Rapide biographie du Maréchal de Lattre de Tassigny

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Quentin
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Rapide biographie du Maréchal de Lattre de Tassigny

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Extraits de wikipédia


Maréchal de Lattre de Tassigny



Jean-Marie de Lattre de Tassigny, maréchal de France (né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds en Vendée - mort le 11 janvier 1952 à Paris).
Né le 2 février 1889 d'une vieille famille aristocratique des Flandres françaises, il reçoit une éducation de qualité au collège Saint Joseph de Poitiers

Carrière militaire
De 1898 à 1904 il prépare l'École navale et Saint-Cyr où il est reçu en 1908. Il effectue ses classes au 29e Dragons à Provins. Il est élève de Saint-Cyr de 1909 à 1911, dans la promotion « Maurétanie » où il en sort 4e de promotion. Il entre en 1911 à l'école de cavalerie à Saumur. En 1912 il est affecté dans le 12e Dragons à Pont-à-Mousson puis sur le front. Pendant la Première Guerre mondiale il est capitaine du 93e régiment d'infanterie et termine la guerre avec 4 blessures et 8 citations. Il est ensuite affecté au 49e régiment d'infanterie de 1919 à 1921 à Bayonne. En 1921 il est envoyé au Maroc dans le 3e bureau et dans l'état-major de la région de Taza jusqu'en 1926. De 1927 à 1929 il suit les cours de l'école de guerre avec la 49e promotion. Il se marie avec Simone de Lamazière en 1927 et obtient d'elle un fils en 1928. En 1929 il devient chef de bataillon au 5e régiment d'infanterie à Coulommiers. En 1932 il est promu à l'état-major de l'armée puis à celui du général Maxime Weygand, vice-président du Conseil Supérieur de la Guerre au titre de lieutenant-colonel. En 1935 il devient colonel, commandant le 151e régiment d'infanterie à Metz. Entre 1937 et 1938 il suit des cours au centre des hautes études militaires et devient en 1938 chef d'état-major du gouverneur de Strasbourg.

Seconde guerre mondiale
Promu général de brigade le 23 mars 1939 il est chef d'état-major de la 5e armée le 2 septembre 1939. Le 1er janvier 1940 il prend le commandement de la 14e division d'infanterie qu'il commande pendant les affrontements avec la Wehrmacht à Rethel, où sa division résiste héroïquement, jusqu?à la Champagne et l?Yonne, et conserve miraculeusement sa cohésion militaire au milieu du chaos de la débâcle. De juillet 1940 à septembre 1941, il est adjoint au général commandant la 13e région militaire à Clermont-Ferrand puis devient général de division commandant des troupes de Tunisie jusqu'à la fin 1941. Par la suite il commande la 16e division à Montpellier et est promu général de corps d'armée. Lorsque la zone libre est envahie par les troupes allemandes il refuse l'ordre de ne pas combattre et est arrêté. Il est condamné à 10 ans de prison par le tribunal d'État de la section de Lyon. Parvenant à s'évader de la prison de Riom le 3 septembre 1943 il rejoint Londres puis Alger où il arrive le 20 décembre 1943 après avoir été promu au rang de général d'armée le 11 novembre 1943 par le général de Gaulle. En décembre 1943 il commande l?armée B, qui devient la première armée française. Il débarque en Provence le 16 août 1944, prend Toulon et Marseille, remonte la vallée du Rhône, puis le Rhin, libère l?Alsace, et entre en Allemagne jusqu'au Danube. Il représenta la France à la signature de l'armistice du 8 mai 1945 à Berlin au quartier général du Maréchal Joukov.

Après la guerre
Entre décembre 1945 et mars 1947, il est inspecteur général et chef d?état-major général de l?armée. En mars 1947 il est inspecteur général de l?armée, puis inspecteur général des forces armées. D?octobre 1948 à décembre 1950, il est commandant en chef des armées de l?Europe occidentale à Fontainebleau.
Il devint haut-commissaire et commandant en chef en Indochine et commandant en chef en Extrême-Orient (1950-1952) et met sur pied une armée nationale vietnamienne. Epuisé par le surmenage auquel il s'est astreint tout au long de sa carrière et que n'a pas arrangé sa blessure reçue en 1914, très affecté par la mort de son fils Bernard, tué au cours de la campagne d'Indochine, et atteint d'un cancer, il meurt à Paris le 11 janvier 1952 des suites d'une opération. Il est élevé à la dignité de maréchal de France, à titre posthume, lors de ses funérailles le 15 janvier 1952. Il est inhumé dans son village natal de Mouilleron-en-Pareds.

Distinctions
Grand croix de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Médaille militaire
titulaire de la croix de guerre 1914-1918
titulaire de la croix de guerre 1939-1945
titulaire de la croix de guerre des T.O.E.
Médaille des évadés
Médaille d'Or de l'Éducation Physique
Médaille d'Or de la Santé Publique
Military Cross (Royaume-Uni)
Knight Grand Cross of the Bath (Royaume-Uni)
Distinguished Service Medal (USA)
Legion of Merit (USA)
Ordre de Souvarov (URSS)
Grand Croix de l'Ordre de Léopold (Belgique)
Croix de Guerre Belge
Grand Croix du Lion Blanc (Tchécoslovaquie)
Croix de Guerre (Tchécoslovaquie)
Grand Croix de l'Ordre de Saint Olaf (Norvège)
Grand Croix de l'Ordre d'Orange Nassau (Pays-Bas)
Virtuti Militari (Pologne)
Grand Croix de l'Ordre Royal du Dannebrog (Danemark)
Commandeur de l'Ordre du Mérite Brésilien
Grand Croix Libertador San Martin (Argentine)
Mérite Militaire avec agrafe blanche (Cuba)
Mérite Militaire (Mexique)
Grand Croix du Mérite Militaire (Chili)
Grand Croix de l'Ordre Royal du Cambodge
Grand Croix de l'Ordre National du Vietnam
Grand Croix de l'Ordre du Million d'Éléphants (Laos)
Grand Croix du Parasol Blanc (Laos)
Mérite Chérifien (Maroc)
Grand Croix du Ouissam Alaouite (Maroc)
Grand Croix de l'Ordre du Sang (Tunisie)
Grand Croix de l'Étoile Noire (Bénin)
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