les antilles et la 2eme guerre

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loadplan
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les antilles et la 2eme guerre

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Eux aussi sont venu ,

http://www2.laliberte.ch/index.php?cont ... ossier=374

Bjr ,
le fichier pdf joint au lien ci dessus est interressant aussi.
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Le 21e Groupe Antillais de DCA

En octobre 1942, devant l'afflux de jeunes gens évadés de la Martinique et de la Guadeloupe, pour s?enrôler dans les Forces Françaises Libres, fut créé le Bataillon des Antilles. Il comprenait à l?origine environ 500 volontaires, encadrés par quelques gradés français évadés des Antilles ou recrutés dans divers pays du continent américain. Après quelques mois d?instruction à la Nouvelle-Orléans, l?unité rejoignit le camp de Fort Dix, et le chef de Bataillon Dreanno, venu de Londres avec quelques officiers et sous-officiers, fut placé à sa tête.
En août 1943, le Bataillon atteignait le chiffre d?environ 1700 hommes, la plupart sans aucune instruction militaire. Les Américains acceptèrent de lui fournir un armement moderne et mirent à sa disposition des stocks de munition d?instruction et les différents champs de tir.
Le 13 septembre 1943, l?unité, rebaptisée du titre de Bataillon de marche des Antilles n°1 et constituée sur le type américain, avec une compagnie supplémentaire pour lui servir de dépôt et de réservoir d?hommes, quittait le camp Fort Dix pour rejoindre l?Afrique du nord, où elle devait recevoir des armes et des cadres.
Débarqué à Casablanca le 12 octobre 1943, le Bataillon acheva son instruction au camp d?El-Hajeb, avec un armement français individuel et quelques armes automatiques.
Envoyé en décembre 1943 à Sousse et Kairouan, en Tunisie, le BMA n°1 reçut de l?armement collectif anglais, quelques véhicules et quelques radios. Le 18 janvier 1944, il fut intégré à la 1ère DFL et prit le nom de 21e Groupe Antillais de DCA. Après plusieurs mois d?instruction et le remplacement du chef de Bataillon Dreanno par le chef de Bataillon Lanlo, l?unité, équipée de matériel américain, débarqua en Italie en mai 1944.
Le 31 mai, le Groupe reçut l?ordre de rejoindre la Division à Ponte-Corvo. Il assura la protection antiaérienne des itinéraires, des terrains de Piper-cub et participa aux opérations de transport. Positionné autour de Montefiascone, à partir du 12 juin, il fut soumis à des tirs de mortiers, le soir même, puis à une attaque aérienne, la nuit suivante. Les pertes s?élevèrent au total à 5 morts et 10 blessés.
Le 25 juin, le Groupe laissa Montefiascone pour Aversa, dans le sud de l?Italie. Les hommes quittaient la rade de Tarente à bord de paquebots le 12 août, deux jours après le matériel, embarqué à Brindisi.
Dans la nuit du 16 au 17 août, le Groupe débarqua sur la plage
de Cavalaire et se rassembla à la Croix Valmer. Devant la faiblesse du danger aérien, les véhicules de la 4e batterie aidèrent aux transports de la Division, tandis que les 2e et 3e batteries assuraient la protection aérienne. Le 20 août, une section, devenue infanterie, opéra dans la vallée de Valbonne. Les 22 et 23 août, les camions du Groupe menaient quelques 200 prisonniers vers l?arrière, à la caserne d?Hyères, tandis que la 3e batterie assurait la protection aérienne et que la 2e prenait position à La Valette.
Dans les Vosges, le Groupe de DCA assura la protection antiaérienne dans la zone de déploiement de l?artillerie malgré le froid, l?humidité et la neige. Ses véhicules étaient prêtés pour acheminer rapidement l?infanterie vers la zone de combat ou de la zone de combat vers une zone de repos. Du 10 octobre au 30 novembre, une compagnie d?infanterie occupa dans les montagnes de Fresse trois points d?appui, à plus de 800 mètres d?altitude, en pleine forêt et dans la neige. Le 21 novembre 1944, enfin, les Antillais participèrent à l?attaque menée par le BM 4 et le 22e BMNA.
Le 11 novembre 1944, le commandant Lanlo avait adressé le message suivant à ses hommes : « Vous avez l?honneur d?être les Français de couleur à quitter les derniers le front de combat de l?infanterie. Ceux d?entre vous qui, pour remonter en ligne, ont caché aux médecins leurs souffrances, m?ont donné la plus grande joie des chefs ; la vue d?hommes qui servent ennoblis par l?abnégation et le sacrifice. »
Envoyé ensuite sur le front de l?Atlantique, comme l?ensemble de la 1ère DFL, le Groupe assura uniquement la protection aérienne du terrain d?aviation de Cognac, entre le 16 et le 27 décembre 1944, sans subir aucune attaque aérienne.
En Alsace, où la Division avait été rappelée d?urgence, les missions de DCA du Groupe se doublèrent de missions de défense contre les blindés. La 1ère batterie était installée dans la région de Benfeld, la 2e batterie à Val de Ville et Thannenkirch ; une section se tenait aux avant-postes, à Herbsheim. Du 7 au 11 janvier 1945, à Herbsheim, Sand et Benfeld, les batteries subirent des bombardements violents et des tirs de harcèlement. Le 7 janvier, une section composée d?éléments des 2e et 4e batteries recevait l?ordre de prendre position, le lendemain matin, dans Herbsheim. Soumis à de violents bombardements et à des tirs de harcèlement, le village restait encerclé pendant quatre jours. Le 11, en début de matinée, la section décrochait.
Les jours suivants, à Benfeld, le Groupe repoussait toutes les attaques de l?ennemi, détruisant plusieurs chars. Le groupe comptait de nombreux tués, dont deux officiers, et les chefs des deux demi sections de Herbsheim.
Dans la nuit du 22 au 23 janvier, 1945, la Division partait à l?attaque de la poche de Colmar. Malgré la neige, les obstacles posés par l?ennemi et l?opiniâtreté de la défense allemande, le Rhin était atteint dans les derniers jours du mois. Puis, du 19 février au 7 mars, le Groupe participait à la garde du Rhin avec une compagnie d?infanterie et une batterie en défense contre les blindés, dans la région de Diebolsheim.
Le 9 mars, le Groupe faisait mouvement vers le front des Alpes.
Arrivé vers le 15 mars 1945, il fut placé en défense côtière de Nice à Menton, avec une partie du 1er RFM. Il prêta au train ses GMC et ses chauffeurs.
Le 7 septembre 1945, le 21e Groupe antillais de DCA fut cité à l?ordre de la Division par le général Garbay, commandant la 1ère DFL.
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loadplan
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Martinique proclamation affichée dans toutes les communes de l'île.

