La résistance en Normandie : le plan Violet

Débarquement et bataille de Normandie

L’élaboration par le Bureau Central de Renseignements et d’Action (B.C.R.A.) du plan de sabotage « VIOLET » (relatif aux réseaux de Télécommunication P.T.T.) le fut à la demande du Special Operations Executive (S.O.E.).

Conduites par des ingénieurs volontaires des P.T.T. du service des Lignes Souterraines à Grande Distance (L.S.G.D.), ces actions de résistance ont eu pour objectif la paralysie des moyens de commandement des forces allemandes pendant trois jours, du 5 au 7 juin 1944, lors du débarquement allié en Normandie.

Dans le détail, les actions attendues sont les suivantes :

  • après avoir coupé les câbles en plusieurs endroits sur le même parcours, les isoler à leurs extrémités pour gêner la recherche des dérangements par les tables de mesures.
  • Faire sauter les poteaux des circuits aériens dans les courbes.
  • Eviter la destruction totale des guérites, centraux, stations et câbles à grandes distances pour pouvoir rétablir les communications pour les Alliés.

Les principales conséquences du plan Violet sont telles que suit :

  • utilisation particulièrement dégradée des transmissions filaires allemandes du 6 au 8 juin 1944.
  • Obligation pour les Allemands d’utiliser leurs moyens radio non-chiffrés et dont les communications ont pu être décryptées en partie par les Alliés.