Un Malgré-Nous raconte.

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Guile
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Témoignage d'Albert Lang, un Malgré-nous enrôlé dans les Waffen SS.

Le 20 juillet 1944 se produisit l'attentat manqué contre Hitler. Cet événement provoqua une grande tension au sein des troupes, en particulier chez les officiers. Le lendemain, le Kompaniefürher rassembla la compagnie et annonça que la guerre était perdue pour l'Allemagne.
Plutôt que d'être prisonnier par les russes, il se tirerait, déclara-t-il, une balle dans la tête. Peu après, je reçus une nouvelle affectation. Nous fûmes dirigés vers Juterborg, à côté de Berlin, en Camion d'abord, puis en train.

Après deux jours de Bummerzug ce fut l'arrivée à Juterborg. A notre grand étonnement, nous y retrouvâmes d'autres « Malgré-Nous ». Fait étrange, le nouveau groupe que nous formions était constitué de jeunes qui mesuraient tous plus d'un mètre quatre-vingts...
Je retrouvai mon bon copain Yerri qui jurait toujours comme un putois... Une grande colère s'empara de nous lorsqu'on nous annonça qu'en raison de notre taille, nous allions être enrôlés dans les Waffen SS.
« Ah, si ma pauvre mère savait cela », s'écriait Yerri en proie à une fureur sans bornes.

Après de nouvelles classes, très dures, à Breslau où nous fûmes inspectés par Hitler en personne, on nous lança sur le front d'Italie, dans la seule unité SS. C'était la Panzergrenadier Reichsfürer Division SS dite aussi « Division Himmler », rattachée au Maréchal Kesselring qui commandait le front d'Italie.
Notre engagement sur le front d'Italie et dans les combats qui se déroulaient au centre du pays fut violent et rapide : partout où les forces alliés avançaient, nous fûmes jetés dans la bataille.

Chaque nuit entraînait des changements de position en raison des renseignements qu'apportaient les éclaireurs allemands en side-cars. Un soir, Yerri et moi, nous décidâmes tous deux d'empêcher les éclaireurs de communiquer les renseignements qu'ils récoltaient sur la situation de l'ennemi. L'idée nous vint de leur couper la route. Nous connaissions les chemins qu'ils devaient prendre le nuit et sans lumière.

Yerri avait repéré sur la route, un endroit précis où il y avait un poteau électrique d'un côté et de l'autre, un piquet de jardin en béton. Trouver un câble très solide fut pour nous chose facile. La nuit venue, nous nous glissâmes hors de la tranchée pour courir vers l'endroit que nous avions choisi.

En quelques minutes, dans l'obscurité la plus complète, nous tendîmes le câble en travers de la route.

A suivre...
Marc Laurenceau
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Re: Un Malgré-Nous raconte

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Merci pour ce témoignage.

Effectivement, dans la deuxième moitié de l'année 1944, les Allemands n'ont plus rechigné à enrôler de force des Alsaciens-Mosellans dans les unités SS, malgré l'image qu'ils s'en faisaient. Il fallait combler les vides des ordres de bataille avant tout...

On peut imaginer facilement ce que risquaient ces soldats avec l'accomplissement de tels actes. C'était le dernier recours de résistance possible.
Marc Laurenceau
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Auteur du livre Jour J Heure par Heure

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Guile
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Re: Un Malgré-Nous raconte.

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Arrivant à grande allure le side-car fut pris dans le câble qui résista, et ses trois occupants grièvement blessés furent projetés dans la nature, l'un deux ne survécut pas. Au petit matin seulement, on les découvrit et ils furent transportés à l'hôpital.

Cette nuit là, nos supérieurs ne reçurent pas les renseignements qu'ils attendaient et nous ne changeâmes pas de position.

Les soupçons se portèrent très vite sur nous, d'autant plus que mon ami Yerri cachait mal sa satisfaction et sa joie. Notre absence au cours de la nuit avait d'ailleurs été remarquée.

La nouvelle fut annoncée avec une gravité extrême. Dans le même temps, les officiers nous mirent en garde contre des actions possibles des partisans de la région. A partir de ce jour, nous fûmes soumis tous deux à une surveillances accrue de la part de notre lieutenant ''super nazi'' qui croyait encore dans la victoire...
Mais bientôt, les changements de positions reprirent leur rythme infernal, avec les courses effrenées des side-car dans la nuit.