" Martiniquais, pour répondre à la menace allemande, la France a dû mobiliser toutes ses forces et se prépare à combattre à nouveau pour le droit et la liberté. Dans les graves circonstances que nous allons traverser, une discipline et une abnégation totales s'imposent à chacun de vous. L'Union de tous les Martiniquais est plus que jamais nécessaire pour répondre aux sacrifices que va nous demander la " mère patrie ".
Je suis sûr que vous répondrez tous à mon appel.
Votre ardent patriotisme de toujours m'en est garant.
Toujours debout pour la défense et la victoire de la PATRIE !
Vive la France !
Vive la Martinique ! "

Comme beaucoup de jeunes Martiniquais, Yvon Doppia a répondu à l'appel du 18 juin 1940. Il est ainsi parti en dissidence.

" Nous étions en novembre 1942. J'avais 17 ans et en classe au Lycée Schoelcher. Des jeunes qui étaient partis à la Dominique ou à Sainte Lucie, on en parlait un peu et j'avais des copains comme Jean Volny qui avaient réussi. Un jour, j'ai décidé de partir. Comme eux, j'ai essayé de partir par le Sud et je me suis rendu à Sainte Luce. J'y ai passé deux jours. Impossible de partir, le " Barfeur " surveillait les côtes. Je suis rentré à Fort de France chez Mme Volny. Quelques jours plus tard, je suis allé voir le tailleur de mon père, il s'appelait Mr Abott et était d'origine dominicaise. Il m'a dit que si je voulais partir, il connaissait des pêcheurs dominicais qui lui portaient du tissus en contrebande et qu'ils arrivaient bientôt au Marigot. Un jour, il m'a fixé un rendez-vous pour le lendemain à deux heures du matin sur la plage du Marigot. J'ai pris un bus.
Sur la plage du Marigot, j'ai rencontré Firmin Fondelot et nous sommes partis avec les pêcheurs dominicais. J'avais dérobé le pistolet de mon père et c'est ce que j'ai donné comme paiement. On savait que le canal de la Dominique était dangereux parce qu'on y coulait les barques. Plusieurs avaient perdu la vie comme cela. Les pêcheurs ont fait toute la traversée à la rame. Au bout de douze heures, nous sommes arrivés à Roseau. Il était 14 heures. Là, nous sommes allés voir les autorités dans un camp dirigé par Mr Peronnette et nous avons été embrigadés là. J'ai triché sur ma date de naissance pour signer mon engagement. En 1943, des hommes comme Marcel Manville, Frantz Fanon, Pierre Mozole sont arrivés. Nous nous connaissions déjà et étant tout le temps ensemble, on nous appelait : " les trois mousquetaires ".
Nous sommes revenus à la Martinique quelques six mois plus tard pour former le bataillon et nous sommes partis en convoi pour le Maroc... Nous avons été séparés et je me suis retrouvé à Alger, puis en Corse, pour nous préparer pour le débarquement d'août 1944 à sainte-Maxime. Nous faisions partie de la 9è division d'infanterie coloniale avec Firmin Fondelot, Zami, Edwige et un Guadeloupéen, Clarin ".
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" Parcours de dissidents"

