En 1808, lorsque le régiment fut divisé en deux unités, la Totenkopf fut conservée comme ornement. Durant les guerres napoléoniennes, lorsque le duc de Brunswick-Wolfenbuettel fut tué au combat, ses troupes décidèrent de porter un uniforme noir et un shako orné d'une tête de mort en signe de deuil. La Totenkopf a ainsi été arboré dans les forces Prussiennes et par celles de la province de Brunswick jusqu'en 1918. Les corps francs qui apparurent dans les années troubles de l'entre deux guerres, se plaisaient à arborer une tête de mort. En 1933, des escadrons du 5ème régiment de cavalerie de la Reichswehr (Armée allemande réduite par le traité de Versailles) adopta la tête de mort en souvenir des troupes du grand empereur Frédérick II. Elle devint pour des raisons similaires l'insigne des forces blindées, héritière des traditions de la cavalerie prussienne.
Les Nazis ont eu tôt fait de s'approprier cet insigne qu'ils modifièrent légèrement par rapport à l'original. C'est Julius Schreck, chef des gardes du corps d'Hitler qui fut le premier à s'approprier la tête de mort pour sa Stabswache, qui allait devenir Schutzstaffel (SS).
