· la veille de l?insurrection parisienne, trente-cinq jeunes gens, en quête d?armes libératrices, tombent dans un piège. Gestapo, Abwehr ? Quelques questions restent sans réponse.
Ce qu?il aura fallu de souffrances et de deuils pour qu?enfin Paris se libère du joug nazi, pour que la France recouvre sa liberté et son indépendance, un épisode particulièrement tragique de l?histoire de la Résistance le résume. Il s?agit du massacre, au cours de la nuit du 16 au 17 août 1944, à la Cascade du bois de Boulogne, lieu à l?origine conçu par Napoléon III pour la promenade et la détente (1), de trente-cinq jeunes partis à la recherche d?armes, avec au cour l?espoir de participer aux combats libérateurs. Dix jours après le drame, le général de Gaulle descendait les Champs-Élysées. La nouvelle du carnage, à une époque qui en connut tant d?autres, se propagea. Il y avait quelque chose de significatif dans cet événement. Dans le premier ouvrage entièrement consacré à cette période, Adrien Dansette, évoquant les " brutalités " auxquelles se livrèrent les Allemands et " que ne justifiait aucune nécessité militaire ", pouvait écrire : " · la veille de l?insurrection parisienne, le bruit s?est répandu qu?on avait retrouvé au bois de Boulogne, près de la cascade, les cadavres de trente-cinq jeunes gens mitraillés et achevés à la grenade " .

Dans le sud de la France, le 2ème corps français, appartenant à la 7ème armée américaine, débarque et progresse vers l?intérieur.
Sur le front de l?est, les forces soviétiques atteignent Ossow, située à seulement 11 kilomètres de Varsovie. Cependant, une contre-attaque des forces allemandes oblige les forces soviétiques à se replier.