Quand "le général micro" appelait à la résistance, les Antillais tendaient l?oreille. Aujourd?hui octogénaires mais toujours patriotes, ces hommes et ces femmes avaient la tête dure à 20 ans. Pas question de se mettre au pas de l?amiral Robert, le haut-commissaire représentant Vichy. La Martinique et la Guadeloupe sont alors un enjeu stratégique, car des bateaux transportant du pétrole vénézuélien croisent au large. Aussi les Alliés redoutent-ils une occupation allemande de ces îles. Roosevelt opte donc pour un blocus qui étrangle la population. Des dizaines de jeunes intrépides décident alors de se jeter à l?eau. Se faisant passer pour des pêcheurs, ils affrontent les creux violents du goulot d?étranglement entre les flots de la mer des Caraïbes et de l?Atlantique, à bord de petits canots, mettant le cap sur les îles britanniques de Sainte-Lucie et de la Dominique. Là, ils sont orientés vers l?immense camp américain de Fort-Dix. Le très rude entraînement à balles réelles achève de les transformer en soldats des Forces françaises libres.
Envoyés en Afrique du Nord, ils découvrent la neige : le froid les assaille, la faim les tenaille. Leur sang sera bientôt répandu sur le sable des plages de Normandie et de Provence, ou sur la terre de la botte italienne. Dans ce documentaire-hommage, Euzhan Palcy recueille les témoignages de ces courageux "dissidents" qui ne regrettent rien, sauf d?être de grands oubliés des manuels d?histoire, les soldats inconnus de la Seconde Guerre mondiale.

http://cms.ac-martinique.fr/lpsaintjame ... g=fr&pg=56

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Avec un peu de retard , paix son ame....

L'un des derniers dissidents martiniquais Henri Robert Hélénon, est décédé vendredi 18sept 2008 à Fort-de-France, à l'âge de 84 ans, a-t-on appris lundi auprès de ses proches.
Répondant à l'appel du 18 juin 1940 du général De Gaulle, Henri Robert Hélénon, âgé alors de 18 ans, avait quitté la Martinique comme de nombreux jeunes Martiniquais pour rejoindre les forces françaises libres au sein de "l'unique unité de combats des Antilles". Henri Robert Hélénon fut l'un des héros de "Parcours de dissidents" de la réalisatrice martiniquaise Euzhan Palcy. Ce film rendait hommage à ces Martiniquais qui avaient pris la mer en gommiers (embarcations légères) pour aller combattre l'Allemagne nazi. Un mémorial destiné à perpétuer le souvenir du sacrifice des dissidents sera érigé sur le front de mer de Fort-de-France. Les obsèques d'Henri Robert Hélénon auront lieu mardi à Fort-de-France où il sera incinéré.
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photos et texte retirés suite a demande privée d'un membre de la famille
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Merci pour ce post très complet loadplanje ne savais pas du tout que des antillais avaient participé a la WW2.Les réunionnais,malgaches,mauriciens également?
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loadplan
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Je commence juste des recherches pour la Reunion ...
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Tiens Ti mal' , nous ja mache' en tou cotés , LoL

La participation de La Réunion à la Première Guerre mondiale se traduit par l?envoi de nombreux Réunionnais aux combats dans la métropole et sur le front grec. L?aviateur Roland Garros se couvre de gloire et meurt en plein ciel en 1918. L?amiral Lucien Lacaze est nommé ministre de la Marine puis ministre de la Guerre de 1915 à 1917. La guerre a des conséquences économiques favorables pour La Réunion : la production de sucre augmente fortement et les cours grimpent, la métropole étant privée de ses terres betteravières, théâtre des combats.

