Samedi 15 juillet 1944
La bataille de Normandie jour après jour
15 juillet 1944 : des infirmiers appartenant au Cameron Highlanders of Ottawa (Machine Gun) de la 3e division d’infanterie canadienne prennent en charge un soldat blessé dans le secteur de Saint-Manvieu-Norrey.
Photo : US National Archives
Les Britanniques poursuivent les attaques dirigées vers le sud et l’est de Caen, défendu par les troupes S.S. allemandes qui refusent d’abandonner leurs positions. Les bombardements de l’artillerie se poursuivent dans la partie sud de la ville, alors que les troupes anglo-canadiennes évoluent difficilement dans les décombres de la rive nord.
La cote 113, aux mains des soldats allemands de la Hitlerjugend, résiste et bloque toujours l’accès de la région sud de Caen. Une nouvelle offensive britannique, menée par la 15e division d’infanterie écossaise et nommée opération Greenline, est lancée dans la vallée de l’Odon. Elle est censée faire sauter le verrou de la 113.
Les Américains piétinent toujours devant Périers et Saint-Lô, deux objectifs majeurs alliés qui doivent permettre, une fois sous contrôle, d’envisager une avancée plus rapide vers le centre de la France et vers la Bretagne au sud-ouest de la Normandie. Mais les divisions allemandes sont solidement implantées dans le bocage et la guerre des haies s’avère être un véritable bourbier pour les Américains.
Au nord-est de Saint-Lô, les divisions américaines appartenant au 19e corps ne progressent au mieux que de deux kilomètres en direction du sud. Mais les forces allemandes de la 7e armée, commandée par le général Hausser, sont durement éprouvées et doivent progressivement se replier.
A la mi-juillet, les Alliés ont débarqué près de 1 500 000 soldats en Normandie, soit un total de 36 divisions, ainsi que 300 000 véhicules. 54 000 tonnes de matériel sont débarquées chaque jour sur les plages d’Utah et d’Omaha, ainsi qu’à Arromanches où le port artificiel fonctionne 24 heures sur 24.