Je continue le récit
-----------Et le 24 Aout, les allemands évacuaient précipitemment les casernes et le fort de Vincennes.....
-Ce jour là, Ayant été finalement planqué dans un blockhauss desafecté grace à la complicité d'un de nos gardiens, un sous-officier de la Whermacht désireux de déserter, et rescapés du fort miné qui sautait de toutes parts en fin de journée, nous sortions, tous les cinq du groupe avec Hans le sous-off. allemand, dans un nuage de fumée et d'explosions par le pont-levis de la poterne dite "du village", sur l'avenue de Paris ou des centaines de vincennois étaient accourus à la lueur des flammes et au bruit des détonnations qui secouaient le ville........
Il était un peu plus de neuf heures du soir, et à travers l'ovation qui nous était faite j'ai cru entendre un bruit de cloches ?...
J'ai su plus tard que je n'avais pas revé car à ce moment là l'avant garde de LECLERC , le détachement blindé du Capitaine DRONNE (3 tanks et 6 Half-track) venait de s'immobiliser devant l'hotel de ville de Paris.
Le courant revenu, et un appel du radio-reporter Pierre Crenesse, juché sur la tourelle du char "CHAMPAUBERT" avait demandé aux parisiens de faire sonner les cloches des églises.
Etrange rapprochement des dates anniversaires : Quarante ans plus tard , ce 25 Aout de 1985, alors que la poussière du temps avait bien estompé mes souvenirs , voila que redécouvrais dans mon lit , lisant "Paris-brule-t-il?" un récit parallèle à mon aventure.
Et en réfléchissant je pense à une autre coincidence sur la magie de certains lieux......
______ A cet endroit précis de Vincennes , sur l'avenue de Paris , à la hauteur du cinéma EDEN aujourd'hui disparu, et donc face à l'entrée du chateau d'ou je venais d'échapper à la mort,..... je me revoyais exactement là , sur le trottoir quatre années plus tot :
___C'était le 14 Juin 1940 , et j'assistai le coeur serré au passage des premiers détachements de l'armée allemande....
la suite... seulement si ça vous interresse..
je ne veux rien imposer
personne de votre entourage???
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personne de votre entourage???
continue francois c'est vraiment interréssant
alex
alex
personne de votre entourage???
Aujourd'hui rencontré en recherchant les monuments aux morts :
Un vétéran du débarquement en Provence : Engagé à 21 ans (Novembre 43), versé dans le génie (Oran, Alger, Mers el Kebir), Bataille de Provence, remontée du Rhone et combats dans les Vosgs et en Alsace (armée de Lattre)
Un vétéran du débarquement en Normandie : 2ème DB, servant d'une automitrailleuse, puis d'un tank Sherman, bataille de Caen et Alençon, Libération de Paris, campagne de sVOsges et d'Alsace.
N'ont plus de souvenirs, pris par les enfants et petits enfants et égarés
PS : Le village ne compte actuellement que 30 habitants
Un vétéran du débarquement en Provence : Engagé à 21 ans (Novembre 43), versé dans le génie (Oran, Alger, Mers el Kebir), Bataille de Provence, remontée du Rhone et combats dans les Vosgs et en Alsace (armée de Lattre)
Un vétéran du débarquement en Normandie : 2ème DB, servant d'une automitrailleuse, puis d'un tank Sherman, bataille de Caen et Alençon, Libération de Paris, campagne de sVOsges et d'Alsace.
N'ont plus de souvenirs, pris par les enfants et petits enfants et égarés

PS : Le village ne compte actuellement que 30 habitants
personne de votre entourage???
bonsoir,je suis en train de parcourir le forum et je viens de lire que ton grpère faisait parti des 177 français,je viens de trouver son nom dans la liste que j'ai,après son nom j'ai vu que c'est marqué KG ce qui veut dire mitrailleuse rapide,il était matelot,je suppose que vu son nom c'était un breton
il était sans doute compagnon avec mon père qui faisait parti des 177 lui aussi,il a 87 ans,88 le 7 mai ,mon père était matelot de 1ère classe,celà n'était pas bien haut mais il était jeune et si il n'avait pas été grièvement blesser il serait peut etre rester dans la marine,il faudra que je lui pose la question
à chaque nouvelle d'un décès mon père s'enferme dans sa chambre à l'heure des obsèques et fait ses adieux militairement
danielle
il était sans doute compagnon avec mon père qui faisait parti des 177 lui aussi,il a 87 ans,88 le 7 mai ,mon père était matelot de 1ère classe,celà n'était pas bien haut mais il était jeune et si il n'avait pas été grièvement blesser il serait peut etre rester dans la marine,il faudra que je lui pose la question
à chaque nouvelle d'un décès mon père s'enferme dans sa chambre à l'heure des obsèques et fait ses adieux militairement
danielle
personne de votre entourage???
Bonjour moi mon grand père faisait partis des ''Cavalier au 4eme Cuir''du 4eme escadron.il fut prisonnier dans les Deux-sevres le 24 juin 1940,il est emmené en Allemagne au camp IIB sous le matricule 61570.Libéré le 8 mai 1945.
il a étais président de l'association ACPG.
ACPG=anciens combattant prisonnier de guerre
ces pour cela que mon pseudo est Fernand j'ai repris son prénom.