Je commençais à préparer les soldats de mon petit groupe à l'idée d'une évasion. Les alliés avançaient toujours, le moments semblait très propice. Connaissant ma volonté de partir, tous me supplièrent de les laisser m'accompagner. Nous ignorions seulement quelles étaient les troupes en face de nous.
Les officiers étaient tous très nerveux car le Sturbannführer ( le commandant ) venait de nous annoncer que la nuit prochaine serait engagée une contre-offensive de grande envergure soutenue par une vingtaine de chars Tigre.

Cette contre-offensive n'était du goût de Yerri qui n'arrêtait pas de gueuler !
Quand à moi, j'avais la peur au ventre, nous avions perdu tellement de camarades dans les derniers combats...

A suivre...
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Guile
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Re: Un Malgré-Nous raconte.

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Au cours de la nuit qui précéda l'attaque, nous avions pris position entre les digues d'un fleuve. A partir de là, nous devions nous élancer soutenus par les chars. Quelle ne fut pas notre surprise, une heure avant la contre-offensive, le ciel devint clair comme le jour...

Les alliés avaient eu connaissances de nos plans et rendaient ainsi toute opération impossible.

Ils disposaient d'un matériel impressionnant alors que nous avions, en tout et pour tout, qu'un seul char Tigre pour nous soutenir... Il n'en restait pas d'avantage !
L'attaque eut cependant lieu comme il était prévu. C'était l'enfer. J'appris par la suite que sur 700 hommes engagés, nous en avions perdu 205, sous les tirs conjugués des mitrailleuses, des roquettes et des chars.

Yerri était armé d'un bazooka, tandis que je portais un matériel téléphonique qui fut rapidement détruit par les tirs. Nous rampions, Yerri et moi, dans la boue et le sang des blessés. Yerri ne me quittait pas d'un mètre avec son bazooka, tandis que le tigre qui nous soutenait tirait sans arrêt sur les positions alliés.
Tout autour de nous s'élevaient cris et gémissements dans la nuit. Brusquement, me vint une idée de neutraliser le Tigre dont les coups ne faisaient qu'exciter les alliés. Couché dans la boue, je criait à Yerri : '' Tourne ton bazooka et ferme la gueule de ce Tigre'' L'exécution fut immédiate, Yerri se tourna, pointa et le Tigre fut réduit au silence.

Les tirs, alors, se calmèrent de part et d'autre ce qui nous permit de battre ne retraite et de nous retirer avant la début du jour.
Arrivé à nos positions, je fus condamné à mort, en effet, l'ordre que j'avais donné à Yerri avait été entendu par un fanatique qui m'avait aussitôt dénoncé auprès d'un lieutenant, nazi lui aussi, mais qui, malheureusement, n'avait pas été tué cette nuit-là...

Rassemblant la compagnie au garde-à-vous, le lieutenant me demanda de sortir du rangs et de m'agenouiller devant lui, face à la compagnie à laquelle il tournait le dos et m'annonça condamné à mort pour Vaterslandverrat. ( Trahison envers la mère patrie )

Ma dernière heure était venue.

En effet, au front, devant une telle situation, tout était possible, tout était permis...
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Guile
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Re: Un Malgré-Nous raconte.

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A ce moment précis, en un bon prodigieux, Yerri qui s'était frayé un passage en première ligne, se rua sur le lieutenant au moment où celui-ci dégainait son pistolet pour m'abattre.
Il le prit à la gorge, serrant de toutes ses forces. Je ramassais son arme qui était tombé à terre, en demandant à Yerri de relâcher son étreinte car la tête du lieutenant était devenue bleue...
Yerri n'avait pas tellement envie d'obéir...

Un sous-officier prit, ce matin là, le commandement de la compagnie et fit transporter le lieutenant à l'hôpital de campagne qui se trouvait à l'arrière de nos lignes.
Après ma condamnation, je fus convoqué chez le colonel qui commandait l'unité. C'était un officier jeune et intelligent avec lequel j'avais déjà eu une explication à propos des cours que l'on nous faisait sur les théories nationales-socialistes. Ce jour-là, il me confia qu'avant la guerre il était séminariste et que ses parents voulaient le voir devenir prêtre. Il s'était laissé séduire par le nationale socialisme, mais maintenant, il savait que la guerre était perdue. S'il avait la chance de s'en sortir vivant, il entrerait, me confia-t-il, en religion.

Dès lors, je sus que je n'avais plus rien à craindre de lui. Il me demanda cependant de mettre en garde Yerri car, son action était néfaste et nuisait au moral des troupes. Je pris congé de lui et lui dis en le quittant : '' J'espère qu'un jour vous serez prêtre et je vous dis adieu car bientôt vous ne me verrez plus.
Vous êtes fou, Lang, répliqua t-il, prenez garde à ce que vous dites !

