Band of Brothers – Frères d’Armes

Episode 1

La véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne, Easy Company


Episode : 01/10

Titre : Currahee

Réalisateur : Phil Alden Robinson

Entraînement

Entre 1942 et 1944, les hommes de la Easy Company du 506ème régiment d’infanterie aéroportée de la 101ème division aéroportée s’entraînent sur les terrains de Toccoa en Géorgie sous les ordres du First Lieutenant Herbert Sobel. L’entraînement fut pour certains soldats plus dur que le combat (Sobel leur avait fait faire une marche d’environ 192 km entre Toccoa et Atlanta).
Durant l’entraînement avec barbelés, les soldats devaient ramper au sol et les mitrailleurs tiraient à balles réelles au-dessus de leur tête, ils devaient donc être très prudents s’ils ne voulaient pas risquer de se faire tuer avant même d’avoir rencontré un soldat allemand sur un champ de bataille en Europe.

Les chants d’entrainements des soldats de la Easy avaient la même mélodie que dans le film mais pas exactement les mêmes paroles.

La Easy Company est envoyée en Angleterre quelque temps avant le débarquement de Normandie, afin de poursuivre en Europe l’entraînement des forces militaires destinées à l’invasion dans le cadre de « Opération Overlord ». Herbert Sobel avait un esprit pratique extrêmement voué à l’armée et plus précisément à l’instruction mais n’excellait pas vraiment sur le terrain et ses supérieurs s’en sont rapidement rendu compte. Sobel monte en grade et devient capitaine mais, juste avant la « grande pirouette » du Jour-J, le mardi 6 juin 1944, sa compagnie lui est retirée et on l’envoie malgré lui dans un régiment en Angleterre où les médecins, chirurgiens, aumôniers, sapeurs… sont formés pour renforcer les troupes aéroportées et également pour remplacer les vides qui seraient créés après le choc du D-Day au sein des différentes unités.

Les hommes de la Easy Company se sont sentis tous soulagés de ce départ soudain, non seulement parce que Sobels était très dur avec eux et qu’ils avaient à faire de pénibles entraînements mais aussi parce qu’ils craignaient pour leur vie s’il les commandait sur le champ de bataille. D’ailleurs, les sous-officiers de la Easy avaient rédigé en Angleterre un rapport visant à indiquer qu’ils refusaient de servir dans la Easy tant qu’il n’y avait pas un remplaçant de Sobel à la tête de cette Compagnie.

C’est lors des entraînements et des différentes mises à l’épreuve qu’une personne s’est détachée de la compagnie par son professionnalisme : Dick Richard Winters, un jeune lieutenant. Winters a été informé de la mutinerie des sous-officiers et a tenté en vain de les empêcher de prendre cette position. Ces hommes ont risqué la peine de mort pour mutinerie, car à l’aube d’une telle offensive en Europe, rien ne devait gêner la préparation des Alliés.

Après le départ de Sobels, Winters reste le commandant en second de la Easy Company, grâce à sa maitrise dans les situations diverses et également grâce à sa popularité au sein de la compagnie. Le commandement de la Easy reviendra au First Lieutenant Thomas Meehan, un jeune officier très apprécié.

4 juin 1944

Le départ de la compagnie est ordonné : la Easy sera parachutée en Normandie dans le cadre de l’opération Overlord au sud de Sainte-Mère-Eglise et a pour objectif de détruire tout système de communication ennemi et de capturer les principaux carrefours de la zone, bloquant ainsi les renforts allemands se dirigeant vers la plage de débarquement nom de code : Utah, au nord-est de Carentan, zone de débarquement de la 4ème division d’infanterie américaine. Le décollage des avions est prévu pour la fin d’après-midi.

Quelques heures avant l’embarquement, toute l’opération Overlord est annulée : elle est repoussée au lendemain, le mardi 6 juin. Motif : une grande tempête fait rage en Normandie et dans la Manche, telle qu’on n’en a jamais vu depuis des années. Toutes les unités parachutistes et amphibies sont bloquées en Angleterre, mais ce n’est que partie remise.

5 juin 1944

Cette fois, c’est la bonne : une légère amélioration du temps au-dessus de la Manche et l’ordre peut à nouveau être donné. Les hommes ont reçu pour l’occasion des médicaments contre le mal de l’air et également des « criquets », deux lames de métal qui, en se tordant, émettent un clic-clac. Les soldats américains devaient, lorsqu’ils étaient seul et qu’ils entendaient un bruit à proximité, sortir leur criquet et émettre ce son : « clic-clac ». La réponse à ce clic-clac devait être uniquement deux clic-clac, autrement le bruit provient d’un mouvement ennemi et dans ce cas, il vaut mieux partir ou envoyer une rafale dans la bonne direction. C’est ainsi que de nombreux soldats américains purent rejoindre leurs amis et reformer des groupes quand ils étaient perdus.

Une autre solution pour connaître l’identité de celui qui se trouve à proximité : dire thunder ! (tonnerre). La réponse exacte et qui vous permettait de connaître l’identité de la personne devait être flash ! (foudre). Cette dernière solution est néanmoins peu discrète et ce genre de mot de passe était changé environ tous les 3 jours, sauf pour flash-thunder qui n’a été utilisé que dans la journée du 6 juin 1944 en règle générale.

A la fin du premier épisode, on peut lire une partie du message du général Eisenhower, le célèbre « Ike’s Great Crusade Message ».

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Auteur : Marc Laurenceau – Reproduction soumise à l’autorisation de l’auteur – Contact Webmaster

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