Cordialement Fernand
il a étais président de l'association ACPG.
ACPG=anciens combattant prisonnier de guerre
ces pour cela que mon pseudo est Fernand j'ai repris son prénom.
Cordialement Fernand
personne de votre entourage???
Mon oncle : Maquis de la Montagne Noire puis sergent au 9èm Zouave jusqu'à la libération, ensuite Lt et capitaine en Indo et en Algérie à la Légion. (Il veut jamais parlé de ses guerres et il a démissioné de l'armée en 1962)
Mon Grand Père : lieutenant de spahis en 1939, prisonnier l'hiver 39-40 dans la Sarre
3 évasion ratée, libéré en 42 comme père de famille nombreuse et évacuation sanitaire (faux ulcère à l'estomac)
Après le débarquement en Afrique du Nord : officier instructeur aux Goums Marocains. (pas d'affectation au combat en tant qu'ancien prisonnier évadé et père de famille nombreuse)
En Aout 44, pour avoir dit au Général Guillaume lors d'une
cérémonie qu'il ne salurait les officiers supérieurs qu'en France, il part avec les renforts pour le 2ème GTM qui a été décimé lors de la campagne de Provence.
Dans les Vosges en janvier 1945, il est blessé à la tête et sur tout un côté par des éclats de PanzerFaust.
Grand Invalide de Guerre, Grand Officier de la Légion d'Honneur, une partie de sa vie s'est arrêté en janvier 45.
J'ai eu mon enfance bercé par le récit de ses évasions et des coups qu'il faisait aux gardiens des Oflags.
Il me racontait aussi les moments les plus drôles avec ses goumiers.
J'ai découvert après son décés l'horreur de la campagne des Vosges et son calvaire quand il a été bléssé, lorsque ma mère a trouvé ses mémoires et les a tapés à la machine pour ses petits enfants.
De la est né mon intéret pour l'armée de libération et j'ai voulu savoir pourquoi mon grand père a abondonné femme et enfant pour aller se battre en France.
Difficile à comprendre pour un p'tit français de la fin du XX ième bien nouri, au chaud dans un pays en paix.
J'ai rencontré durant les années 80-90 des anciens du commando Kieffer ou des SAS français, de la 2ème DB, de la première armée, des gamins qui a 17 ans ont quitté la France (j'avais 19 ans quand j'ai rencontré cet ancien béret vert et je me suis posé beaucoup de questions), un pied noir enrolé qui voulait pas partir à la guerre et qui a fini avec une ribambelle de médaille à faire mourir de jalousie un maréchal soviétique, des indigènes engagés volontaires ou enrolé "de force", des évadés de France, des résistants qui ont rejoint la 1ère armée Française ou la 2ème DB..
Je remercie tous ces gens pour ce qu'ils ont fait et mon seul regret est de pas les avoir filmer lors de ces entretients car beaucoup sont morts depuis et c'est un immense pent de l'histoire qui partit avec eux.
Mon Grand Père : lieutenant de spahis en 1939, prisonnier l'hiver 39-40 dans la Sarre
3 évasion ratée, libéré en 42 comme père de famille nombreuse et évacuation sanitaire (faux ulcère à l'estomac)
Après le débarquement en Afrique du Nord : officier instructeur aux Goums Marocains. (pas d'affectation au combat en tant qu'ancien prisonnier évadé et père de famille nombreuse)
En Aout 44, pour avoir dit au Général Guillaume lors d'une
cérémonie qu'il ne salurait les officiers supérieurs qu'en France, il part avec les renforts pour le 2ème GTM qui a été décimé lors de la campagne de Provence.
Dans les Vosges en janvier 1945, il est blessé à la tête et sur tout un côté par des éclats de PanzerFaust.
Grand Invalide de Guerre, Grand Officier de la Légion d'Honneur, une partie de sa vie s'est arrêté en janvier 45.
J'ai eu mon enfance bercé par le récit de ses évasions et des coups qu'il faisait aux gardiens des Oflags.
Il me racontait aussi les moments les plus drôles avec ses goumiers.
J'ai découvert après son décés l'horreur de la campagne des Vosges et son calvaire quand il a été bléssé, lorsque ma mère a trouvé ses mémoires et les a tapés à la machine pour ses petits enfants.
De la est né mon intéret pour l'armée de libération et j'ai voulu savoir pourquoi mon grand père a abondonné femme et enfant pour aller se battre en France.
Difficile à comprendre pour un p'tit français de la fin du XX ième bien nouri, au chaud dans un pays en paix.
J'ai rencontré durant les années 80-90 des anciens du commando Kieffer ou des SAS français, de la 2ème DB, de la première armée, des gamins qui a 17 ans ont quitté la France (j'avais 19 ans quand j'ai rencontré cet ancien béret vert et je me suis posé beaucoup de questions), un pied noir enrolé qui voulait pas partir à la guerre et qui a fini avec une ribambelle de médaille à faire mourir de jalousie un maréchal soviétique, des indigènes engagés volontaires ou enrolé "de force", des évadés de France, des résistants qui ont rejoint la 1ère armée Française ou la 2ème DB..
Je remercie tous ces gens pour ce qu'ils ont fait et mon seul regret est de pas les avoir filmer lors de ces entretients car beaucoup sont morts depuis et c'est un immense pent de l'histoire qui partit avec eux.
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