Mon ami Yerri éclata de rire quand je lui rapportai cet entretien avec le colonel. Mais quelle que jour plus tard Yerri nous quitta, ayant été désigné pour le front russe.
En partant, il me serra fort dans ses bras de géant et murmura à voix basse : '' On les aura, tâche de rentrer chez toi !'' .

Je ne devais plus jamais le revoir...
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Guile
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Re: Un Malgré-Nous raconte.

Message non lu par Guile »

Après trois jours à l'arrière, nous remontâmes en ligne pour une nouvelle contre-attaque. Le lieutenant s'était remis de son ''étranglement''.
Je regrettais bien d'avoir dit à Yerri de s'interrompre dans sa tâche, car maintenant, je n'avais plus personne qui pouvait me venir en aide...

L'attaque fut aussi cruelle que la précédente, encore beaucoup de mort et de blessés pour rien.
Pour moi, c'était fini, c'était l'évasion ou la mort.

Enfoncé dans la boue, je tenais dans la main droite mon fusil, dans la main gauche mon chapelet, dans une poche un mouchoir blanc...
Au milieu des tirs et des cris, j'entendis la voix du lieutenant. Le revolver au poing, il nous donna l'ordre d'avancer. Quant à moi, j'essayais d'armer mon fusil, le moment était venu de tuer ce fou.

Hélas mon fusil était si bourré de boue que je ne réussis pas à loger une balle dans la culasse. Pendant ce temps là, m'ayant reconnu, il s'approchait de moi.
Je compris qu'il n'avait plus envie de me tuer, ce qu'il eût pu faire sans problème. Je lui dis que j'avais perdu le contact avec le Befehlstand ( le poste de commandement ). Alors, laissez moi passer ! Répondit-il.

Je rampai sur le côté, sachant qu'il n'irait pas bien loin, tant les alliés nous coupaient tous les chemins par des tirs très soutenus, si bien que personne ne pouvait passer au travers.
Au moment où il me dépassa, j'aperçus au bout du canon de mon fusil, la baïonnette...
La tentation me vint, très forte, de lui planté dans le dos. J'hésitai, les circonstances n'étaient plus les mêmes que celles du jour où il avait voulu m'exécuter.
Je pensait à Yerri, qu'eût-il dit s'il avait vu ma faiblesse ?

Ces pensées se bousculaient dans ma tête tandis que j'observais ce fou arrivé devant une grande flaque d'eau qu'il s'apprêtait à contourner, en se dressant un peu sur ses coudes.
Subitement, il s'affaissa en criant '' Au secours, Lang, je suis touché !''
Il venait de recevoir la balle qui lui était destinée.

Il eut encore la force de revenir vers moi : ''Lang, tiens ma main. Je vais mourir. J'ai une femme et deux enfant...''
Il serra longuement ma main comme s'il voulait implorer mon pardon pour avoir voulu m'exécuter devant la compagnie.
Puis sa voix, son cri, s'éteignirent définitivement dans la nuit.

C'était le 5 janvier 1945, quelque part entre Bologne et Parme.

A suivre...
alain2904

Re: Un Malgré-Nous raconte.

Message non lu par alain2904 »

La suite............
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Guile
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Re: Un Malgré-Nous raconte.

Message non lu par Guile »

Doucement, le jour se levait. Il restait à préparer l'évasion. Je fixai à la pointe de ma baïonnette le mouchoir blanc et je levai mon fusil. C'était le signal que j'avais promis à mes hommes... la liberté était au bout du canon.

Lorsque les tirs des alliés s'arrêtèrent, je m'élançai vers leurs lignes, la baïonnette haute, suivi de mes hommes : seize sur cinquante, les autres étaient blessés ou déjà morts. D'une maison proche sortirent subitement des soldats qui ne nous ressemblaient en rien : chemises kaki, shorts clairs, chaussettes basses, casques sur la tête.
Je couru vers eux, pour moi ils représentait la délivrance. Mais l'un deux m'ajusta calmement avec son fusil, tout en me montrant ma ceinture... Je la dégrafai aussitôt car elle était garnie de grenades, et la fis tomber à terre.
''Come on boys'', dit-il. Mes hommes me suivirent tandis que le gros de notre unité SS battait en retraite.

A ma grande surprise, nous fûmes mal accueillis par les Alliés qui étaient des Canadiens. Lorsque je voulus leur expliquer que j'étais français, nous reçûmes des coups de pieds et de poings... Ils nous alignèrent ensuite contre le mur d'une maison, et ils nous dérobèrent tous nos effets personnels et nos souvenirs.
Ce fut la première déception que j'eus à souffrir de ceux qui étaient nos alliés, nos amis et que j'aimais au fond de mon coeur. Il est vrai que je portais l'uniforme des SS...

