
Il avait donné sa vie en échange d’un père de famille à Auschwitz. Sa mémoire a été associée cet après-midi à celle des soldats alliés tombés dans le « Couloir de la mort ».
Soixante-huit années après les combats qui ont marqué la fin de la bataille de Normandie, la ferveur est toujours la même : ici, entre les communes de Coudehard et de Montormel, s’est refermé le piège qui devait emprisonner dans « le chaudron » de la poche de Falaise-Chambois des dizaines de milliers de soldats de la wehrmacht. Mgr Stanislas Jez, recteur de la mission catholique polonaise à Paris, a souhaité associer la mémoire de Saint Maximilien Kolbe, canonisé en 1982, dont c’était hier pour l’Église catholique la fête. « Dans l’enfer d’Auschwitz, il a eu le courage de prendre la place d’un père de famille et de mourir à sa place ». C’était le 14 août 1941. L’homélie de Mgr Jez a permis au frère franciscain canonisé de se retrouver associé au souvenir des soldats alliés tombés sur cette crête en stoppant les troupes allemandes en déroute.
La cérémonie, en présence de l'ambassadeur de Pologne Tomasz Orlowski, associait également des représentants militaires du Canada, des USA, de Grande-Bretagne et une délégation de onze soldats polonais de la 11e division blindée de Zagan. Ce fut aussi pour le préfet de l'Orne, Joël Bouchité, la dernière cérémonie officielle avant son départ. Il l'a vécu au côté d'Alain Lambert, président du conseil général de l'Orne.
Un article publié le 25 août 2012 sur le site Ouest-France.fr : http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-A ... filDMA.Htm