Saint-André-sur-Orne (Calvados)
Les villes de Normandie pendant les combats de 1944
Libération : 25 juillet 1944
Unités engagées :
Calgary Highlanders, 5th Infantry Brigade, 2nd Infantry Division
Queen’s Own Cameron Highlanders of Canada, 6th Infantry Brigade, 2nd Infantry Division
Le Régiment de Maisonneuve, 5th Infantry Brigade, 2nd Infantry Division
Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada, 5th Infantry Brigade, 2nd Infantry Division
6th Armoured Regiment – 1st Hussars, 2nd Armored Brigade, 2nd Infantry Division
27th Armoured – Sherbrooke Fusilier Regiment, 2nd Armored Brigade, 3rd Infantry Division
Kampfgruppe Sterz, 2. Panzer-Division
Kampfgruppe Zollhöfer, 9. SS Panzer-Division « Hohenstaufen »
Historique :
Les Alliés atteignent Saint-André-sur-Orne dès le 20 juillet lors de l’opération Atlantic qui vise à s’emparer des hauteurs de la crête de Verrières qui surplombe la région entre Caen et Falaise. La commune de Saint-André-sur-Orne, tenue par des éléments de la 272. Infanterie-Division, est prise par le régiment Queen’s Own Cameron Highlanders of Canada (6th Infantry Brigade, 2nd Infantry Division) mais une contre-attaque repousse les Canadiens au nord. En début d’après-midi, une pluie abondante tombe sur la région et gêne considérablement les opérations.
Le 24 juillet 1944, les Alliés lancent l’opération Spring qui vise à s’emparer définitivement des hauteurs de la crête de Verrières qui surplombe la région entre Caen et Falaise. La commune de Saint-André-sur-Orne est l’un des objectifs de Spring et se situe sur la ligne de départ de l’offensive. En raison de la pluie qui tombe de manière quasi continue depuis le 20 juillet, les services de renseignements n’ont pas pu utiliser les avions de reconnaissance pour faire des photos des lignes de défense allemandes et les positions adverses sont très peu connues.
Après un important bombardement qui se déroule dans la nuit du 24 au 25 juillet, les Canadiens du Queen’s Own Cameron Highlanders of Canada montent une fois de plus à l’assaut, appuyés par le Calgary Highlanders (5th Infantry Brigade) et par les chars du 27th Armoured – Sherbrooke Fusilier Regiment (2nd Armored Brigade, 3rd Infantry Division). Ils font face à une résistance acharnée de la part de la 272. Infanterie-Division qui ne cède pas. A 8 heures 45, les Allemands lancent même une contre-attaque menée par la 2. Panzerdivision du Generalleutnant (général de corps d’armée) Heinrich Freiherr von Lüttwitz. C’est le Kampfgruppe (groupement tactique interarmes) de Werner Sterz qui est chargé de briser l’assaut canadien : il se compose du Panzerjäger-Abteilung 38 (équipé de chasseurs de chars Jagdpanther IV) renforcé par le Panzer-Regiment 3 du Major Schneider-Kostalski. Malgré toute cette puissance de feu, les Canadiens tiennent bon : ils sont renforcés sur leur flanc droit par le Régiment de Maisonneuve (5th Infantry Brigade) et à l’est de Saint-André par les blindés du 6th Armoured Regiment – 1st Hussars (2nd Armored Brigade) et les fantassins du Black Watch of Canada (5th Infantry Brigade). Les Allemands envoient à compter de 18 heures 40 le Kampfgruppe Zollhöfer de la 9. SS Panzer-Division « Hohenstaufen » en direction de Saint-André-sur-Orne pour percer la nouvelle ligne de défense canadienne. L’attaque allemande échoue.
Une nouvelle offensive de la 9. SS Panzer-Division vise Saint-André le 28 juillet mais est contrée par les Alliés qui sécurisent peu à peu les ruines du village. Il faut attendre le lancement de l’opération Totalize pour que la ligne de front s’éloigne durablement vers le sud.
Cartes de Saint-André-sur-Orne :
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