Ils s'apprêtaient à nous fusiller lorsque les tirs d'artillerie allemandes reprirent dans la cour. Me libérant avec peine, j'aperçus à mes côtés l'un de mes gars qui avait le bras arraché et qui criait atrocement, à ma droite un soldat canadien avait cessé de vivre, les tirs s'arrêtèrent .

Les canadiens sortirent, un à un, des caves où ils s'étaient abrités.
-Je suis français, dis-je à un gradé.
-On verra plus tard, pour le moment, il s'agit de porter à l'arrière les blessés et les morts.

Les blessés furent chargés aussitôt dans des ambulances qui partirent en hurlant. Nous étions plus en première ligne; on entendait cependant bien les mitraillettes qui continuaient à ''péter'', le tir des chars alliés, les canons, le vols des avions.
Le fait d'être un peu en retrait me donnait le sentiment de bien-être que je n'avais pas connu depuis bien longtemps. Les soldats allemands qui s'étaient évadés avec moi me regardaient maintenant avec des yeux remplis de gratitude et pourtant avec anxiété après tout ce qui venait de nous arriver.

-Vous le français, repris le gradé canadien, qu'est-ce que vous foutez ici dans cet uniforme?
Je tentai de lui expliquer mon cas, mais il reprit :
-Je connais bien le cas de l'Alsace et de la Lorraine. Nous allons vous conduire à l'arrière, ici, nous n'avons pas le temps de nous occuper de vous ! Montez donc sur ces chars avec vos camarades.

Dans le même temps, il précisait aux conducteurs des chars que j'étais français et que je prenais la responsabilité des soldats allemands qui s'étaient évadés avec moi. Je me sentais enfin libre !

A suivre...
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Guile
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Re: Un Malgré-Nous raconte.

Message non lu par Guile »

Nous partîmes, traversant des villages où de nombreux chars étaient groupés avec un matériel impressionnant. De l'autre côté, pensai-je, nos déplacements s'effectuaient avec des chevaux et des boeufs que nous avions réquisitionnés auprès des Italiens ! Nous avions même pris une bicyclette italienne pour laquelle nous avions fait un bon qui mentionnait en allemand : ''Pris bicyclette en état de marche, sera rendu après guerre''... Nous volions aussi leur bétail et tout ce qui pouvait nous servir... quelle différence !
Avec des sous officiers canadiens, montés sur des chars, nous roulions vers l'arrière, j'étais fier comme un coq et je respirais le vent de la Liberté.

L'un des sous-officiers se rapprocha de moi . Admirant mon uniforme plein de boue, sur lequel brillait encore les lettres SS et le mot : Reichsführer, il sortit de sa poche un couteau en me disant : '' Souvenirs ''. Nous avons alors coupé tout ce qui pouvait l'intéresser : boutons, épaulettes, galons...

Il parut être très content de ses prises de guerre et me donna en échange, le couteau qui lui avait servi.

De mon côté, j'étais assez satisfait, car maintenant, je ressemblais moins à un SS. Peut-être qu'un jour, après la guerre, dirait-il à sa fiancée qu'il avait tué un SS...

Après une cinquantaine de kilomètres, nous parvînmes à un poste de commandement très important qui grouillait de militaires et de matériel. Notre première nuit fut calme, chacun avait '' touché'' des couvertures. Nous nous croyions au ciel, la nourriture était excellente et pour ma part j'avais eu le droit à des cakes, de la confiture, du thé … Cela faisait des mois que nous n'avions pas été traités ainsi.

Blessé sans gravité, je fus transporté à l'hôpital militaire, à mon retour je constatai que les camarades allemand avaient été transférés dans un camp de prisonniers. Je les ai alors perdu de vue,ils n'avaient pas mon adresse. S'ils l'avaient eue, peut-être m'auraient-ils écrit plus tard pour me remercier...
Quand à moi, je fus convoqué par un officier supérieur canadien qui me proposa de retourner au front pour dire aux allemands de se rendre en criant dans un micro. Je donnai bien sûr mon accord et le fis pendant un certain temps.

Un beau jour, les canadiens me dirent que l'on me demandait au poste de commandement. J'y rencontrai quatre officiers français. Ils m'interrogèrent pendant deux heures pour savoir pourquoi j'étais dans la Waffen SS.

L'interrogatoire n'était pas très plaisant...

A suivre...
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pau12
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Re: Un Malgré-Nous raconte.

Message non lu par pau12 »

Merci :) Vivement la suite !
b-day, d-day, dj, casius clay (Bonaparte)
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