Pendant l?entre-deux-guerres, la modernisation se poursuit : l?électricité apparaît dans les foyers aisés, et assure l?éclairage public de Saint-Denis. Le télégraphe (1923) et la radio (1926) mettent les Réunionnais en contact avec le monde. En 1939, 1 500 foyers privilégiés sont abonnés au téléphone. On voit apparaître automobiles et avions. L?industrie sucrière se concentre et les sociétés anonymes se substituent aux exploitants individuels de sucreries. Ces progrès profitent essentiellement aux foyers de propriétaires terriens, d?industriels, de cadres, de gros commerçants, et la masse de la population demeure pauvre. Autre évolution importante de l?entre-deux-guerres : la mortalité baisse et la natalité, très forte, augmente, d?où une croissance exponentielle de la population, croissance qui se poursuit de nos jours.

La Seconde Guerre mondiale est une épreuve très dure : bien que La Réunion soit épargnée par les combats, elle souffre terriblement de l?arrêt quasi total de ses approvisionnements. Le 30 novembre 1942, La Réunion passe du régime vichyste à celui de la France libre.
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L'effort de guerre maritime mauricien entreprit sous le commandement de la Royal Navy britannique. Entre août 1943 et décembre 1944, alors que la guerre des forces alliées contre les armées de l'Axe (Allemagne nazie/Italie fasciste et Japon Impériale) approchait sa fin, évoluait du côté des plages de Salerne (près de Naples, en Italie) ce croiseur de guerre qui arborait le nom de H.M. S Mauritius. Et, à en croire un rapport qui fut publié dans la feuille commune Le Cernéen-Le Mauricien-Advance du 22 décembre 1944 sous la plume du capitaine de la Royal Navy, W.W. Davis, ce H.M. S Mauritius avait eu un rôle important à jouer dans les batailles finales engagées en mer Méditerranée?

Durant les mois de janvier, février et mars 1944, le H.M. S Mauritius aida à établir une tête de pont sur la plage d'Anzio, lieu d'une des plus sanglantes batailles en Europe et également à Formie Gaeta, dans le nord de Naples. Selon le capitaine Davis, là également, la contribution des feux d'artillerie du croiseur se révéla déterminante pour déjouer la contre-offensive allemande et permit la progression vers Rome de la 5e Armée.
Le H.M. S Mauritius retourna en Angleterre en avril 1944 afin de se preparer pour l'invasion de la France occupée. Entre juin et juillet 1944, il se retrouva sous le pavillon du cotre - amiral W.R. Patterson, commandant de l'Eastern Bombarding Force participant au débarquement sur Omaha Beach (Normandie). La tâche assignée au croiseur lors de cette opération qui fut déterminante pour la libération de l'Europe fut de réduire au silence les batteries allemandes installées dans la zone militarisée du Havre. Le H.M. S Mauritius s'acquitta de la tâche avec brio et c'est ainsi qu'il s'en alla bombarder cette fois du côté de la ville de Caën où les affrontements terrestres furent très dures. Dès son arrivée, devant les plages de Caen, des destroyers allemands et d'autres navires de guerre plus légers vinrent à la rencontre du H.M. S Mauritius. L'un d'eux fut coulé et les autres battirent en retraite. Par la suite, les navires des forces Alliées essuyèrent des tirs ennemis ainsi que quelques raids aériens. Des navires furent touchés, mais le H.MS Mauritius fut épargné. Tous les responsables des armées alliées reconnurent ce jour-là que les tirs en support des navires, dont ceux du H.M. S Mauritius, garantirent la sécurité de l'opération de débarquement.

Au cours du mois d'août 1944, le H.M. S Mauritius se retrouva en train de patrouiller du côté du golfe de Gascogne, en France. Mission lui fut confié d'intercepter tout bâtiment ennemis. Il y fit la rencontre avec plusieurs navires allemands et, le vers 2h du matin du 15, devant de la Rochelle, en compagnie des destroyers H.M. S Ursa et du H.M.C.G, malgré des tirs ennemis terrestres, le H.M. S Mauritius pénetra jusque dans leur port d'attache même pour leur livrer combat. La chasse aux Allemands dura toute la journée et l'affrontement toute une nuit.
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