sur la période 6 juin/12 juillet, les canadiens ont tellement été excédé de perde autant d'homme face a un ennemi redoutable que la vengeance a trés souvent pris le pas sur le combat en lui meme. puis vis et versa, puisque les allemands ont au début appliqué les conventions pour les prisonniers, chose que les canadiens n'ont pas faite dès le début.

fin mot de l'histoire? comme cité plus haut seul les vainqueurs écrivent l'histoire.
little black devil
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Massacre des canadiens par la ss!!

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Von Stauffenberg,

Je trouve ton jugement déplacé et mal informé...

1° ça ne sont pas les Canadiens qui ont placé les Allemands sur les blindés, mais les Anglais du Inns of Court
2° Blindés qui n'étaient pas des shermans comme tu le dis mais des Humbers et des Dingos. (Cf le livre de Clifford Chadderton vétéran du Royal Winnipeg Rifles (RWR) et commandant en second du peloton de bren carriers du régiment durant la dite période)
3° Les prisonniers allemands n'ont pas servi de boucliers humains, avez-vous déjà vu un Dingo et un Humber? ils ont été accroché là ou il y avait de la place, ils ne pouvaient pas laisser un QG allemand sur place par manque de place, ils ont donc improvisé, et manque de chance, ils se sont faits tirés dessus... Je ne pense pas que le corps d'un homme arrête un obus de 88, et les balles d'armes individuelles ne traversent pas le blindage de ces mini blindés, ça n'était donc pas une protection supplémentaire ! ! !
Il ne faut pas oublier que les hommes du Inns of Court ne sont pas des bouchers! Ils sont tous avocats ou juristes, c'est la spécificité du régiment!
Les officiers anglais ont tout de même une certaine retenue et un certain flegme, ça n'était pas intentionnel !
4° Le coup des prostituées françaises sur les tanks, ça sort d'ou??? (cite tes sources)
5° "Les Canadiens ont été excédé de perdre autant d'hommes face à un ennemi redoutable ... " T'es pro SS ?
Non parce que je ne vois pas de quoi tu parles, perdre tant d'hommes...

-Qui a arrété l'attaque préparé par Kurt Meyer et menée par Max Wunsche duant la nuit du 8 au 9 juin 1944? (5 ou 6 pathers de perdus, les 3/4 de la 15/25 décimée)
-Les Canadiens (RWR) ont perdu Putot en Bessin le 8 Juin en fin d'aprem pour le récupérer à 21h (Can Scots)
-La contre attaque allemande du 7 juin, idem stoppée à Villons les Buissons
- Qui a pris Carpiquet, l'Abbaye d'Ardenne, Caen, Falaise (+ la centaine de p'tits villages entre 2)

Pour revenir au massacre . . .
La 30ène de Canadiens exécutés à l'Abbaye d'Ardenne à partir du 7 juin, avec Kurt Meyer qui dit "la prochaine fois, ne faites plus de prisonniers"... c'est rapporté dans son procès par un de ses hommes . . .

De l'autre côté du front, du côté du 26 Pz grenadier regt, commandé par Monhke, les exécutions ont commencé 1 journée + tard, durant l'aprèm midi du 8 juin : 22 RWR, 2 QOR, et 2 DLI (50th Di anglaise) soit 26 hommes.
Est-ce un ordre de Panzer Meyer? ou est-ce un choix fait chacun de son côté par les 2 commandants des 2 régiments de grenadiers (25th et 26th) de la 12th SS panzer : Meyer et Monhke?
Piat
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Massacre des canadiens par la ss!!

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J'ai lu l'album mémoriam d'Heimdal " 12 SS-Panzerdivision "Hitlerjugen" " , j'ai pas pu allé jusqu'à la fin . Pourquoi , l'auteur dédouane les menbres de cette unité de toutes violations de la conventions de Genéve et n'as aucun reproche à faire à l'idéologie nazi , pas étonnant quand on s'appelle Hubert MEYER ancien officier d'Etat-Major de cette division .
little black devil
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Massacre des canadiens par la ss!!

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C'est d'ailleurs pour ça qu'il a été interdit à la vente...
Mais une version corrigée est ressortie après.
Cpl.Highway
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Massacre des canadiens par la ss!!

Message non lu par Cpl.Highway »

Yep, fait très connu, mais comme déjà dit, que dire de plus que " l'homme que j'ai dut condanner etait aussi aussi coupable
de meurtre que moi,la difference entre nous ,c'etait que je me
trouvais du coté des vainqueurs
" ?

L'histoire est écrite par les vainqueurs. Il y'a eu des saloperies dans les deux camps, personnes est tout blanc, loin de là même, que ce soit de soldat à soldat ou de soldat à civil.

Ca peut sembler froid de ma part, mais je comprend tous à fait ces faits, c'est humain. Que ce soit les paras US avec ordres de ne pas faire de prisonniers, que ce soit les GI des plages ou de toute autre unité de tout provenance qui ont tuer des prisonniers par simple vengeance d'avoir vu leurs potes se faire tuer à coté....bref, c'est un comportement humain.

On peut dire ce que nous voulons sur ce forum. Nous ne sommes pas en guerre, nous ne sommes pas confrontés au feu et à la folie de la guerre.
Combien d'entre vous se sont dit "mais quelle fiotte" en voyant Upham dans SPR être paralysé par la peur sans pouvoir aider son pote Mellish qui se fait poignardé à 5m, combien se sont dit "moi j'aurais pris mon flingue et aurait tué l'allemand et fait ceci...". Le dire c'est bien, mais le faire, surtout en condition de guerre c'est autre chose.

Donc oui ça fait froid dans le dos, mais c?est un fait avéré dans toutes les armées. C?est pas le Club Mickey, c?est sal, les gars ne se font pas de cadeaux, surtout sous le contexte du moment, la peur, la rage, la vengeance, etc...
Encore une fois, ce sont les alliés qui sont vainqueurs, à eux la part belle des choses, même si ce post montre clairement qu?ils ont "cherché" ce retour de bâtons. Qui n?aurait pas eu une envie de revanche en voyant ses potes attachés comme bouclier humain ?
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