Bonjour, je ne fais qu'un petit copié collé de mon éxposé présenter sur un autre forum:
Souge est à l?origine un lieu-dit, situé sur la commune de Saint-Médard-en-Jalles près de la limite séparative avec la commune de Martignas-sur-Jalle.
Il est indiqué sur la carte IGN actuelle au nord des établissements Dassault installés sur notre commune.
Le nom peut avoir plusieurs origines.
Première solution : il est lié au nom d?un ancien propriétaire du nom de Souge.
D?après l?historien Ferrier, cette zone garde des traces d?habitations datant du mésolithique. Aujourd?hui, sur cette zone défrichée, figurent encore des habitations. Il faudrait vérifier l?existence de ce patronyme sur la commune de Saint-Médard.
A Martignas, le nom de famille n?est jamais rencontré dans les actes conservés aux Archives depuis le dix-septième siècle.
Deuxième solution : le nom de Souge est lié à une activité forestière de charbonnier souvent pratiquée en forêt des landes. En effet, d?après le dictionnaire de gascon, le mot Souge signifie suie. L?endroit était peut-être utilisé pour la fabrication de charbon.
Le camp de Souge
Depuis le début du siècle dernier, le nom de Souge est associé au camp militaire. En effet, en premier la commune de Saint-Médard-en-Jalles a abrité à partir de 1845 le camp de Gironde, et les champs de man?uvre. Puis à la fin du dix-neuvième siècle, le camp de Saint-Médard s?installe en dur avec des terrains d?exercice pour les man?uvres de tir.
L?infanterie a également comme mission de protéger la poudrerie installée non loin.
Le nouveau camp de tir est inauguré en 1898. Il s?agit du camp de Souge dont les terrains s?étendent aussi sur la commune de Martignas.
C?est pourquoi l?accord de la commune de Martignas est sollicité pour la cession gratuite des terrains communaux nécessaires à l?établissement d?une voie d?accès projetée pour le champ de tir dans notre commune.
Cette voie, d?une longueur de sept cents mètres, est accordée par délibération du conseil municipal le 19 décembre 1897, à condition que l?Etat la prenne en charge et qu?elle soit livrée au public.
Il existe de nombreuses cartes postales de l?entrée du camp de Souge, des bâtiments, des man?uvres militaires?.
plus tard, le 1° RCP quittera le Camp Militaire d'Idron pour venir s'installer au Camp de Souge où il restera jusqu'en 1999, date de son départ pour Pamiers ( Ariège )
à son arrivée à Souge le 1° RCP est exsangue, 70 pour cent des effectifs sont nouveaux au Régiment et le Matériel, dont le parc automobile , est à bout de souffle.
le départ du Camp d'Idron marque la fin d'une époque pour le Régiment.
" plus rien ne sera pareil " diront quelques Anciens, rescapés des grandes mutations.
et il est vrai que les 22 années passées à Pau, de 1962 à 1984 sont rentrées dans la Légende.
la fin d'une époque... oui....... mais certainement pas la fin du Régiment.
au prix d'efforts soutenus , d'abnégation , les Cadres et les Hommes du 1° passeront avec succès les tests de validation.
le 1° Régiment de Chasseurs Parachutistes va donc continuer sa route avec le succès qu'on lui connait.
Mystification sur l?origine du nom
C?est une carte postale du début du vingtième siècle intitulée : ?Saint-Médard-en-Jalles-camp de Souge : Curieux tombeau du Général Souge, à 1 500 m. Ouest de Richon?, qui est à l?origine d?une mystification sur l?origine du nom de Souge. En fait, la carte représente un soldat montant la garde non pas devant un tombeau mais devant une borne géodésique. Effectivement, une borne géodésique est encore mentionnée de nos jours sur les cartes IGN, à proximité d?un lieu-dit Richon sur le terrain militaire de Souge.
Cet emplacement se situe à mi-parcours de la D107, du côté Est, à moins d?un kilomètre de la départementale. L?altitude indiquée est de 44 m au-dessus du niveau de la mer.
Il semble que la borne ne soit plus en place aujourd?hui?.
?Profanateur !?, diront les curieux à la recherche du mystérieux général Souge? ?Poisson d?avril? aurait dû figurer à l?envers de la carte postale. Cette erreur aura animé certaines conversations et certainement suscité quelques intérogations.
Durant la WWII:
Sous l'Occupation allemande (1940-1944), le Camp Militaire de Souge a été le théâtre d'exécutions de centaines de résistants de la région bordelaise. L'association des Fusillés de Souge estime à plus de 300 le nombre de résistants fusillés par l'occupant, souvent arrêtés par la police du régime de Vichy.
A Bordeaux, le 21 octobre 1941, Hans Reimers, officier, conseiller de l'administration militaire est abattu par Pierre Rebière. Le 23 octobre, Pierre Lerein est fusillé. Le 24 octobre, au camp de Souge, 50 otages sont fusillés. Ce sont en majorité des militants communistes. Leurs noms sont disponibles sur le site de l'Amicale de Chateaubriant.
Le camp de Souge
Le camp de Souge
Il s'agissait aussi du camp d'entraînement pour les recrues de la division Das Reich en janvier-février 1944...
Le camp de Souge
exacte !
merci fantomas pour cette info !
merci fantomas pour cette info !